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[TU POSERAS TON FAIX] Tu poseras ton faix au pied des meules Tu prendras en patience ces offrandes hirsutes Où les dieux devisent Un mur un pain une texture de silence Et derrière toute vigilance de mise Une architecture époumonée Le ciel égrène son givre d’absence Nous lui empruntons si peu Mais les désirs en nous rejoignent son espace Et peu à peu le jour se raréfie L’insecte du soir griffonne Le réveil des monastères Nimrod, « Terre vide & pleine », Passage à l’infini, Obsidiane, Collection Les Solitudes, 1999, pp. 31-32, in « Paysage », J’aurais un royaume en bois flottés, anthologie personnelle 1989-2016, Poésie/Gallimard, 2017, page 128. Préface de Bruno Doucey. Ph. D.R. Olivier Roller Source ■ Nimrod sur Terres de femmes ▼ → Des « paroles plus précieuses que l’or » (chronique d’AP) → L’enfant n’est pas mort (lecture d’AP) → Gens de brume (lecture d’AP) → [J’ai aimé ma mère] (poème extrait de Sur les berges du Chari, district nord de la beauté) → [je suis la dernière figure de l’homme] (poème extrait de Babel, Babylone) → L’herbe (poème extrait d’En Saison) → Sous les étoiles → Sur les berges du Chari (lecture d’AP) → Le roman s’achève (poème extrait de Petit Éloge de la lumière Nature) → Le Temps liquide (lecture d’AP) → En remontant le Lac Tchad (extrait du Temps liquide) → La Traversée de Montparnasse (lecture d’AP) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site du Point) un entretien de Nimrod avec Valérie Marin La Meslée → (sur fr.wikipedia) une fiche bio-bibliographique sur Nimrod |
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