| PATRICIA CASTEX MENIER
→ (sur le site des éditions L’Amourier) une fiche bio-bibliographique sur Patricia Castex Menier |
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| PATRICIA CASTEX MENIER
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[VOILÀ] Voilà / Il ne sait plus où il a lu que les hommes âgés pourraient être des explorateurs mais il voit bien que chaque heure chaque moment sont envahis pour lui d’imperceptibles métamorphoses et depuis qu’il a abandonné toute ambition de réussir il éprouve un peu moins de fatigue à regarder le tracé brusque des oiseaux quand il rencontre cet autre bleu même pas bleu que la mer dans son œil aplatit puis renverse et puis l’été et les beaux jours d’hiver encore Il se promène s’enfonce un peu dans le sable des dunes hasardant son piètre corps sous l’air qui penche en charpentes laiteuses / Il redevient heureux les muscles de ses paupières battent à grands coups |
| GEORGES GUILLAIN
→ six août | Georges Guillain, Compris dans le paysage → Que ce lieu pour rester (extrait d’Avec la terre, au bout) → [Novembrer tout y revient patauger] (autre extrait d’Avec la terre, au bout) → [Voilà que tu es devenu poreux] (autre extrait d’Avec la terre, au bout) → Tant que nous sommes (extrait d’Un bouquet pour les morts) ■ Voir aussi ▼ → (sur Terres de femmes) Camille Loivier, Il est nuit (lecture de Georges Guillain) → (dans la Poéthèque du site du Printemps des Poètes) une fiche bio-bibliographique sur Georges Guillain → (sur le site du Castor Astral) la fiche de l’éditeur sur Parmi tout ce qui renverse |
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[ME VOICI À LA PORTE DU JOUR LE PLUS LONG]
Me voici à la porte du jour le plus long Là où il fait si clair en moi Ma maison refuse l’évidente clarté séculaire Qui sépare l’humanité en portions inégales L’humanité si divisée si malmenée Et transparente Comme celle dont j’ai hérité Par la faute de ma peau invisible À force d’être visible Cette peau qui m’a tout donné Cette peau dont je suis si fière Ma peau de femme qui n’en fait Qu’à sa tête Une tête qui n’est qu’une infime partie de moi Tanella Boni, « Mémoire de femme » in Là où il fait si clair en moi, Éditions Bruno Doucey, Collection « L’autre langue », 2017, page 39. |
| TANELLA BONI Source ■ Tanella Boni sur Terres de femmes ▼ → Le détail des choses ■ Voir aussi ▼ → (sur le site l’IEA de Paris) une notice bio-bibliographique sur Tanella Boni → (dans la Poethèque du site du Printemps des Poètes) une notice bio-bibliographique sur Tanella Boni → (sur le site des éditions Bruno Doucey) la fiche de l’éditeur sur Là où il fait si clair en moi |
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| CAROLINE SAGOT DUVAUROUX
→ [La poésie ne traduit pas] (extrait du Livre d’El d’où) → (dans la galerie Visages de femmes) Le silence serait-il l’enjeu de la parole ? (extrait du Livre d’El d’où) → [Baie](extrait de Canto rodado) → [Être serait-il le reflet d’une hypothèse… ?] (extrait de ’j) → L’eau puissante ? (extrait de Aa Journal d’un poème) → Le Buffre (lecture de Tristan Hordé) → [Je dissone] (extrait de L’Herbe écrit) → Mais avant (extrait du Buffre) → Le Vent chaule (lecture d’AP) ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur le site José Corti) la page consacrée à Un bout du pré, de Caroline Sagot Duvauroux |
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AU LOINTAIN D’EXISTER NOUS NOUS JOIGNONS De l’herbu de la langue émerge le NON. Trois lettres palindromes pour s’ériger contre. Pour dire la résistance. Un mot hérité de longue date depuis la lointaine enfance. Un NON qui résonne clair dans la mémoire et rejoint la phrase-clé qui irrigue de bout en bout le dernier recueil de Claude Ber : Il y a des choses que non. L’enfant d’alors ne comprenait pas toujours le sens de cette phrase lancée dans sa langue rugueuse par la grand-mère paysanne pour ponctuer son discours. L’enfant comprendrait plus tard. C’est ce que disait aussi l’aïeule à sa petite fille qui lui posait des questions. « — Ma fille, répond-elle, il y a des choses que non. Tu ne sauras peut-être pas toujours à quoi dire oui, mais sache à quoi dire non. » Résister donc. L’aïeule savait de quoi il retournait. Elle était entrée dans la Résistance, tout comme son fils René Issaurat et comme René Char le poète. Ainsi l’histoire personnelle de la poète rejoint-elle la grande Histoire. Et Claude Ber rend ici hommage à ceux qui se sont battu pendant la guerre pour défendre la liberté et lutter contre l’envahisseur. La poète dédie son recueil à « Louise Thaon, FFI n° 180537, paysanne anonyme, qui a dit non et à tous ceux et celles qui, partout, à chaque instant, continuent encore et toujours de dire non. » Ainsi, depuis l’enfance, où régnaient boucs chèvres et vaches des montagnes alpines, menées sous la houlette de la grand-mère Louise, le Non a-t-il fait son chemin et continue-t-il toujours de creuser sans relâche le sillon de la langue, ses tunnels, ses rivières, ses filons qui ne demandent qu’à refaire surface. La poète Claude Ber sait ce travail de forage qui la conduit en des lieux multiples et jusqu’au fin fond des mers pour exhumer dans sa pêche aux mots les noms de poissons oubliés de tous et ramener dans ses filets « Ophiura les bras grêles, Acanthopsis le long nez, Brachygobius belle abeille, Percula le clown, Pogonias le tambour, Ductor le pilote »… et tant d’autres qu’elle convie à rejoindre la troupe en lançant : « venez les noms c’est nous ! Et de loger tous les univers à la même enseigne en écrivant : « La torche du langage brûle aussi sous les vagues. Dans le pétillement acide du désert, la bruyère des landes, la tiédeur des mangroves. Sous le lac d’où jaillit l’épée chevalière. Dans le tunnel qui nous relie au rien. Trou vacant du nom évacué. » La langue de la poète perce cheville fore sonde crache invective fulmine. Elle est « […] la langue
résistante
la langue consistante
la substantifique langue de la moelle des mots et des morts
où résiste la langue au mirador
où résiste la langue à l’obscénité de transparence
où résiste la langue à l’asservissement
où résiste la langue à l’avilissement
où résiste la langue sous la dent
et tient ferme le poème en bouche dans la langue du bouc
qui broute le chardon dur langue de bouc et de boue » Lorsqu’il s’agit d’évoquer les siens, leur histoire, leurs luttes, leurs conseils, la langue se fait fidèle, attentive à se saisir des parlers de sa famille : « — Fais attention ma fille. Il faudra faire marcher ta cervelle. Les choses ne sont jamais simples. Il faut être vigilant. Veiller bien. Et d’abord sur soi-même. » Ou encore : « J’ai combattu une idéologie non un peuple, fillette. Le pire peut naître en tous. En chacun de nous. Sois vigilante. Je te fais confiance. Veille bien. » Ou plus loin, dans « Je ne sais l’Algérie que d’oreille » : « — Fais attention, fillette. Les victimes peuvent aussi devenir des bourreaux. Et même de soi, il ne faut pas se vanter d’être sûr. » Elle se fait tendre, la langue, lorsqu’il s’agit de faire revivre les paysans, gestes et mœurs de jadis dans les montagnes, odeurs, parfums petits métiers d’antan à jamais disparus, objets de la vie courante, leurs reflets, leur mémoire. Ainsi la poète n’hésite-t-elle pas à rameuter dans de nombreux flash-back, les souvenirs qui l’ont forgée et nourrissent aujourd’hui la poésie engagée (et enragée) d’Il y a des choses que non. « On ne dit jamais qui nous sommes », écrit Claude Ber dans la section de « L’Inachevé de soi ». Sans doute. Mais il n’est pas pensable (du moins pour la lectrice que je suis) d’écrire un tel recueil sans dévoiler tant soit peu une part de soi-même.
De section en section — sept au total —, Claude Ber maintient le lecteur hors d’haleine et le conduit à travers sa langue rebelle. Elle se penche et rassemble « le trésor éparpillé » qu’elle reconstitue dans une langue qu’elle fait saliver en bouche, depuis « Le livre la table la lampe », texte inaugural jusqu’à « Je marche », texte final, en passant par « Célébration de l’espèce »/ « Je ne sais l’Algérie que d’oreille »/« L’inachevé de soi »/ « Lisant Lucrèce »/« Tous tant que nous sommes ». Ce sont mots qui roulent s’abîment foisonnent se burinent se barattent. Faisant surgir au cœur d’une métaphore filée savoureuse qui prend ses racines dans le monde de l’enfance et du père, une définition personnelle de la poésie : « Il faut sac à dos pour un bivouac si précaire qu’est vivre. À ce déjeuner sur l’herbe d’une vie j’ai fait de poésie un plat de résistance qui peut sembler bourrative pitance, estouffa babi en patois alpin des Francs-Tireurs et que je traduis poésie égale maximum de sens sur minimum de surface ration de survie pour des temps de disette mentale. » Et un peu plus loin dans le même poème de la première section, rendant hommage aux deux René, René le poète et René le père, Claude Ber confie : « Je n’ai vu que le poème et le courage faire pièce au terrible. » La langue, si semblable souvent à un félin lâché en pleine savane, n’en est pas moins savante et rigoureuse. Ensorceleuse, aussi. Les six pages haletantes de « Célébration de l’espèce » en sont un parfait exemple. Texte performance qui tient en suspens dans une sorte de transe ou de cyclone, pour dire l’impuissance à se livrer à pareille célébration. Ce long poème interroge dans ses enroulements ophidiens l’espèce humaine. En proie à ses contradictions multiples, notre espèce choisit la mort par terreur de la mort et, partant, se livre continûment à l’extension généralisée des massacres. « Le cœur de mon espèce est le charnier métaphysique de la mort. » Le final de la section se clôt sur un tourbillon dense dans lequel le mot « espèce », répété trente fois – il ouvre et ferme chaque groupe énumératif construit sur des oppositions – emporte dans un maelstrom qui donne le vertige. Un morceau d’anthologie pour dénoncer les exactions commises par l’espèce dominante qu’est la nôtre. Espèce destructrice s’il en est et difficile à aimer « continûment » sans faillir. Après cette parenthèse sur l’Espèce humaine, Claude Ber reprend le chemin de l’Histoire avec « Je ne sais l’Algérie que d’oreille ». La troisième section du recueil renoue avec les souvenirs familiaux. La poète ici encore rend hommage aux siens qui affichaient ouvertement leur choix d’une Algérie algérienne. À nouveau, l’enfant se trouve confrontée à une complexité qui la dépasse et dont elle ne comprendra que plus tard les rouages et les enjeux. « C’était compliqué pour l’enfant. Il y avait ceux d’ici et ceux qui venaient de là-bas, dont les uns étaient Algériens, les autres Français, il y avait les Fellaghas, les Pieds-Noirs, les Harkis, des noms que j’entendais comme ceux des tribus indiennes de bandes dessinées au milieu d’autres Hurons, Iroquois, Cheyennes ou Apaches. » Et l’adulte de faire chanter, à travers une longue énumération, cette Algérie qu’elle « ne connaît que d’oreille », par le rythme intérieur hérité de l’enfance. Elle rend ainsi hommage à tous ceux et celles de ces ami(e)s, émaillant le poème de leurs noms et mêlant histoire personnelle à l’Histoire. Il y a tant d’histoires qu’il est impossible de les dire toutes. « Il y en a trop pour le si peu que je connais. » Cependant, pareil défi relève du tour de force. La poète, en proie à un sentiment de lassitude, confie toute la difficulté qu’il y a à vouloir rendre compte de l’Histoire. Elle se heurte au caractère vain d’une telle entreprise : « À me livrer à tous les embouts de la parole, je vis dans le silence médian qui la creuse. D’un même mouvement je dis et je tais, j’inscris et j’efface… » La poète rebondit. Et le lecteur retrouve la figure tutélaire de la grand-mère, son caractère haut en couleur, son franc-parler et ses idées sûres, dans la section « Nous tous tant que nous sommes ». C’est à Louise Thaon que Claude Ber doit cette expression qui scandait le discours de l’aïeule libertaire. Paysanne et Résistante, sachant dire Non aux injustices inégalités et tyrannies de son temps, la grand-mère sait aussi rire d’elle-même. Se moquer de son statut de « bonne-à-tout-faire » et « de bonne-à-rien ». Foncièrement rebelle, elle a conscience que rien jamais ne changera, que les pauvres toujours plus nombreux seront condamnés à le demeurer.
Rien décidément ne change. Mais il y a toujours « des choses que Non » ! Dont on sent bien qu’elles taraudent la poète au plus profond ; un bouillonnement intérieur qui atteint le lecteur et l’emporte, en partage, dans une même colère. Les yeux rivés sur le bitume, la poète continue d’avancer. « Je marche ». Elle marche avec, chevillée au corps, la conviction que quelque chose s’est brisé, qui relègue le passé vers un inaccessible que les mots peinent à rejoindre. Tout ce qui a percuté notre monde est de l’ordre de l’impensable. Il s’est produit, écrit-elle dans la très intense section « L’inachevé de soi » « quelque chose de plus inquiet que moi qui me dépasse
halètement anonyme s’essoufflant aussi dans ma poitrine. » Quelque chose comme « un déclin et une douleur » « La déroute de l’esprit. L’ennoiement de la terre. Et une misère de toutes sortes. Mutique et bavarde. Et bavarde la pire d’ici où je vis. Misère du dedans. Riche et lâche. Des débris de crevettes et de crabes crissent sous les semelles. À force de sel crisse aussi dans les yeux… » Comment affronter ce qui dépasse ? Comment surmonter ce qui imprime au corps et au cœur pareille douleur ?
Relire Lucrèce et son De natura rerum. Retrouver à la lumière de sa sagesse ce dédain des dieux, ces rythmes qui scandaient la « délivrance, un comment être heureux au défi de la mort ». Lui emboiter le pas et écrire à sa suite pour dénoncer « l’inéquitable, barbare et pathétique » qui se vit dans un « ici maintenant » inhumain et brisé. Et se laisser porter par « l’obstination d’écrire ». Se fondre dans « l’intensité du détail » qui « apaise ». « Prends l’arrosoir pour que demain ne s’éteigne pas dans le noir si noir d’au-delà de la nuit. L’immensité se cueille au jardin comme les fleurs de courges. » Et même si « vivre n’est accordé que par intermittence », profiter de l’oubli bénéfique qui écarte momentanément la lassitude de vivre et se laisser bercer par la tendresse. « Je passe le bras sur ta nuque. Ta peau est légère. Tes cheveux parfumés.
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| CLAUDE BER Ph.© Adrienne Arth Source ■ Claude Ber sur Terres de femmes ▼ → [Toujours la langue veut dire] (extrait du recueil Il y a des choses que non) → Épître Langue Louve (note de lecture d’AP) → In memoriam (extrait d’Épître Langue Louve) → La mort n’est jamais comme (note de lecture d’AP) → Je dis mer (extrait de La mort n’est jamais comme) → Les mots, le vent, les herbes racontent (extrait de Mues) → Sinon la transparence (extrait du recueil Sinon la transparence) → Vues de vaches (note de lecture d’AP) → Claude Ber, Pierre Dubrunquez, L’Inachevé de soi (note de lecture d’AP) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) le miel à la bouche ■ Voir aussi ▼ → le site de l’écrivain Claude Ber → (sur Recours au Poème) une lecture d’Il y a des choses que non, par Marie-Hélène Prouteau |
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RODOLFO ALONSO
→ (sur Recours au Poème) six autres poèmes issus d’Entre les dents de Rodolfo Alonso |
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GIOVANNI ORELLI (1928-2016) Source ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur viceversalittérature.ch) une notice bio-bibliographique (en italien) sur Giovanni Orelli → (sur RTS, Radio Télévision Suisse francophone) émission Haute définition (7 septembre 2014) – Giovanni Orelli : « Apprendre une langue nationale, un acte de foi ! » |
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Brassaï, Michel Leiris, octobre 1962. Source P PAIX — les passions paissent. PALAIS — la paix des pierres pâles. PANDORA — qui se pendra l’aura ! PARABOLE — parcours habile des mots arables. Labourage boréal… PARADIS — (consonnes dures : P, R, D, comme « perdu » ; voyelles froides : A, I, comme « haï ».) PARESSE — répit : repas de liesse… PARI — Pascal rit. PAROLES — leur rôle est une opale. PASSÉ — face assez basse, tassée ; pâle comme un fossé. PASSE-TEMPS, sape-temps. PASSION — je passe, et je subis désirs, et dérision. PATRIE — tripaille. PÂTURE — nourriture passive : elle pâtit. PAUPIÈRE — aiguière où repose l’eau paisible de l’œil. PAYSAGE — cage de pailles en saillie. PEAU — suppôt, support, des poils ou des plumes ; les pores sont leurs pivots. PELAGE — sur la plage de la peau, le peu d’alpage. PENDULE — empuse de midi ou de minuit, paon ocellé du temps perdu. PÉNIS — que son pêne glisse… PENSÉE — s’épand sans cesse, ou bien s’empèse. PENSER — serpenter. […] POÉSIE (je l’ai choisie pour épousée…)
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| MICHEL LEIRIS Source ■ Michel Leiris sur Terres de femmes ▼ → 18 janvier 1931 | L’Afrique fantôme → 5 avril 1932 | Du carnet de voyage au journal intime → 17 décembre 1934 | Salomé dans L’Âge d’homme de Michel Leiris → Léna ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur pileface.com) Portraits de Michel Leiris (avec des documents d’archives sonores rares) |
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