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| ALEXANDRE VIALATTE Ph. : Studio Harcourt à Paris, années 1950, afp.com/ARCHIVE Source ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de L’Humanité) une lecture de 1968, d’Alexandre Vialatte, par Christophe Mercier → (sur le site du Figaro) « Et c’est ainsi que Vialatte est grand » (une lecture de 1968, d’Alexandre Vialatte, par Christian Authier) |
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| ROBERTO BOLAÑO Source ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de la revue Les Hommes sans épaules) une notice bio-bibliographique sur Roberto Bolaño |
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JE SERAI TON SILENCE À Michel Cosculluela Que mort par conséquent je serai ton silence. Philippe Lacoue-Labarthe La maison au bord du village et de l’eau. Le four reste fermé, nous brûlons avec le blé ; l’aire reste déserte ligne d’erre comme d’autres lignes d’erre dans la montagne et plus bas dans la vallée ; la terre est terre remuée par le corps des morts, l’eau est une eau avalée sur l’erre de la soif. M., elle finit par s’effacer même dans peu de mots G., il s’aveugle dans un autre ciel. Sur le seuil, nous ne refermons pas la porte ; dans l’entrebâillement, la gorge n’est que de silence et le nom se perd imprononçable une fois encore dans la nature même et les lignes du chêne dans ce paysage en retrait. 25 août 2008 Jean Gabriel Cosculluela, “Je serai ton silence” in Je serai ton silence, Propos | 2 éditions, Collection petit à petit dirigée par Jacques Norigeon, 04100 Manosque, 2008, pp. 12, 14. Encres de Jean-Gilles Badaire. |
| JEAN GABRIEL COSCULLUELA Source ■ Jean Gabriel Cosculluela sur Terres de femmes ▼ → À l’écart d’oubli → Lumière → Peindre se silence → [Ta terre] (poème extrait de Terre d’ombre) |
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Ph., G.AdC ÈVE NOIRE Pour Lucien Clergue Fleur surgie violente du minéral tu défies par la pulpe d’ombre et de lumière de tes seins collines tu défies par l’hymne (cuivre, or, braise) qui s’érige des reins à la nuque sous le feu, sous le jeu solaires, tu défies, ô fleur noire, chair première, la partition de mort gravée profond aux rocs comme aux os de ce désert où défaille le temps. Le regard qui te sacre reine tu l’arrachas aux vallées éphémères pour l’enfouir, le chauffer, le bercer en ton ventre. Il te cueille en plein jet, corolle noire mais ton sexe l’accueille et de nouveau l’enfante lavé de toute souillure, de toute blessure, armé de la gloire et de l’éclat originels. Georges-Emmanuel Clancier, « Étincelles d’instant » in Vive fut l’aventure, poèmes, Éditions Gallimard, Collection blanche, 2008, page 20. ________________________ Note d’AP : le poème ci-dessus a été antérieurement publié (dans une version longue et sous le titre « Laine d’Ariane ») dans un ouvrage collectif (Poésie) de la collection L’Atelier imaginaire, Éditions L’Âge d’homme, 15 juin 1991, pp. 81-84. Voir aussi : CLERGUE, Lucien, Eve est Noir. By Georges-Emmanuel Clancier. Illustrated with colour photographs by Lucien Clergue. 28 Loose leaves each with a 4″ x 6″ colour photographs, plus 1 colour laser-print. Housed in a linen-covered clamshell box. Arles: Privately printed, 2000. Eve est Noir was originally published in 1982, and is here revisited together with a poem by Clancier, reproduced in facsimile, which it inspired, and a 1982 text by Clergue. The photographs all depict a black nude model photographed in various American locations from Point Lobos on the West Coast to Rockport, Maine in the East. |
GEORGES-EMMANUEL CLANCIER ■ Georges-Emmanuel Clancier sur Terres de femmes ▼ → [Flaques d’orange lueur] (autre extrait du recueil Vive fut l’aventure) ■ Voir aussi ▼ → (sur Gattivi Ochja) un autre poème de Georges-Emmanuel Clancier (extrait du recueil Oscillante parole [Gallimard, 1978] et traduit en corse par Stefanu Cesari) → (sur Ici & Là) une lecture de Vive fut l’aventure par Dan Bouchery |
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| NUNO JÚDICE Source ■ Nuno Júdice sur Terres de femmes ▼ → Désir (poème extrait de Geometria Variável) → Lisboaxaca (poème extrait de Guia de Conceitos Básicos) → Deus (poème extrait de Meditação sobre Ruínas) → Un thé dans la véranda (poème extrait de Naviguer à vue) ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur BiblioMonde) une notice bio-bibliographique sur Nuno Júdice → (sur La Pierre et le Sel) une page sur Nuno Júdice → (sur lepetitjournal.com) un portrait de Nuno Júdice → (sur le site de la Fondation Calouste Gulbenkian) une bio-bibliographie (en portugais) de Nuno Júdice → (sur Lyrikline) plusieurs poèmes de Nuno Júdice dits par l’auteur → (sur Recours au Poème) cinq poèmes de Nuno Júdice traduits du portugais par Béatrice Bonneville et Yves Humann |
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Jacob Isaacksz VAN RUISDAEL, Chemin à travers champs de blé dans le Zuiderzee, v. 1660-1662 Huile sur toile, 44,8 x 54,6 cm Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid Tous droits reserves Source JACOB ISAACKSZ VAN RUISDAEL, Camino entre campos de trigo cerca del Zuider Zee, 1660-1662 Due sentieri s’incontrano nella piana che sale Sole che filtra tra le nubi Lontani una casa un mulino una cattedrale Mucche al pascolo un viandante un cane Il grigio minaccia l’azzurro Chissà dov’è Lo Zuider Zee… Fabio Scotto, « Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid », Bocca segreta, Poesie 2004-2007, Bagno a Ripoli (Firenze), Passigli Poesia, 2008, p. 48. JACOB ISAACKSZ VAN RUISDAEL, Chemin à travers champs de blé dans le Zuiderzee, 1660-1662 Deux sentiers se rejoignent dans la plaine qui monte Soleil qui filtre entre les nuages Au loin une maison un moulin une cathédrale Des vaches en pâture un vagabond un chien Le gris menace l’azur Qui sait où c’est le Zuiderzee… Traduction inédite d’Angèle Paoli pour Terres de femmes (décembre 2008) JACOB ISAACKSZ VAN RUISDAEL, Camino atraversando campos de trigo cerca de Zuider Zee, 1660-1662 Deux sentiers se rejoignent dans la plaine qui monte Soleil qui filtre entre les nuages Lointains une maison un moulin une cathédrale Vaches en pâturage un passant un chien Le gris menace l’azur Qui sait où est le Zuider Zee… Fabio Scotto, “Musée Thyssen Bornemisza Madrid” in Bouche secrète, Éditions du Noroît, Montréal (Québec), 2016, page 40. Traduit de l’italien par Francis Catalano. |
| FABIO SCOTTO Source ■ Fabio Scotto sur Terres de femmes ▼ → A riva | Sur cette rive (note de lecture d’AP) → Regard sombre (extrait de A riva | Sur cette rive) → Je t’embrasse les yeux fermés (poème issu du recueil Le Corps du sable) → Le Corps du sable (note de lecture d’AP) → Ces paroles échangées (poème issu du recueil L’intoccabile) → China sull’acqua… (traductions croisées) → Tra le vene del mondo (extrait de La Grecia è morta e altre poesie) → La Peau de l’eau (lecture de Sylvie Fabre G.) → Venezia — San Giorgio-Angelo (extrait de La Peau de l’eau) → Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid (onze « poèmes peints » traduits en 2008 par AP) ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur le site de l’écrivain Claude Ber) un dossier Fabio Scotto (dimanche 27 février 2011) → (sur Lyrikline) Fabio Scotto disant dix de ses poèmes |
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« mettre en aveugle les dernières touches au portrait invisible d’une vie » Ph., G.AdC [IL Y A AUTOUR DU COU DES ENFANTS HORS-LA-LOI DES PERLES RELIQUAIRES] Il y a autour du cou des enfants hors-la-loi des perles reliquaires qui bruissent ingénument durant les songes. Une serre de coq nain froisse la tête d’une cétoine dorée, une dent de brochet menace l’alcôve d’une petite huître, une hirsute gale d’aubépine épate une phalange de silex. À travers elles court un fil d’acier qui mesure l’innocent. C’est pour aller guincher dans l’ombre des caves qu’il les enfile, fier comme têtu, car la nuit, par les pattes pendu, sous l’escalier il loge. Accordez-moi ce pas chassé, oiseau de voûte ! Et l’oiseau, brûlé d’insomnie, contre les joues se casse les ailes vieilles. Offrandes à lui, si grand de détresse, les perles à terre tombent, de l’enfant qu’elles recueillent séparément, pour ne pas l’éveiller. La relique se porte vivante Anodin sous son manteau à poils gris, toujours le même voyageur monte dans n’importe quel train — pourvu qu’avec l’aube il parte essuyer sur les rails la rosée primordiale. Assis en face de lui, quelque être mâle ou femelle, en son sac de peau brune ou blanche, dort, atêté contre la fenêtre, l’auréolant d’une buée qui vient et va à chaque respiration. Longuement il l’observe, à travers le paysage couvert de gelée blanche qui défile, mettre en aveugle les dernières touches au portrait invisible d’une vie. La véronique sur la vitre atermoie, entre s’étonner d’être encore en expirant et disparaître en retenant son souffle. Le voyageur, confondu, descend au bout de la ligne, les poils gris de son manteau à chaque fois un peu plus hérissés. Jésus descend du loup Sous le mûrier tendu d’ombre, danse, depuis des lustres, l’ailleurs d’une femme immobile sur une planche antique, les yeux clos plus que des praires. Ses doigts en prière, déjà, serrent d’autres nœuds impatients d’arabesques ; et ses épaules, enfin saisies par une carrure étrangement venue, jusqu’à la taille se renversent. Midi cogne le bronze et tandis que dégringolent par la fissure du clocher mille piaillements, de sa gorge, éclose à peine d’un col de soie, monte, défaite des plis d’un long sommeil, une voix dissonante qui module d’inouïes syllabes. Faisant une traîne de son ancienne peau, soulevée comme un voile par le chant souverain de ce cavalier qui s’élance en elle, elle ouvre le bal. Tristan Felix, Livrée des morts en vingt-quatre tenues [2008], in Observatoire des extrémités du vivant (triptyque), Tinbad, Collection Poésie, 2017, pp. 98-99-100-101-102. Préface de Hubert Haddad. |
| TRISTAN FELIX Source ■ Voir aussi ▼ → (dans la poéthèque du site du Printemps des poètes) une notice bio-bibliographique sur Tristan Felix |
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ROBERT CREELEY Source ■ Robert Creeley sur Terres de femmes ▼ → 21 mai 1926 | Naissance de Robert Creeley (notice bio-bibliographique + extrait de L’Insulaire [The Island, 1963], Éditions Gallimard, 1972) → The Return | Intervals ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur PennSound) le poème “Words”, dit par Robert Creeley (reading at the Unterberg Poetry Center, 92nd Street Y, New York City, October 24, 1966) → le site de Robert Creeley → (sur Poetry Foundation) une bio-bibliographie (en anglais) de Robert Creeley → (sur PoemHunter.com) un grand nombre de poèmes (en anglais) de Robert Creeley → (sur PennSound) un grand nombre de poèmes de Robert Creeley dits par lui-même → (sur Culture, le magazine culturel de l’Université de Liège) un article (en français) de Gérald Purnelle sur Robert Creeley |
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Ph., G.AdC LIMINAIRE Aurai-je laissé disparaître les uns après les autres les jours les saisons aurai-je laissé mourir toutes leurs nuances de ciels de fruits de pétales et de feuilles d’or sans les avoir assez regardées sans avoir su dire leurs surprenantes nouveautés — leurs inévitables basculements ? François Debluë, « I – Aujourd’huis », in Le Front aux vitres, Éditions Empreintes, Moudon, 2008, page 11. |
| FRANÇOIS DEBLUË Source ■ Voir aussi ▼ → (sur Cultur@ctif) une notice bio-bibliographique sur François Debluë → (sur le site du cipM) une notice bio-bibliographique sur François Debluë |
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