Image, G.AdC
KÉ PRASSINIZO
Car dès que je te vois un instant,
Plus aucun son ne me vient,
Mais ma langue se brise, un feu léger
Aussitôt court dans ma chair
Avec mes yeux je ne vois rien, mes oreilles
Résonnent,
Sur moi une sueur se répand,
Un tremblement
M’envahit
Je suis plus verte que l’herbe, tout près de mourir
Il me semble…
Mais il faut tout oser car même
Abandonnée…
Angélique Ionatos, extrait de Sappho de Mytilène, Auvidis/Naïve, septembre 2008 in « Les Chants d’Orphée, musique et poésie », La pensée de midi n° 28, Éditions Actes Sud, mai 2009, page 34.
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