Étiquette : Christian Prigent


  • Christian Prigent | La Vie moderne

    par Tristan Hordé

    Christian Prigent, La Vie moderne, P.O.L, 2012.


    Lecture de Tristan Hordé


    CUT UP - Je suis toujours parti des documents (écrits ou images).
    Image, G.AdC







    UNE REPRÉSENTATION DE LA SOCIÉTÉ




    La Vie moderne, ce sont dix séquences titrées — la société, la politique, la santé, l’amour, le sport, les sciences, la gastronomie, nature et climat, la mode, la culture —, chacune contenant des poèmes (cinq pour la politique, dix-sept pour la culture) de trois quatrains de onze syllabes. Le livre s’ouvre sur un extrait de la quatrième satire de Juvénal (celle qui rapporte l’anecdote du turbot monstrueux offert à César), qui annonce fermement la véracité de ce qui suivra, annonce reprise dans le poème donné en avant dire : « Calliope, assis ! vazy ! hop ! pas de bel / Canto sur la lyre : ici c’est du réel ». Après la dernière séquence, un « Portrait de fin » est précédé d’une citation de Blaise Cendrars : « Et le soleil t’apporte le beau corps d’aujourd’hui / Dans les coupures de journaux / Ces langes », qui suggèrent ce qu’est le matériau de La Vie moderne, ce que confirme la quatrième de couverture : les thèmes retenus, et le vocabulaire pour une bonne partie, sont empruntés aux rubriques des journaux, « chacune recomposée en vers satiriques […] pour dire, bouffonnement, une stupéfaction un peu effrayée. »

    Comment utiliser ce matériau ? Christian Prigent s’est expliqué autrefois sur sa pratique du « cut up » 1 et il y revient dans L’archive e(s)t l’œuvre e(s)t l’archive ; pour ne pas tout citer de cet essai 2, je retiens la description des étapes de la construction d’un livre :


    Je suis toujours parti des documents (écrits ou images). Ensuite : extraction des documents de leur contexte [ici, journaux] ; insertion dans un autre contexte (le texte en cours) ; articulation à une composition d’ensemble ; et, la plupart du temps, transformation par diverses manipulations rhétoriques, descriptions décalées, commentaires méta-techniques, déplacements homophoniques, etc.


    C’est ce qui est mis en œuvre dans La Vie moderne, qui présente un tableau sombre de la société d’aujourd’hui, attachée à des riens, auto-destructrice, ouverte à la sottise, satisfaite d’elle-même ; entendons ce qui est écrit : la société n’est pas que cela, mais l’infantilisme s’étale et c’est ce que Christian Prigent saisit : au lecteur de réfléchir sur des causes. Son propos n’est pas d’un sociologue et il utilise d’autres techniques, comme je l’ai rappelé en le citant. Ses matériaux, ce sont les articles de journaux dont il extrait en particulier le vocabulaire : il est impossible de lire la presse sans y trouver quantité de mots anglais ; rien de nouveau depuis le Parlez-vous franglais d’Étiemble publié en 1964, si ce n’est que tous les domaines sont touchés et, surtout, que la distinction exige l’emploi de l’anglais pour parler d’actes communs de la vie quotidienne et de ce qui concerne le corps et ses gestes. Il y a, souvent, drôlerie par l’accumulation — ainsi, titré (pour vos étrennes) : « For Booz : amazing increase in thickness / of his penis (pin) up to 30 with our / Miracle pills [etc] » —, mais en même temps mise en scène avec une portée politique de ce qu’est un mode de vie ; cet aspect est d’autant plus net que l’emprunt à l’anglais renvoie aussi à des pratiques qui se répandent depuis peu, par exemple celle qui fait l’objet d’un poème titré (bedazzle your vagina) — pratique décrite sur internet.

    Les seuls relevés du vocabulaire (qu’il ne s’agit pas de multiplier, comme l’avait fait Étiemble pour « défendre » le français) ne suffiraient pas pour faire entendre la bouffonnerie des discours dominants dans la presse. L’essentiel est à mes yeux dans le travail du vers : on y reconnaît vite une « virtuosité pince-sans-rire » 3, analogue à celle des Grands Rhétoriqueurs. Les vers sont des hendécasyllabes, mais cela n’empêche pas que deux, dans un poème, soient des décasyllabes et, clin d’œil, quand un vers d’un quatrain est un alexandrin, un autre, qui rime ou non avec lui, n’a que dix syllabes : le compte est bon. Relevons encore que les possibilités d’alternance de rimes dans les trois quatrains de chaque poème sont systématiquement explorées ; par exemple, aabb-abba-abab (page 55), aabb-abab-aabb (page 56), aaaa-abba-abba (page 57), abab-abba-abab (page 58), etc. À partir de ce cadre strict, appartenant à la poésie classique (que Prigent n’a jamais rejetée) — même les majuscules en début de vers, signe du poétique, sont respectées —, le vers est réinventé.

    Compter les syllabes, pratique rigoureuse, n’exclut pas les jeux possibles (comme on parle du jeu de deux pièces) : « etc. » vaut pour une syllabe, le signe « = » pour deux, « ADN » pour une, mais « Pvc » pour trois et « 50% » pour cinq — et « Li/1 » se lit bien « lien » et « Q » « cul ». Si cela est nécessaire, une diérèse, indiquée par un tiret au lecteur, est introduite dans un mot pour gagner une syllabe (« la pertubati—on  ») ou une des anciennes licences permet de ne pas dépasser le nombre de 11 (« Ô pro de l’excellence excite encor moi »), de même que l’élision (« en-dsous »). Se lisent des rimes riches « vidéoscope a / télescopa »), d’autres cocasses (« aux zones / ozone »), des quatrains monorimes (« va / déplora / à pas sa / desiderata ») et des rimes avec inversion phonétique (« or » rimant avec « pro »). Dans beaucoup de quatrains, le mot à la rime enjambe sur le vers suivant, ce qui ne nuit pas à l’autonomie du vers, même si certaines coupes rendent — ce qui est évidemment volontaire — la prononciation ardue :


    ou / Trageusement épurée quasi même u
             Niverselle. Et si mère allaiteuse ou né
             E génétiquement […]


    Beaucoup ont une fonction critique ; un exemple : dans le premier poème « (on mange quoi demain ?) » de la séquence « la gastronomie », la rime « ca / ca » exprime nettement ce qu’il en est de la cuisine proposée — on en relèvera quantité d’analogues. Le mot coupé à la rime, en écho à un mot du vers, exprime un jugement sur ce qui vient d’être dit ; ainsi dans « (journée des femmes) » :


    « Aux femmes faudrait leur lâcher la grappe » ou
    « Lui couper les choses à ce con » c’est con
    Tradictoire au plan physiologique non ?


    L’action critique s’exerce par la néologie (cf. l’ironique « hormon mâle »), par formation de mots valises comme « emberlifricotées », « gesticulaction », « youtubiquité », etc. ; elle passe aussi très souvent par le caractère jubilatoire des répétitions sonores ; parmi d’autres, ce vers avec une allusion à La Fontaine, « Dans ces moments maman heureux amants vous », ou cette première strophe de « (une fille pop) » dans la séquence « l’amour » :


    Flic floc c’est tip top la fille pop en botte
    Qui flippe hic & nunc en spot splash sous la flotte
    Mais va surtout pas t’y flotcher les crocs ! stop !
    C’est pas ton lopin ! Pas d’galop ! Gare au flop !


    D’autres procédés sont mis en œuvre, les poèmes accueillant aussi bien le verlan (« à donf ») et l’anglicisme familier (« dope ») que le moyen français (« emmi », « ire »), des formes graphiques chères à Queneau (« xa », « steu ») ou qui évoquent des prononciations dites populaires avec accentuation du [e] en fin de mot (« ça dou / Bleu »), des formules propres à la ballade (« Prince si… »), etc. Bref, c’est toute la langue qui est en émoi, et pour que les emprunts à l’anglais apparaissent dans leur pauvreté, Christian Prigent introduit dans La Vie moderne des fragments de latin — souvent ; reprenant même pour titre du premier poème, dans la séquence « la santé », la formule de Descartes, « larvatus prodeo » —, d’allemand, d’italien, d’espagnol — citant alors Thérèse d’Avila.

    Le discours critique se construit aussi à partir d’un prélèvement de matériaux qui, sortis de leur contexte (la petite annonce) et légèrement modifiés, deviennent une charge : comment entendre ce qu’est l’amour quand on lit ceci :


    Moi debout costume anthracite vous as
    Sise et féline oh ce sourire si as
    Sassin sans retenue sur 3 w

    Vudans le métro point com on se télé

    Phone ?


    Dans certains cas, la satire passe simplement par le descriptif de ce qu’annonce le titre du poème ; ainsi pour (Auschwitz Tour), dans la séquence consacrée à la culture, les quelques éléments retenus suffisent pour dire ce qu’est la marchandisation de l’horreur 4. C’est encore « le monde vrai » que celui de « wiki cul / Ture » ou celui de la proposition d’élevage dans chaque foyer d’un porc — « et chacun son azote ». On lira dans la même séquence sur la gastronomie, sous le titre ironique (hippisme, histoire & gastronomie), un rappel de ce qu’est Poutine :


    ça / Vous ravigote l’idéologie : mords
    Poutine en treillis torse à poil sur roncin
    Sibérien car c’est du steak de russe mort
    Sous sa selle ou hachis tchétchène au cumin.


    Ces quelques exemples pour montrer que Christian Prigent, comme dans ses précédents livres, appelle un chat un chat et poursuit le lent travail pour transformer les représentations qui nous sont proposées, ici dans la presse. On pourra trouver que ses vers se rapprochent souvent de vers de mirliton : on a reproché la même chose à Queneau… Ils sont d’une grande efficacité pour dire dans la parodie quelque chose des ruines d’une société dominée par « le marché ».



    Tristan Hordé
    D.R. Texte Tristan Hordé
    pour Terres de femmes




    ___________________________
    1 Parmi d’autres essais, on lira « Morale du cut-up » dans Une erreur de la nature, P.O.L, 1996.
    2 L’archive e(s)t l’œuvre e(s)t l’archive, « Le lieu de l’archive », Supplément à la Lettre de l’IMEC, 2012. Cet essai a été écrit par Christian Prigent à l’occasion du dépôt de ses archives à l’IMEC.
    3 Christian Prigent, Une erreur de la nature, op. cit., page 10.
    4 La critique de Christian Prigent, condensée en douze vers, a une force analogue à la page sur le même sujet, « Le tourisme à Auschwitz », de Georges Didi-Huberman dans Écorces (éditions de Minuit, 2011).





    CHRISTIAN PRIGENT


    Christian Prigent. NB
    Source



    ■ Christian Prigent
    sur Terres de femmes

    Il particolare | « cahier Christian Prigent » (note de lecture de Tristan Hordé)



    ■ Voir | écouter aussi ▼

    → (sur le site de la mél [Maison des écrivains et de la littérature)]
    une fiche bio-bibliographique sur Christian Prigent
    → (sur Recours au poème)
    Rencontre avec Christian Prigent (propos recueillis par Frédéric Aribit au lendemain de la publication de La Vie moderne)
    → (sur le site de France Culture)
    « La poésie, pour quoi faire » (séminaire de la mél : Pierre Vilar et Benoît Conort reçoivent Christian Prigent. Enregistrement du 17 novembre 2010)





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  • Il particolare | « cahier Christian Prigent »

    Il particolare,
    art littérature théorie critique, n° 21 & 22,
    « cahier Christian Prigent »,
    Marseille, décembre 2009.



    Lecture de Tristan Hordé




    Particolare 2
    Source





    « FACE AU CHAOS DU MONDE »




        La revue Il particolare, outre un sommaire varié, présente dans chaque livraison un cahier substantiel voué à un écrivain ou à un peintre. Encadré par des textes d’Hervé Castanet, Éric Clémens, Guido Cavalcanti, Christian Tarting, etc., le cahier Christian Prigent (près de 150 pages) est le second à lui être consacré *. Il comprend des études générales ou centrées sur un livre, des poèmes inédits et un entretien avec Roger-Michel Allemand, à quoi s’ajoutent des croquis de Christian Prigent, des dessins de Charles Pennequin et de Jean-Luc Poivret, une photographie de Vanda Benes et une bibliographie.

        L’œuvre de Christian Prigent pourrait paraître un patchwork tant il pratique des genres variés, le roman et la poésie, l’essai et l’entretien, la chronique, le livre pour la jeunesse, un album accompagné de ses dessins, le tout augmenté de presque trente ouvrages illustrés par des peintres. Cependant, et les études rassemblées ici le disent chacune à leur manière, l’œuvre est une. L’écrit théorique n’est en rien séparé de la poésie, ici et là il s’agit chaque fois de rompre avec les idées reçues ressassées dans des formes convenues, rassurantes qui aident à vivre le « chaos du monde » et, comme les images de la télévision, ont pour fonction de « déréalise[r] la singularité de l’expérience du parlant. » (Sophie Simon, p. 127)

        Il  est  toujours  possible  d’accumuler  des  documents,  de  relever  des témoignages, de collationner des faits divers, de réunir des photos, des reproductions, etc. : à partir de ces matériaux, on pourra créer un effet de réel. C. P. considère, lui, qu’on est alors loin de la réalité d’une vie, inatteignable même en construisant un dossier qui semble solide. Il n’existe que des relations déréalisées, sans lien avec l’expérience du sujet véritablement escamoté. Nous passons notre vie avec des fictions que nous élaborons (Muriel Pic), que nous finissons par croire être « une vie »— qui comblent le temps entre « Hier je suis né, demain je meurs ». C. P. met à nu les procédés qui donnent l’illusion du vécu, joue avec virtuosité de « tout l’éventail rhétorique, dans la variété de ses tons, du comique au pathos, et de ses effets, accélération ou décélération. » (Agnès Disson, p. 145) et pose sans cesse la question du rapport de l’écrit à la réalité.

        Par un travail continu de régénération, chaque livre tente de répondre à la question « comment inventer des formes ? » (Alain Farah) et, pour cela, de « maintenir quelque chose de l’énergie des commencements, rester un enfant : joueur, étonné, irrésolu, inaccompli, insaisissable — tout en étant aussi le contraire de cet enfant : rationnel, froid, cultivé, technique et tactique » (C. P., p. 85). S’il est impossible de restituer le réel, de le « re-présenter », c’est bien qu’aucun travail dans la langue ne permet un rapport immédiat avec le monde et le travail de la forme vise à mettre au jour cette impossibilité. Poésie, fiction ou essais « point[ent] le réel du manque, le vide embrayeur de désir » (Sophie Simon, p. 127). Pour C. P., il y a bien une lutte à mener du côté du langage, de la vie symbolique, c’est pourquoi par exemple les 104 slogans pour le Cent Quatre**, ensemble de brefs slogans malmenant parfois le lecteur comme l’écrivain (« Enfumez les œuvres ! »), ont été écrits « pour fouetter à nouveau la croyance que les mots disent les choses » (Bénédicte Gorrillot, p. 185).

        Il faut partir de « ce que notre lien social contemporain, placé sous la houlette du capitalisme et de la science, impose comme impératif de jouissance via la multiplicité des objets de consommation. » (Sophie Simon, p. 123), impératif porté et répandu par la quasi-totalité des discours. Comment briser le carcan de ces représentations convenues et, de cette manière, faire que l’écrit ait un rôle émancipateur, si maigre soit-il ? Les inédits qui ouvrent le cahier, sous le titre « Le monde moderne (poèmes de circonstance) », dans le prolongement de Météo des plages*** suggèrent ce que peut être la mise en cause des « discours positifs ». Dans ce travail où « c’est le complexe formel qui fait sens » (C. P.), Christian Prigent mêle les langues (tout schuss, ciao bella, no touch, etc.), les parlers (cocotter, mecton, etc.), multiplie les jeux phoniques (« […] sous crépitement actua / Lisé (zzz zzz zzz les réseaux & zéro » ; « Off ! On fait dans l’ethnique bariolé / Là ? Si doré mis à patiner ce lé / De cuir […] », « […] Trash). Crache (ou crashe) toi sale au bas du pad / Dock [ …] » ; etc.), les mots valises (youtubiquité, trempasteuriser), les néologismes (customise), bricole la coupe des mots pour la rime, jusqu’à gêner la lecture (Toi aussi hip hip ô si sexy hype / Hourra ras dépoilée mais non hasbeen aïe ! (p / iercée c’est hier c’est passé […] »). Voilà bien 14 poèmes de trois quatrains rimés qui donnent à comprendre, de manière jubilatoire, que « la langue ne dit rien du réel ni de soi » (Bénédicte Gorrillot).

        Il faudrait reprendre plusieurs contributions de ce cahier, qui étudient la complexité de l’écriture (Samuel Lequette, pour les essais, Muriel Pic) et son rythme (Pascal Commère), les rapports avec l’œuvre de Louis Guilloux (Fabrice Thumerel), la relation à l’oral (Jean-Pierre Bobillot), les choix éthique et politique (Agnès Disson, Bénédicte Gorrillot). Il faudrait suivre les analyses relatives au corps sexué, au symbolique entreprises à partir de Lacan par Sophie Simon et Hervé Castanet qui conclut : « je l’admire aussi pour cela : qu’on ne sait pas ce qu’est un corps vivant sinon que cela jouit […] et que cette jouissance justement est sans image ». L’ensemble du cahier incite à relire Christian Prigent, aussi bien le poète (Météo des plages, P. O. L, 2010) que le romancier (Demain je meurs, P. O. L, 2007) ou que l’essayiste (Le Sens du toucher, Cadex, 2008, et Quatre temps, entretiens avec Bénédicte Gorrillot, Argol, 2008).



    Tristan Hordé
    D.R. Texte Tristan Hordé
    pour Terres de femmes




    _______________
    * Les nos 4 & 5 comportaient des textes de Christian Prigent, Jean-Luc Nancy, Éric Clémens, Philippe Beck, etc., un entretien avec Hervé Castanet, la correspondance avec Pierre Le Pillouër, Lucette Finas, les couvertures et affiches de TXT, 1969-1979, et une bibliographie.
    ** Le CentQuatre, établissement culturel fondé par la Mairie de Paris en 2008, est situé au 104 de la rue d’Aubervilliers (XIXe arrondissement), dans le bâtiment qu’occupaient les anciennes Pompes funèbres de Paris.
    *** P.O.L éditeur, 2010.





    CHRISTIAN PRIGENT


    Christian Prigent. NB
    Source



    ■ Christian Prigent
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    La Vie moderne (note de lecture de Tristan Hordé)



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    → (sur Lettre(s) de la magdelaine)
    il particolare 21 & 22, dossier Christian Prigent
    → (sur Recours au poème)
    Rencontre avec Christian Prigent (propos recueillis par Frédéric Aribit au lendemain de la publication de La Vie moderne)
    → (sur le site de France Culture)
    « La poésie, pour quoi faire » (séminaire de la mél : Pierre Vilar et Benoît Conort reçoivent Christian Prigent. Enregistrement du 17 novembre 2010)





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