Étiquette : Couleur Femme


  • Anne-Lise Blanchard | Elle est à marée

    « « «  Anthologie poétique Terres de femmes (70)




    ELLE EST À MAREE
    Ph., G.AdC






    ELLE EST À MARÉE



    Elle est à marée

    basse

    sans odeur

    ni chant

    ni sang qui affabule


    elle s’épuise à

    remonter

    en courant

    un lait de fange

    jusqu’au corps de

    la lettre dont elle ne peut

    dans son résidu

    syllabique

    que tenter d’encore

    tenir la couleur




    Anne-Lise Blanchard

    Texte inédit pour Terres de femmes (D.R.)





    ANNE-LISE BLANCHARD


    Anne-Lise Blanchard
    Source



    ■ Anne-Lise Blanchard
    sur Terres de femmes

    [Combien de joies vivons-nous en une vie ?] (extrait des Jours suffisent à son émerveillement)
    Les jours suffisent à son émerveillement (lecture de Michel Ménaché)
    Éclats
    Le Soleil s’est réfugié sous les cailloux (lecture d’AP)
    [Hurlements sirènes] (extrait du Soleil s’est réfugié sous les cailloux)



    ■ Voir aussi ▼

    le site personnel d’Anne-Lise Blanchard
    → (sur le site du Printemps des poètes)
    une fiche bio-bibliographique de la Poéthèque sur Anne-Lise Blanchard




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  • Françoise Clédat | Je vis une histoire d’amour



    JE VIS UNE HISTOIRE D’AMOUR






    B POUR FRAN-OISE CL-DAT
    Ph., G.AdC



    1



    Je vis une histoire d’amour

    Pas d’autre signe vers où l’on va que
    FATIGUE
    piquer de la tête vieille à la veillée condescend l’enfant quoi d’obscur en si condescendante pitié le trouble ou
    SOLITUDE
    m’allège me dévaste c’est selon je dis à l’ami je dis à rené un jour d’hiver rouler jusqu’au petit lac désert rires et cris entre les troncs cela fut
    m’alourdit d’être encore sans l’être plus
    PRÉSENT le
    réel tête comme une outre les corps s’éprouvent d’avoir éprouvé les sens d’avoir ressenti je dis à rené l’ami
    c’est même c’est autre ma légèreté de vieillir c’est cette histoire que je vis

    Une fin encombre mes mains ce qu’il faut que j’en fasse
    chose
    dans
    mes mains comme partage des eaux
    découpe les eaux bois sombres reflet sombre des bois plus qu’eau la lumière de l’eau
    yeux mi-clos je dis à l’ami
    qu’histoire m’envole sans épaule où me retenir
    sur l’ombre s’avance
    île tranchante lancéole lumineuse jupe de fée n’est pas la
    FIN
    marquée de la fin que jupe mon
    ENVOL

    je vis une histoire d’amour

    Mains ouvertes indécises leur mouvement de tenir
    quoi
    cette chose
    mais qu’elles le doivent perle à leurs branches gris et vieilles mousses tout le
    CIEL
    immense
    piqueté de menu
    comme un front sous l’humide

    je vis une histoire d’amour



    2



    Non intacte du vécu non épargnée
    par lui
    non assujettie
    n’est pas égréner la mince verticale mot à mot recomposant la
    phrase je dis à l’ami je dis à rené je ne peux que doute soudain me poigne plus fulgurant que
    VÉRITÉ

    Quatre jours enfouie
    à peine de sous les décombres à mains nues sortie
    entonne le chant de grâce
    à peine à mains nues une femme de sa bouche le
    CHANT
    jailli

    À peine tous autour
    ― gémissement des mutilés sans morphine
    silence des morts sous les décombres
    Dey o ! M ap rele dey o. Ayiti
    à même les rues

    tous autour
    faisant partie du chant
    le reprenant

    À même les rues à même le deuil ayiti la vie
    mains nues
    jaillie

    Je vis une histoire d’amour est l’amour que je vis







    Cerveau multitude
    et le corps
    se traîne
    sommeil fiction qu’entre mes cuisses revienne
    ne vienne pas
    en chaque silhouette qui passe
    la virtualité d’une rencontre
    approfondit l’instant

    Une femme fume assise à la terrasse du café / un homme s’asseoit au soleil sur un banc de la gare / attend son train

    Café terminus décor nul / Plus rien où le regard s’avive
    Arrivée de voyageurs / Des couples se rejoignent / Regagnent deux par deux les voitures / Manoeuvre des cars/ Plus rien à nouveau

    Je vis une histoire d’amour

    Je dis à l’ami je dis à rené Plus rien est infini d’où librement
    rassembler (extraire ? cueillir ?) le
    TOUT
    est cette histoire d’amour que je vis

    Paix que rien ne trouble
    hors la perte
    Paix que rien ne déchire
    hors l’absence
    Paix pauvre qui est un luxe cinq enfants traversant la place de la gare ni pierre intifada ni roquette ni balle hors cette balle d’un enfant à l’autre rebondie

    Je dis à l’ami je dis à rené le soleil sur le visage c’est par le visage de cet homme que cette femme à l’ombre de la terrasse le sent

    Je dis à rené je dis à l’ami voix haute ou basse parler est sans écho toute voix onde
    virtuelle à moins que ne ricoche sur d’autres voix
    réels éclats

    Sur la place de la gare discrètement pleure
    un vers de Verlaine

    Je vis une histoire d’amour


    Françoise Clédat
    (extraits d’un livre en cours d’écriture)
    Texte inédit pour Terres de femmes (D.R.)





    FRANÇOISE CLÉDAT


    Fran-oise Cl-dat



    ■ Françoise Clédat
    sur Terres de femmes

    L’Adresse de Françoise Clédat | Portrait d’Iseut en survivante (note de lecture de Marie Fabre)
    Quoi de toi mort quand mort ? (extrait de L’Adresse)
    La nuit de l’ange (note de lecture d’Angèle Paoli sur L’Ange Hypnovel)
    L’Ange Hypnovel (extrait)
    EtnaXios, autour de l’oiseau-fauve-vautour de Françoise Clédat (note de lecture d’Angèle Paoli)
    (où le chant sans l’organe) (extrait de EtnaXios + notice bio-bibliographique)
    [Disparition] (extrait de Petits déportements du moi)
    Une baie au loin (Turnermonpère) [note de lecture d’Angèle Paoli]
    (maintenant je git) [extrait d’Une baie au loin]
    Du jour à personne
    → (dans la galerie Visages de femmes)
    le Portrait de Françoise Clédat (+ un extrait de EtnaXios)



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  • Judith Chavanne | L’enfant était à venir



    J'entends parfois d-j- le silence comme un appel dans la maison
    Ph., G.AdC





    L’ENFANT ÉTAIT À VENIR


    L’enfant était à venir,
    nous entrions sans fin dans un jardin.

    Je n’ai pas souvenir qu’alors nous nous retournions.

    L’enfant qui se regarde aujourd’hui au miroir
    n’y voit plus son front ;
    il faudra fixer la glace plus haut sur le mur.

    Le dimanche, nous étendions sur l’herbe
    une couverture large comme nos après-midi.

    J’entends parfois déjà le silence
    comme un appel dans la maison, où toujours sera
    l’empreinte aérienne de vos voix.

    Hier, demain dans nos cœurs se fondent, mais
    ce n’est plus pour que s’y épanouisse
    le temps de la rose, dont la couleur vire, vire…

    Le temps s’affole, bat la chamade dans les cœurs.


    Judith Chavanne
    Texte inédit pour Terres de femmes (D.R.)




    ■ Judith Chavanne
    sur Terres de femmes


    Une goutte de vie
    Un rire quelque part


    Voir aussi ▼

    → (sur Poezibao)
    une fiche bio-bibliographique
    → (sur le site du Printemps des poètes)
    une fiche bio-bibliographique de la Poéthèque sur Judith Chavanne

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  • Claudine Bertrand | La nomade



    Femme de la désirance<br />
tout feu tout flamme aux mains de paysage » title= »Femme de la désirance tout feu tout flamme aux mains de paysage » src= »https://terresdefemmes.blogs.com/.a/6a00d8345167db69e20133ec9f8f82970b-300wi » /></a><br /><EM><SMALL><a href=Image, G.AdC






    LA NOMADE

    À Louky



    Femme de la désirance
    tout feu tout flamme
    aux mains de paysage
    grandissent en elle
    des cantiques et des chants
    qui raniment le vivant

    Si le ciel «bougonne» de gros nuages
    elle ricane à qui mieux mieux
    marche par les sentiers par les forêts
    sur la terre du sanglier
    jusqu’à la source
    et son souffle y puisera
    sa dose d’ivresse

    Toute à ses racines
    femme enrobée de soleil
    jamais rassasiée
    elle boit l’eau du ruisseau
    le trop-plein de vie
    pieds et mains
    gorgés de sang
    elle sème des herbes
    de toutes espèces

    Une huppe se pose
    sur son épaule
    elle l’enjôle mieux que quiconque
    femme de l’Amourachure
    elle renouvelle les souches
    avec pour vertige
    une langue qui bourgeonne




    Claudine Bertrand
    Texte inédit pour Terres de femmes (D.R.)





    ■ Claudine Bertrand
    sur Terres de femmes

    [Tu t’évertues à amalgamer](poème extrait d’Ailleurs en soi)
    [La poésie s’abreuve | à la cruche trouée] (poème extrait d’Émoi Afrique(s))
    [Chaque seconde cède une joie nouvelle](poème extrait du Jardin des vertiges)
    [Écrire pour se parcourir]
    [Langue de voyage] (poème extrait de Murmure de rizières)
    [Mille serments sur l’oreiller] (poème extrait de Passion Afrique)
    [Sur fond marin] (poème extrait de Fleurs d’orage)
    → (dans la galerie Visages de femmes)
    le Portrait de Claudine Bertrand (+ un poème extrait du Corps en tête)



    ■ Voir aussi ▼

    → (sur le site des éditions Arabesques)
    une notice bio-bibliographique sur Claudine Bertrand
    → (sur le site L’île – L’infocentre littéraire des écrivains québécois)
    une autre notice bio-bibliographique
    la revue art et littérature mouvances.ca, fondée par Claudine Bertrand



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  • Sylvie-E. Saliceti | La grenade




    B-tir le Palais de l-Alhambra la rouge
    Triptyque photographique, G.AdC





    LA GRENADE


    Où se trouve le jardin suspendu dont les grenadiers fleurissent sur les seins nus de la Grande Putain, ondulante comme un serpent autour de Dieu, autour du Diable ? Quelle catin, belle, sombre, quelle femme saurait endurcir la peau enveloppant son âme, assez pour épargner la beauté ici-bas bien que livrée en pâture aux soirs ivres saouls ? Fleur de plaisir couverte de masques barbares, fragile autant que la joie, autant que le monde ; dans la pulpe de la grenade, on aperçoit un semeur en transparence, qui lance des graines pour l’oiseau bleu aux ailes alourdies de mort dont le chant pur s’élève en s’écorchant à la branche acérée. La femme est le récif de l’homme, son écueil ultime, la roche de son plaisir, la bouche qui lui doit le refus de se laisser voiler.

    Quant à l’homme, mendiant depuis le fond de sa nuit, a-t-il besoin d’autre chose que du fruit chipé sur le bord du chemin, grenade ouverte pour sa soif ? À peine sa langue sera-t-elle assouvie par la pulpe chaude qu’il verra son corps inondé, se croyant lavé des pieds à la tête. Aucun geste d’orfèvre pourtant n’a su polir jusqu’au rubis tel penchant si imprécis. Sous la coupole écarlate de pépites assemblées en tribu, rien ― entre les alvéoles de chair blanche ― rien ne se dit sans le chuchotement de la rareté, rien ne bourdonne sans obéissance, sans solitude, sans rigueur, sans patience. La ruche sait le silence.

    Nabuchodonosor ou Salomon, les temples attendent les mendiants là où les rayons tombent en damier, à l’endroit du glissé de leur pas. Reste à boire le repos jusqu’au retour du premier rêve, lequel enjoint de se redresser à l’aplomb du temps retrouvé. Que dit le poète des Orientales: « Grenade, la bien nommée, lorsque la guerre enflammée déroule ses pavillons… », et aussi Federico Garcia Lorca : « Ô cloches de Cordoue au petit matin, ô cloches du point du jour à Grenade ! » ? Que disent-ils sinon qu’une rime vivante est habile à bâtir le Palais de l’Alhambra la rouge ?

    Et encore la voix de Sohrâb Sepehri, qui appelle-t-elle ? « J’ai ouvert une grenade et suis en train de détacher ses amas de graines juteuses. Ce serait une bonne chose, me dis-je si les graines étaient visibles aussi dans le cœur des gens. » ? La voix appelle l’écorce des tendres car leur colère peut bien gueuler à la barbe des vents, leur courroux cracher debout, pleine face sur le visage du Ciel, sous l’écorce filtre la sève. La peau coriace fait implorer de soif le poète persan. À genoux, il écarte la chair de la grenade ; entre ses lèvres bat un cœur, s’élève un chant devenu peuple, s’épellent les graines d’alphabet ouvert comme une femme. L’amour, la vie, l’écriture : toutes sources pareilles…

    Homme qui es venu jusqu’à moi, tel le fleuve descendant, sur un voilier planté d’un mât de lettres, quand passeras-tu les colonnes de la mer ? Rien ne te brûlera qui ne me brûle aussi, plus vivants que jamais nous goûterons la chair du verbe au centre du ciel. Nos bouches se mordront, nous nous couvrirons avec l’herbe de sang bleue au pied des grenadiers d’Iran. De notre nuit de lumière que les passeurs de mots auront ralliée coulera la multitude. Dans le fond de nos gorges, les déserts jailliront en saisons orangées, vertes, framboisées. Nos corps épuisés sur les cailloux d’écume, pour finir marqueront sur l’aube les langages perdus.


    Sylvie Saliceti
    Texte inédit pour Terres de femmes (D.R.)
    Bois Luzy, 11 mars 2010






    SYLVIE-E. SALICETI





    ■ Sylvie Saliceti
    sur Terres de femmes

    [Ces fresques sur les murs] (extrait de Couteau de lumière)
    La danse de Sakuntala
    Le batelier
    Couteau de lumière (lecture d’AP)
    [Dans la mer et le corps](poème extrait de La Voix de l’eau)
    Je compte les écorces de mes mots (lecture de Sabine Huynh)
    Les pierres sauvages
    Pépé l’Anguille de Sebastianu Dalzeto (café littéraire à Aix-en-Provence)



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  • Angela Marinescu | de ce couteau se déverse le métal

    din asfalt curg târfe
    Ph., G.AdC





    DIN CUŢITUL ACESTA CURGE METAL


    din cuţitul acesta curge metal
    când te iubesc
    din copacul nemişcat curge lemn
    când te iubesc
    din asfalt curg tîrfe
    când te iubesc
    din apă curge nămol
    când te iubesc
    şi te iubesc pentru că nu ştii că te iubesc
    pentru că nu ştii ceea ce îmi place la tine
    pentru că nu poţi să-ţi imaginezi
    ceea ce îmi imaginez eu când te privesc
    verde în faţă ca pe-un duşman
    pentru că mi-e greu să nu te ating
    dar nu te voi atinge niciodată
    nici măcar în iad şi nici măcar aici
    pe drumul atît de cunoscut
    încît poţi înnebuni
    pentru că eşti
    abia la-nceput
    eu sunt
    abia
    la sfîrşit


    Angela Marinescu
    Texte inédit pour Terres de femmes (D.R.)






    De cet arbre immobile se d-verse le bois
    Ph., G.AdC





    DE CE COUTEAU SE DÉVERSE LE MÉTAL


    de ce couteau se déverse le métal
    quand je t’aime
    de cet arbre immobile se déverse le bois
    quand je t’aime
    de l’asphalte se déversent les putes
    quand je t’aime
    de l’eau se déverse la boue
    quand je t’aime
    et je t’aime parce que tu ne sais pas que je t’aime
    parce que tu ne sais pas ce qui me plaît en toi
    parce que tu ne peux imaginer
    ce que j’imagine quand je te regarde
    vertement dans les yeux comme si tu étais mon ennemi
    parce qu’il m’est difficile de ne pas te toucher
    mais jamais je ne te toucherai
    ni même en enfer, ni même ici
    sur ce chemin tellement familier
    qui peut te rendre fou
    parce que tu es
    seulement au début
    moi, je suis
    seulement
    à la fin


    Traduit du roumain par Linda Maria Baros
    Traduction inédite (D.R.)



    Note d’AP : ce poème est extrait d’un recueil à paraître (Je mange mes vers|Îmî mănănc versurile) aux éditions L’Oreille du Loup dans le courant de l’année 2011.



    ANGELA MARINESCU


    Angela marinescu
    Ph. D.R.



    NOTICE BIO-BIBLIOGRAPHIQUE
    établie par Linda Maria Baros


        Basaraba-Angela Marcovici, dite Angela Marinescu, est née le 8 iuillet 1941 à Arad. Elle a fait des études de médecine à Cluj et des études de psychologie à l’Université de Bucarest. Depuis 1969, elle a publié quinze recueils de poèmes, parmi lesquels on peut citer : Sang bleu (Sânge albastru, 1969), La Cire (1970), Poèmes (1978), La Structure de la nuit (1979), Le Blindage final (1981), Chaux (1989), Le Parc (1991), Le coq s’est caché dans l’entaille (Cocoşul s-a ascuns în tăietură, 1996), Skanderbeg (1999), Des fougues postmodernes (Fugi postmoderne, 2000), Je mange mes vers (Îmi mănânc versurile, 2003), Le Langage de la disparition (Limbajul dispariţiei, 2006), Événements dérisoires de la fin (Întâmplări derizorii de sfârşit, 2006), Probleme personale, 2009. Sa poésie a été traduite en plusieurs langues et a reçu le Prix National Mihai Eminescu, le Prix Nichita Stanescu et le Prix de Poésie de l’Union des Écrivains de Roumanie.
        Angela Marinescu a également publié deux essais, Le Village à travers lequel je me promenais la tête rasée (Satul în care mă plimbam rasă în cap, 1996) et le Journal écrit dans la troisième partie de la journée (Jurnal scris în a treia parte a zilei, 2004).
        Dans le courant de l’année 2011 paraîtra en France, aux éditions L’Oreille du Loup, l’anthologie Je mange mes vers, qui regroupe des poèmes écrits par Angela Marinescu, dans une traduction de Linda Maria Baros.



    ■ Voir aussi ▼

    → (sur Books.google.fr)
    Douze poètes roumains.

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  • Maura Del Serra | olla kalà


    Far danzare il ruscello
    Ph., G.AdC




    OLLA KALÀ



    Basta un ciottolo aguzzo a far danzare il ruscello,
    basta un sole rinato a far togliere il mantello
    che la bufera al corpo più serrava;
    basta un’anima schiava a soffocare gli dèi,
    una gioia sfrenata per incendiare i monti
    e una guerra di sogni a far esplodere i ponti:
    ma solo l’alabastro del destino
    scolpito in specchio della volontà
    suona sotto il martello del vecchio scalpellino:
    “Tutto va bene – tutto il bene è bello –
    O.K. – olla kalà


    Maura Del Serra
    Texte inédit pour Terres de femmes (D.R.)






    Faire danser le ruisseau
    Ph., G.AdC




    OLLA KALÀ



    Il suffit d’un caillou pointu pour faire danser le ruisseau,
    il suffit qu’un soleil renaisse pour ôter le manteau
    que la tempête plaquait au corps ;
    il suffit d’une âme esclave pour étouffer les dieux,
    d’une joie effrénée pour incendier les monts
    d’une guerre de rêves pour faire sauter les ponts :
    mais seul l’albâtre du destin
    sculpté dans le miroir de la volonté
    résonne sous le marteau du vieux tailleur de pierre :
    “Tout va bien – tout bien est beau –
    O.K. – olla kalà


    Traduction inédite d’Angèle Paoli





    MAURA DEL SERRA

    Maura Del Serra



    ■ Maura Del Serra
    sur Terres de femmes

    Maura Del Serra, Prix international Mario Luzi 2011 (+ un poème extrait de Tentativi di certezza)
    → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes 2011)
    olla kalà
    une traduction de « L’or des mots » d’Angèle Paoli par Maura Del Serra


    ■ Voir aussi ▼

    → (sur Nuovo Rinascimento)
    une note bio-bibliographique sur Maura Del Serra
    → (sur Nuovo Rinascimento)
    une anthologie de poèmes de Maura Del Serra (PDF)
    → (sur le site du Scriptorium de Marseille)
    une page sur Maura Del Serra



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  • Élisabeth Chabuel | Le Moment


    LE MOMENT



    ELLE DIT ...
    Ph., G.AdC



    À ma grand-mère



    L’après-midi elle fait quelques pas dans la cour. Puis s’assoit à l’abri du volet, à mi-soleil. Elle dit : c’est mercredi aujourd’hui ? Les tilleuls sont en fleur. Ça sent !
    Elle dit : y-a quelque chose dans le jardin ?
    Elle dit : il fait bon. On aura une année à tomates.
    Elle aime jardiner, et la cuisine pour de grandes tablées. La nappe blanche. Les verres à pied. Elle dit : on aura du monde.
    Elle parle de Crest. Quand elle allait à l’école.
    Elle a peur du noir. Elle dit : je voudrais y voir clair jusqu’à la fin. Pas devenir aveugle comme mon père. Je voudrais y voir pour me conduire. Aider à quelque chose. Pas rester sans rien faire. Elle dit : quand les autres ont tout ce travail.
    Elle dit : le papa attachait les bœufs à l’écurie sans rien y voir. La maman avait peur. Moi petite fille aussi.
    Elle dit : il aurait pu se faire écraser. Mais les bêtes ça connaît.
    Elle dit : après goûter, on saignera le coq. Viens m’aider, demain on aura du monde.
    Un bol de café au lait et un peu de beurre sur du pain.
    Elle dit : mets du bois dans le feu.
    Il fait bon. Mais tu as les doigts glacés. Il fait si froid dehors ? Il gèle ?
    Elle dit : juste de la soupe et un peu de tomme. Je sais pas ce qu’il m’arrive.
    Elle dit : un peu de vin dans mon eau. J’aime pas l’eau pure.
    Elle dit : allume la couverture. Je veux me coucher.
    Elle dit : mes jambes me portent plus. C’est la première fois.
    Elle se pose la question. Du moment. Depuis dix ans, peut être, elle attend, le moment. Elle est surprise. Elle dit : je sais pas ce qui m’arrive.
    Elle dit : mes jambes me portent plus.
    Ça va être le moment ?
    Pourtant elle s’étonne parfois d’être encore là.
    Elle dit : qu’est-ce qu’on veut encore de moi ici ?
    Elle a le sentiment d’avoir fait. Beaucoup.
    Elle dit : j’ai plus de force.
    Elle dit : on ne m’aurait pas oubliée là-haut ?
    Elle prie. Elle dit : c’est tout ce que je peux.
    Pour Roger
    Pour Ginette
    Pour Marc pour Ginette. Notre père qui es aux cieux Pour Nicole et sa famille, Notre Père. Pour Alain et sa famille, notre père. Pour Baby et sa famille, notre père… Pour Jérôme et ses sœurs, notre père, pour Véronique, pour Fabienne, chaque jour pour le bonheur et la paix de chacun. Notre père…
    Le soir, la télé marche. Elle murmure dans sa tête, puis sa voix s’élève : Pour Tristan. Pour Julie. Pour Natacha. Pour Floriane. Pour Chloé. Pour Marjorie. Pour Robin. Pour Meddy. Pour Nathan. Pour Flavien. Pour Cassandre. Pour Yann. Pour Loïs. Pour Florian.
    Elle dit : Notre père… sur la terre comme au ciel Notre père Donne-nous notre pain.
    Elle dit qu’elle les aime, les enfants. Les tout-petits surtout.
    Elle dit : c’est comme ça que je les aime comme ça, quand ils ont point de malice ! Elle les prend dans son tablier. Comme ça. Dans son tablier. Elle dit : c’est comme ça que je les aime.
    Tout petits
    Elle en a trois générations dans son tablier.
    Elle dit : c’est comme ça que je les aime.


    Die, le mercredi 20 janvier 2005


    Élisabeth Chabuel
    Texte inédit pour Terres de femmes (D.R.)






    ■ Élisabeth Chabuel
    sur Terres de femmes

    Et ils sont (extrait)
    Intime violence
    Veilleur (lecture d’AP)
    Je (extrait du Veilleur)
    [on ne pense pas au présent] (extrait des Passagers)
    17 juillet 1944 | Élisabeth Chabuel, 7 44




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  • Claude Ber | le miel à la bouche

    L-id-e exacte requiert d-autres agencements. L-espace du mot y est d-finitivement d-natur-.
    Ph., G.AdC





    LE MIEL À LA BOUCHE



    le miel à la bouche
    dans le mot le bruit du mot à être dit loin de la chose
    le bruit n’est pas un son
    le sonore du mot fait un bruit de gorge dans la parole
    entre bruit et son une maniaque recomposition de l’absence
    entre donner et prendre la même main
    des doigts voyagent sur l’eau un mot est un iceberg sur la banquise, tout quasi dessous, les doigts une avancée de la main vers l’air où ils s’écartent
    et flottent les doigts à tâtons du mot qui les désigne

    On aimerait dire cela suffit d’interroger. De s’accoupler à des tornades insignifiantes, insignifiviandes dans le devenir de la chair. Le corps couplé à une durée herbivore. L’idée exacte requiert d’autres agencements. Une position dure. Une posture. Colonne enracinée aux carreaux de la cuisine. Ou du dojo. C’est tout de même. L’identique question de l’assise.
    À elle pas de solde ni de bilan. Le décompte de la durée est incisif. Et sans parti pris. Sans atermoiements non plus. L’espace du mot y est définitivement dénaturé.
    Et à propos du miel ou de l’existence, ce pourrait être tout aussi bien mer que miel ou mamelon. Ou d’autres géométries minimales.
    Une manière de dire qui déplace la position.


    Claude Ber
    Texte inédit (mars 2010) pour Terres de femmes (D.R.)




    CLAUDE BER


    Claude-BER  ©-Adrienne-Arth NB
    Ph.© Adrienne Arth
    Source




    ■ Claude Ber
    sur Terres de femmes


    Épître Langue Louve (note de lecture d’AP)
    Il y a des choses que non (note de lecture d’AP)
    In memoriam (extrait d’Épître Langue Louve)
    La mort n’est jamais comme (note de lecture d’AP)
    Je dis mer (extrait de La mort n’est jamais comme)
    Les mots, le vent, les herbes racontent (extrait de Mues)
    Sinon la transparence (extrait du recueil Sinon la transparence)
    [Toujours la langue veut dire] (extrait du recueil Il y a des choses que non)
    Vues de vaches (note de lecture d’AP)
    Claude Ber, Pierre Dubrunquez, L’Inachevé de soi (note de lecture d’AP)




    ■ Voir aussi ▼


    le site de l’écrivain Claude Ber



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  • Anthologie poétique Terres de femmes – Table alphabétique

     

     

    COPERTINA COULEUR FEMME 2010 Image, G.AdC</FONT COLOR>

    TABLE ALPHABÉTIQUE</FONT COLOR></DIV ALIGN>

     

     

     

             ■ Gabrielle ALTHEN → Une fois le gris devenu l’autre versant du bleu
                 [73 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Antonella ANEDDA → Salva con nome [43 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Marielle ANSELMO → Les îles [7 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Marianghjula ANTONETTI-ORSONI → E Lavandare [57 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Édith AZAM → IL RESTERA MON SIGNE [25 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Isabelle BANCEL → Blanc [108]          ■ Marie-Claire BANCQUART → En Angleterre [72 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Linda Maria BAROS → Nœuds de voies ferrées [46 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Mahdia BENGUESMIA → Aujourd’hui c’est blanc [83 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Claude BER → le miel à la bouche [61 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Eva-Maria BERG → zeichensprache [98 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Claudine BERTRAND → La nomade [66 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Geneviève BERTRAND → [L’araignée règne sur l’enfance] [103 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Elisa BIAGINI → Da una crepa [29 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Anne-Lise BLANCHARD → Elle est à marée [70 + encadré] </FONT COLOR>          ■ Claudine BOHI → si ce n’est pas trembler [48 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Christine BONDUELLE → [sans titre] [92 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Béatrice BONHOMME-VILLANI → Un lacis de sang et d'ombre [3 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Laurence BOUVET → Ce vers quoi [100 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Valérie BRANTÔME → Il sognatore [8 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Silvia BRE → [È da lontano che viene] [114 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Béatrice BRÉROT → De l’autre côté [60 + encadré]</FONT C
    OLOR>          ■ Brigitte BROC → Parfois [91 + encadré]</FONT COLOR>          ■ France BURGHELLE REY → Lumière du poème [21 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Laure CAMBAU → Sans pourquoi [78 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Magda CÂRNECI → Culte postmoderne [74 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Cristina CASTELLO → Bajamar [39 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Élisabeth CHABUEL → Le Moment [62 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Judith CHAVANNE → L’enfant était à venir [68 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Françoise CLÉDAT → Je vis une histoire d'amour [69 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Marianne COSTA → [Huwa] [107 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Fabienne COURTADE → [Sans titre] [56 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Cristina CRISCI → Spring [1]          ■ Martine CROS → Burned in/out [95 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Chantal DANJOU → Figures libres [99 + encadré] </FONT COLOR>          ■ Carole DARRICARRÈRE → Ulysse (Joyce remixed) [54 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Josyane DE JESUS-BERGEY → On ne parle plus du loup [37 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Maura DEL SERRA → olla kalà [63 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Françoise DONADIEU → L’âme des femmes [52 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Rodica DRAGHINCESCU → EX(o)ilium [22 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Ariane DREYFUS → SAMI [53 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Michèle DUJARDIN → Naissance [71 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Sylvie DURBEC → Pour García Lorca, te quiero verde [28 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Myriam ECK → Aridité [34 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Marie-Florence EHRET → L’or des jours [45 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Bernadette ENGEL-ROUX → [Les taupes sont de fines émietteuses] [90 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Marie ÉTIENNE → Ce qui reste [82 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Sylvie FABRE G. → L’au-dehors [9 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Tamirace FAKHOURY → Passage [36 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Mireille FARGIER-CARUSO → On a vingt ans [23 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Rita R. FLORIT → Varchi del rosso [38 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Violaine FOREST → [Je reste au jardin] [101 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Danielle FOURNIER → Pas de mots dans les mots [64 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Lucetta FRISA → Toccata settima [50 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Joëlle GARDES → Hôpital [17 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Marie GINET → Plus vaste que nous [97 + encadré] </FONT COLOR>          ■ Fanny GONDRAN → [ 80 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Marta GRUNDWALD → je te montrerai comment je traverse la rue [5]          ■ Julieta GUERREIRO → De l’air dans les petites boîtes [47 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Luce GUILBAUD → Le corps penche [58 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Cécile GUIVARCH → [ma grand-mère avait beaucoup de clés] [106 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Brigitte GYR → au plus gris du corps [18 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Cécile A. HOLDBAN → [Je ne tuerai point] [86 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Sabine HUYNH → Là où elle naît [77 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Ophélie JAËSAN → Une branche de bois vert [15 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Vénus KHOURY-GHATA → Les cheveux rouges de la mère [51 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Martine – Gabrielle KONORSKI → [Vissée à la plante des pieds] [109 + encadré] </FONT COLOR>          ■ Aurélia LASSAQUE → Lo temps s’es perdut [79 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Ève de LAUDEC → De tous ces mots [112 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Denise LE DANTEC → Où quand [85 + encadré] </FONT COLOR>          ■ Ghyslaine LELOUP → Ils ont tenté de broyer mon esprit [31 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Marilyse LEROUX → [Tu ouvres une brèche] [87 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Isabelle LÉVESQUE → Territoire [96 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Béatrice LIBERT → Attente [26 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Vivian LOFIEGO → Elle portait une blessure au front [44 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Sophie LOIZEAU → le bain de diane [59 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Béatrice MACHET → Un autre jour… la vie [27 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Rachida MADANI → Près de moi [35 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Maria MAÏLAT → Recommencement [12 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Angela MARINESCU → de ce couteau se déverse le métal [65 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Márcia MARQUES-RAMBOURG → de cette césure de cette ligne [115 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Marie-Christine MASSET → Rêve [89 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Anne Marguerite MILLELIRI → Jaune [111]          ■ Myriam MONTOYA → J’irai encore [16 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Sonia MORETTI → Metti mi à u provu [93 + encadré ]</FONT COLOR>          ■ Sandra MOUSSEMPÈS → Une histoire naturelle [76 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Samira NEGROUCHE → Il se peut [14 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Sylvie NÈVE → Ode à Oum Kalthoum [110 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Florence NOËL → autant revivre en mon jardin [13 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Colette NYS-MAZURE → [Triptyque] [102 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Cécile OUMHANI → Manhattan redux [30 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Lydia PADELLEC → La mère [94 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Angèle PAOLI → Chtoniennes (lamentu) [55]          ■ Sabine PÉGLION → Malhabile [75 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Isabelle PELLEGRINI → [Pour ne pas perdre la pluie] [104 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Marie-Thérèse PEYRIN → Marche forcée [67 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Jackie PLAETEVOET → Ras de la terre [40 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Isabelle RAVIOLO → Ô mère [11 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Nathalie RIERA → page aphone [20 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Mercedes ROFFÉ → Les Lanternes flottantes [41 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Nelly ROFFÉ → Argia [4 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Laurine ROUSSELET → [illisibilité afflux soulèvement] [113 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Valérie ROUZEAU → Dans le vent d'hiver [24 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Jos ROY → Lui – … Elle – [6]          ■ Sylvie-E. SALICETI → La grenade [2 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Hélène SANGUINETTI → La vieille femme regarde en bas [33 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Agnès SCHNELL → Présences [42 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Marie-Ange SEBASTI → Ils étaient partis [10 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Roselyne SIBILLE → Le souffle des mondes [32 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Paulina Mikol SPIECHOWICZ → De cristal et d’autres minéraux [115 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Muriel STUCKEL → La poésie échappée [88 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Geneviève VIDAL-DE GUILLEBON → Vie donner/nommer [49 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Stella VINITCHI RADULESCU → femme bleue    Magritte le dit [81 + encadré]</FONT COLOR>          ■ Catherine WEINZAEPFLEN → la terre est ronde [84 + encadré]</FONT COLOR>

    ………….. (à suivre) </FONT FACE>