Étiquette : Collection PO&PSY


  • Rutger Kopland | [Matins au bord de la rivière]



    [MORGENS AAN DE RIVIER]




    Morgens aan de rivier, morgens waarin
    hij nog lijkt te overwegen
    waarheen hij die dag
    weer zal gaan,

    of hij diezelfde hevige bewegingen
    zal maken als altijd,
    of niet meer,

    of zijn deze eindeloze aarzelingen
    de lege gebaren van iemand
    die al niet meer bestaat,

    en zich heeft neergelegd

    bij wat hij is, tussen zijn oevers,
    in het zinloze spoor
    dat hij groef.







    [MATINS AU BORD DE LA RIVIÈRE]




    Matins au bord de la rivière, matins où
    elle semble encore se demander
    où elle ira encore
    ce jour-là,

    si elle fera comme toujours
    les mêmes mouvements vifs,
    ou non,

    ou si ces oscillations sans fin
    sont les gestes vides de quelqu’un
    qui déjà n’existe plus,

    et s’est résigné

    à ce qu’il est, entre ses rives,
    dans le vain sillon
    qu’il a creusé.



    Rutger Kopland, « Drentsche Aa », I, Cette vue [Dit uitzicht, Van Oorschot b.v., 1982], édition bilingue, éditions érès, Collection PO&PSY, 2019, pp. 44-45. Poèmes traduits du néerlandais par Jan H. Mysjkin et Pierre Gallissaires. Dessins de Jean-Pierre Dupont.





    Kopland montage




    RUTGER KOPLAND


    Rutger Kopland portrait
    Source




    ■ Voir aussi ▼


    → (sur le site des éditions érès)
    une notice biographique sur Rutger Kopland
    → (sur le site des éditions érès)
    la page de l’éditeur sur Cette vue





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  • Franck Villain | [l’invisible]


    Invisible Guidu 2

    GÁBOR ÖSZ, Space Monochrome, Room A1, 2006
    galerie Loevenbruck, Paris
    Source








    [L’INVISIBLE]




    l’invisible

    dans ta chambre
    rien ne court
    ne perfore
    ne trace

    dans le bol de l’œil
    voix sans trame
    mots sans
    prise

    ce qui ne
    bouge
    pas

    et remue

    le silence

    (intuition)





    long,

    large,

    lent,

    dans ta chambre,
    une vie, au ralenti

    ton corps, dans
    le silence des
    formes

    un sentir qui
    ne sait
    pas

    ce qui vibre
    et te place
    dans
    (présence)





    dans : ce buisson
    qui insiste sur le
    silence

    comme si des yeux te fixaient
    dans une langue à
    défricher

    les mots flairaient leur socle
    cherchent de quoi
    remplir

    l’œil fouille
    bol vide
    rien

    il faudrait du vent
    pour déranger
    ce calme
    (niche)




    Franck Villain, « 01.03.2017 » (3, 4, 5), Saisi par l’hiver, éditions érès, collection Po&Psy princeps, 2020, s.f. Avec une linogravure de Nicolas Poignon.






    Franck Villain  Saisi par l'hiver



    FRANCK VILLAIN


    Franck Villain
    Source




    ■ Voir aussi ▼


    → (sur le site des éditions érès)
    une notice biographique sur Franck Villain
    → (sur le site des éditions érès)
    la page de l’éditeur sur Saisi par l’hiver





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  • Francesco Scarabicchi | Sixième prélude



    SESTO PRELUDIO



    Come discreta e intatta
    alla quiete d’un mese
    a sé m’attrasse
    l’ora del pomeriggio

    di pietre e vie infinite
    e un vento d’aria
    a sponda d’ancoraggio
    dove il vento finisce,

    nell’eterna stagione
    d’alba ferma,
    immobile sui rami
    e sulle cose.




    Francesco Scarabicchi, Il prato bianco, l’Obliquo, 1997 ; reed. Giulio Einaudi Editore, Collezione di poesia 442, 2017, pagina 91.






    Francesco Scarabicchi  Il prato bianco bis








    SIXIÈME PRÉLUDE


    Comme discrète et intouchée
    par la quiétude d’un mois
    vers elle m’a attiré
    l’heure de l’après-midi

    de pierres et de voies infinies
    et un souffle d’air
    au bord de mouillage
    où le temps finit,

    dans l’éternelle saison
    d’aube figée,
    immobile sur les branches
    et sur les choses.




    Francesco Scarabicchi, « Ombres », Un oubli de neige, dessins de Miloš Cvach, éditions érès, Collection Po&Psy, 2020, page 56. Traduit de l’italien par Danièle Faugeras & Pascale Janot.





    Francesco Scarabicchi  Un oubli de neige




    FRANCESCO  SCARABICCHI


    Francesco Scarabicchi portrait





    ■ Francesco Scarabicchi
    sur Terres de femmes


    [Sarai di me l’unica luce ancora] (extrait de L’esperienza della neve)[+ une notice bio-bibliographique]




    ■ Voir aussi ▼


    → (sur le site des éditions érès)
    la fiche de l’éditeur sur Un oubli de neige
    → (sur Terre à ciel)
    une lecture d’Un oubli de neige par Hervé Martin





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  • Apirana Taylor | La terre au-delà du fleuve du temps




    Pepetuna 2
    Source






    THE LAND BEYOND THE RIVER OF TIME




    The land beyond the river of time
    needs water the giants are thirsty
    the dwarfs are dry
    the witches have blocked the river
    the wizards have drunk the wine
    the fairies have been killed
    the stars do not shine
    the wind has lost its voice
    let the
    patupaiarehe* flow
    bringing water from the spring
    so we may laugh and dance once more

    so the tree may sing






    LA TERRE AU-DELA DU FLEUVE DU TEMPS




    La terre au-delà du fleuve du temps
    a besoin d’eau les géants ont soif
    les nains sont desséchés
    les sorcières ont barré la rivière
    les magiciens ont bu le vin
    les fées ont été tuées
    les étoiles ne brillent pas
    le vent a perdu sa voix
    laissez couler le patupaiarehe*
    qui apporte l’eau de la source
    afin que nous puissions rire et danser encore une fois

    afin que l’arbre puisse chanter


    Apirana Taylor, Pepetuna**, poèmes traduits de l’anglais (Nouvelle-Zélande) et du māori par Manuel Van Thienen et Sonia A. Protti, peinture de Germain Roesz, éditions érès, collection PO&PSY, 2019, pp. 74-75.


    ___________________
    *patupaiarehe : dans la mythologie māori, être surnaturel à peau claire, habitant les forêts profondes et les sommets des montagnes souvent hostiles aux humains.
    **pepetuna : papillon de nuit endémique de l’île du nord de la Nouvelle- Zélande. Il est vert et son envergure atteint 15 cm.







    Pepetuna





    APIRANA   TAYLOR


    Apirana Taylor photo  jean-Louis Goodall
    Ph. : Jean-Louis Goodall
    Source




    Apirana Taylor, né en 1955 à Wellington (Nouvelle-Zélande), est un écrivain māori et pākehā (européen). Poète, scénariste, romancier, nouvelliste, conteur, acteur, peintre et musicien, il voyage sur le territoire néo-zélandais et au-delà (Inde, Europe, Colombie…) en qualité de poète et de conteur.




    ■ Voir aussi ▼


    → (sur le site des éditions érès)
    une notice bio-bibliographique sur Apirana Taylor






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  • Sándor Weöres | Les fleuves





    Sandor GuiduPh., G.AdC







    A FOLYÓK




    A folyók egymásba hangzanak
    És egymás körül látszanak
    Elhagyva saját alkonyukat
    A hontalan pályán
    A megfoghatatlan ügetésen
    Most és még sokáig.








    LES FLEUVES




    Les fleuves résonnent l’un dans l’autre
    paraissent s’entrelacer l’un l’autre
    abandonnant leur propre déclin
    sur un champ d’exil
    sur un galop imprenable
    maintenant et pour longtemps encore.




    Sándor Weöres, lányok, lepkék, fellegek | filles, nuages et papillons, éditions érès, Collection Po&psy princeps, 2019. Poèmes choisis et traduits du hongrois par Cécile A. Holdban. Encres d’Annie Lacour.







    Weores eres





    SÁNDOR WEÖRES


    Sandor Weores
    Source



    ■ Sándor Weöres
    sur Terres de femmes

    Infinitivus (poème extrait de Ének A Határtalanról [Chant sans limite])
    Rongyszőnyeg (14) [+ une notice bio-bibliographique rédigée par Cécile A. Holdban]





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  • Rabih el-Atat | [dans l’émail de la tasse une fissure]




    Mur-separe-mexique-etats

    «dans l’émail de la tasse une fissure
    m’aide à contempler
    le cercle de mon enfance »







    [DANS L’ÉMAIL DE LA TASSE UNE FISSURE]




    dans l’émail de la tasse une fissure
    m’aide à contempler
    le cercle de mon enfance



    […]



    la vie est un insecte qui meurt
    dans la toile d’une araignée
    morte



    […]



    un murmure
    donne couleur
    au vide



    […]



    en même temps
    à la source et à l’embouchure
    le fleuve



    […]



    au bout du gant rapiécé
    un fil
    me relie à ma mère




    Rabih el-Atat, humeurs vagabondes, édition bilingue, éditions érès, Collection PO&PSY princeps, 2019. Poèmes traduits de l’arabe par Antoine Jockey. Dessins d’Odile Fix.






    Rabih el-Atat




    _________________
    NOTE d’AP : cet ouvrage est disponible en librairie à partir du 14 mars 2019.





    RABIH-EL-ATAT





    ■ Voir aussi ▼

    → (sur le site des éditions érès)
    la fiche de l’éditeur sur humeurs vagabondes de Rabih el-Atat





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  • Amir Or | Déjà là




    OR
    Image, G.AdC







    DÉJÀ LÀ



    Matin, le monde est déjà là ;
    arrivés ensemble nous sommes
    sur la ligne de départ,
    enfants d’un instant
    dont je suis le nom.







    FLORAISON



    Un Éros de floraison papillonne à ma fenêtre. Entre les bougainvilliers, il me dit : toi non plus tu n’échapperas pas au printemps des créatures. Et moi, noyé de nectar, je lui ouvre une fois de plus, à cette abeille industrieuse !






    MOMENT



    Qui peut décrire ce moment ?
    Moi assis là solitaire
    à regarder tout sans mots :
    le miel en suspens dans l’air, le vert partout.
    Seule l’unique mouche de la pensée
    survole cet Éden du matin.




    Amir Or, « Poèmes du matin » in Entre ici et là, édition bilingue, éditions érès, Collection PO&PSY princeps, 2019. Poèmes traduits de l’hébreu par Michel Eckhard Elial. Dessins de Sylvie Deparis.






    Amir Or  Entre ici et là



    _______________________
    NOTE d’AP : cet ouvrage est disponible en librairie à partir du 14 mars 2019.





    AMIR OR


    Amir Or
    Source




    ■ Voir | écouter aussi ▼

    → (sur le site des éditions érès)
    une notice bio-bibliographique sur Amir Or
    → (sur le site des éditions érès)
    la fiche de l’éditeur sur Entre ici et là d’Amir Or
    → (sur le site des éditions Levant)
    Amir Or lit son poème « Amour sorcier » au festival Voix Vives de Méditerranée en Méditerranée (Sète, juillet 2016)





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  • Ashur Etwebi | Sous le citronnier lunaire



    [SOUS LE CITRONNIER LUNAIRE]



    Sous le citronnier lunaire
    Les tranches rouges de pastèques
    Se livrent aux becs des oiseaux assoiffés



    L’oiseau n’a que le ciel
    Le jour n’a que la parole
    L’étoile n’a que la nuit
    Les ronces n’ont que le mur
    Le vieil adorateur n’a qu’un semblant de sagesse



    Un pied dans le sable et l’autre dans l’eau
    Ainsi le poème échappe à sa première mort

    Une main dans le feu et l’autre dans l’air
    Ainsi la mélodie échappe à sa première mort

    D’un univers entièrement nu
    Naît la poésie




    Ashur Etwebi, Le Chagrin des absents, éditions érès, Collection Po&psy, 2018, s.f. Poèmes traduits de l’arabe (Libye) par Antoine Jockey. Dessins de Yahya Al-Sheikh.






    Ashur Etwebi






    ASHUR ETWEBI

    Ashur Etwebi Portrait
    Source



    ■ Voir aussi ▼

    → (sur le site des éditions érès)
    la fiche de l’éditeur sur Ashur Etwebi




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  • 11 avril 2015 — Printemps | Sandrine Cnudde, Patience des fauves

    Éphéméride culturelle à rebours



    M1603         11 avril — PRINTEMPS




    Un prix pour le pain,
    un prix pour les affiches,
    un pour le péage de l’autoroute,
    le granulé pour le poêle,
    un prix pour les chaussures du petit,
    un prix pour le kiné qui te répare l’épaule,
    et toi, le poète, tu coûtes combien ?
    Tu le chiffres comment, le kilomètre à pied,
    le vers qui te réveille la nuit,
    la question qui te brûle le cerveau pour bien la formuler,
    l’élagage de phrase, au mètre cube ?
    Personne ne veut payer l’immatériel ? Eh bien matérialisons !
    Encartons les poèmes, roulons les rimes, ficelons les fiches de lecture de nos paysages intérieurs : je me ferai colporteur. À petits gestes économes, à petits pas précieux, porterai la parole des poètes jusque chez vous. Une pièce suffira, on se débrouille déjà comme ça, et la retraite se fera à l’ombre des vautours.
    Allons voir le code ROME de cette étrange activité : M1603. Parfait ça sonne comme une machine gun à la Belleveaux. J’ai du pain sur la planche, d’autant que le TMT ne pourra bientôt plus me le payer, parce que la ville de Marvejols coule à pic, érodant tous les pans des actions sportives, sociales et culturelles. Mais je suis sûre que l’imagination va innover avec force en ce pays de liberté et de résistance. Après tout, la Bête du Gévaudan, c’est de l’intérieur qu’elle fut terrassée.
    Aujourd’hui j’emporte un peu la tristesse de mes amis. Quand je reviendrai, je compte bien l’avoir transformée.



    29/03/2015 Élections départementales : la gauche perd le Nord / le Pas-de-Calais est en vigilance orange « vents violents » / 4 randonnées pyrénéennes sont désormais accessibles en mode immersion sur Google Street View 30/03/2015 L’État islamique renouvelle sa revendication de l’attaque du musée du Bardo à Tunis / Une route est en construction dans les Alpes pour faciliter les recherches suite au crash de l’A320 provoqué par un pilote suicidaire 31/03/2015 Des plongeurs trouvent 25 statuettes de la Vierge dans le canal de Roubaix / Deux énormes tempêtes balayent le nord de l’Europe/ Personne n’a encore gagné les 73 millions d’euros de l’Euromillions 06/04/2015 L’Inde commande 36 avions de guerre à la France / 150 dauphins s’échouent sur une plage au Japon/ Dans l’Yonne ; organisation du premier speed-dating spécial agriculteurs 08/04/2015 Le magazine Fluide glacial fête ses 40 ans et rend hommage à Charlie hebdo / Lors d’une commission publique à Washington, la NASA affirme que l’humanité est proche de déceler la présence d’une vie extraterrestre / Nouveau pic de pollution à Paris 11/04/2015 Au Panama, poignée symbolique entre Barack Obama et Raul Castro / Une nonne tibétaine s’immole par le feu en refus de placer le drapeau chinois sur le toit de son monastère / Un os de babouin est identifié parmi les 89 os du squelette de Lucy



    Sandrine Cnudde, Patience des fauves, Réseau d’affûts en territoire poétique, Collection Po&psy a parte, éditions érès, 2017, pp. 98-99.






    Sandrine Cnudde  Patience des fauves
    SANDRINE CNUDDE


    Sandrine_Cnudde

    Source



    ■ Sandrine Cnudde
    sur Terres de femmes

    [Je sais que parfois la flamme vacille](extrait d’Habiter l’aube)
    Habiter l’aube (lecture d’AP)
    Gravité/Gravedad (lecture d’AP)



    ■ Voir aussi ▼

    le blog de Sandrine Cnudde
    → (sur Chemins d’étoiles)
    une fiche bio-bibliographique sur Sandrine Cnudde
    → (sur le site des éditions érès)
    la fiche de l’éditeur sur Patience des fauves de Sandrine Cnudde






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  • Kenneth Rexroth | [Once I shone afar]


    Kenneth
    Ph., G.AdC







    [ONCE I SHONE AFAR]




    LII


    Once I shone afar like a
    Snow-covered mountain.
    Now I am lost like
    An arrow shot in the dark.
    He is gone and I must learn
    To live alone and
    Sleep alone like a hermit
    Buried deep in the jungle.
    I shall learn to go
    Alone, like the unicorn.



    Kenneth Rexroth, The Love Poems of Marichiko, New Directions Publishing Corporation, New York, NY 10011, 2003.







    [AUTREFOIS JE SCINTILLAIS AU LOIN]




    LII


    Autrefois je scintillais au loin comme une
    Montagne enneigée ;
    Maintenant je suis perdue comme
    Une flèche décochée dans le noir.
    Il est parti et je dois apprendre
    À vivre seule et
    À dormir en ermite
    Ensevelie au plus profond de la jungle.
    J’apprendrai à aller
    Seule, comme la licorne.



    Kenneth Rexroth, Les Poèmes d’amour de Marichiko, éditions Érès, collection PO&PSY princeps, 2016, s.f. Édition bilingue. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Joël Cornuault, dessins de Katsushika Hokusai.






    Rexroth (pochette)







    KENNETH REXROTH


    Kenneth-rexroth
    Source



    ■ Voir aussi ▼

    → (sur le site New Directions)
    une page sur Kenneth Rexroth
    → (sur le site des éditions Érès)
    une page sur Kenneth Rexroth





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