Étiquette : Daniel Morvan


  • Daniel Morvan, L’Orgue du Sonnenberg

    par Marie-Hélène Prouteau

    Daniel Morvan, L’Orgue du Sonnenberg, roman,
    éditions Diabase, Collection Littérature, 2019.



    Lecture de Marie-Hélène Prouteau




    Le nouveau roman de Daniel Morvan, placé sous le double signe de la musique et de la montagne, fait se lever en nous de multiples émotions. L’on y trouve la beauté des sommets suisses, le souvenir d’un collège jouxtant une abbaye d’une froideur toute habsbourgeoise. La puissance de fascination et d’illumination sonore qui tient à l’orgue.

    Mais au-delà, le livre nous fait entrer dans le monde intérieur de l’adolescence, dans la juvénilité de son énergie, de ses fantasmes où l’être tout en virtualités se cherche. C’est ce chatoiement d’un monde de visions, de rêves lestés de peurs et d’émois que nous offre Daniel Morvan.

    Dans l’intervalle de temps entre 1965 et le présent où écrit le protagoniste, Émilien Jargnoux, journaliste quelque peu désabusé, la vie s’est écoulée pour lui. Mais aussi pour la montagne du Sonnenberg puisqu’en ses profondeurs on construit cette année-là l’abri antiatomique le plus grand jamais construit — psychose de la Guerre froide oblige. Insertion de l’actualité réelle dans la fiction.

    Et voici qu’Émilien se remémore un événement de sa scolarité dans ce lugubre pensionnat Saint-Magloire. Exhumant son journal intime écrit à quinze ans qui va s’avérer être le roman que nous lisons. Ce qui a eu lieu au Sonnenberg résonne encore fortement en l’homme de la maturité.

    Alors que ne demeurent que peu de vestiges du collège détruit, quelques pavés disjoints, y aura-t-il, après coup, une révélation proustienne ? A-t-il rêvé les faits ? se demande le journaliste en lui. Au grand dam du lecteur qui apprend que rien ne s’est passé au Sonnenberg. Mais alors ? Il y a pourtant un monstre dans cette histoire. Le narrateur nous fait cette mystérieuse confidence : « Je n’ai pas libéré mon fauve intérieur ». Mais, depuis La Bête dans la jungle, nous savons qu’il n’est nul besoin de fantôme ou de loup-garou pour que l’étrange surgisse dans nos vies.

    Sur le mode légèrement ironique, le livre se joue de l’imaginaire emblématique de l’abbaye. Celui du Nom de la rose, celui aussi des burgs et du romantisme allemand. L’espace est distribué entre le lieu d’en haut et celui d’en bas, le haut étant bizarrement celui de la mort plus que de l’étude et de l’apprentissage. « Un aimable désordre qui est celui de la vie au-dessus de quoi trône l’abbaye qui est un peu la mort », dit le narrateur.

    Avec l’orgue de l’abbatiale qui s’active et se met à jouer tout seul, le lecteur est entraîné dans un autre monde. Le « règne des intersignes », haut lieu initiatique et fantastique. Portes dérobées et cachettes secrètes, tout le branle-bas de l’imagerie des romans gothiques. Le grand instrument à vent se met à mugir, à sonner et devient une « créature ». « Quel est le fou qui joue de cet orgue ? », se demande le narrateur. Voilà qui fait de l’orgue le déclencheur d’images et de signes lourds de questions. Est-ce le diable ? Est-il l’Esprit saint, le paraclet ? Les cloches d’une cité submergée, une lointaine Ys ? En exergue, la citation de Baudelaire met en jeu le pouvoir visionnaire « d’un être vaste, immense, compliqué, mais eurythmique, d’un animal plein de génie souffrant et soupirant tous les soupirs et toutes les ambitions humaines ».

    Nommé Ashley, du nom de son facteur, l’orgue est une figure centrale du livre. Il a toute une histoire. Sa découverte dans la ville de Lessing au nom inventé, emprunté au philosophe allemand auteur de L’Éducation du genre humain, fait un clin d’œil léger et dubitatif : « Peut-être la musique est-elle notre grande éducatrice ? », s’interroge le protagoniste.

    L’inquiétante étrangeté de ces sons musicaux tombés on ne sait d’où plane sur tous les personnages. Il y a les deux cents pensionnaires, blouses grises et crânes rasés pour les garçons. Parmi eux, Émilien, le narrateur timide et empêché par son bégaiement, fils d’un boucher qui a des visées de réussite sociale pour son fils et qui l’envoie dans cet « Oxford du Sonnenberg », selon les mots d’Ange, le bizarre compagnon de dortoir du narrateur. Du côté des filles, il y a Vivia une curieuse externe à la dégaine de funambule qui s’adonne à la pantomime derrière des bustes en plâtre. Sylvie, l’étrange novice aux yeux pers, en jupe de raphia rouge qui chante une chanson grivoise. Sans oublier Eugénie, la tante de Vivia qui habite une belle demeure avec salon de musique. Le préfet de discipline, personnage inquiétant et fouineur, surnommé Crocodile. Et Tudal, le charretier, sorti des Légendes de la mort, qui envisage l’enlèvement de la jeune novice. On se croirait dans une galerie de masques de James Ensor.

    Le livre de Daniel Morvan respecte la règle de l’unité de lieu mais il s’échappe sans cesse dans l’onirisme. Le « corridor des images » où dansent des adolescentes fantasques illustre un plaidoyer pour l’invention artistique, reprenant un thème déjà présent dans le précédent roman de l’auteur, Lucia Antonia funambule. Le protagoniste sous l’emprise de ses rêves et de ses visions fuit fréquemment la réalité. « Des histoires où le réel s’entortille de rêves », dit-il. Des histoires de petites filles mortes, de martyre romaine, de nonne séduite, cohabitent avec celles de facteur d’orgue gallois exilé en Thuringe au XVIIIe siècle, de peste noire, de souvenir de Wagner qui vécut dans la région. Le résultat est un foisonnement qui dérive en digressions et mises en abyme ludiques. Baroque comme un roman picaresque.

    La beauté de la neige, du village, avec ses petits métiers de campagne, son lac à barques de plaisance, ses maisons à grande porte cochère pour les calèches ne font pas oublier que le malaise est là. Les rites du collège-couvent renforcent l’impression d’un lieu clos où l’apprentissage des jeunes protagonistes ne semble guère suivre les usages scolaires classiques.

    Sur le phénomène qui est arrivé à l’orgue de Saint-Magloire, les vérifications rationnelles résistent. L’essentiel est ailleurs, dans la leçon tirée du face-à-face avec ce mystérieux initiateur que se révèle être l’orgue. Face-à-face marquant pour le narrateur. Au bout du compte, qu’apprend Émilien dans ce roman d’apprentissage tout à fait insolite ? La leçon vient non pas des livres (certes le narrateur lit Daphné du Maurier) mais bien de la vie et de ses rencontres, en l’occurrence celle de l’orgue :

    « Cet entremêlement d’orgue et de voix ne disait qu’une chose, l’opacité du monde et le désir de briser les liens, les solidarités mortifères, les enfers sournois, de ne reconnaître au monde d’autre autorité que la puissance d’Ashley, de ne désirer rien que l’ivresse de partance sous la voilure souveraine de la musique ».

    C’est une écriture truculente, jubilatoire qui brouille les langues et les époques – le bretonnant « karrikell » voisinant avec les mots latins savants ou avec les beaux noms des pièces de l’orgue. Les sixties avec la Carthage antique, la Guerre de Sept ans. Où le fantastique se teinte allègrement d’ironie, pour le grand plaisir du lecteur.



    Marie-Hélène Prouteau
    D.R. Texte Marie-Hélène Prouteau
    pour Terres de femmes







    Daniel Morvan  L'Orgue Sonnenberg





    DANIEL MORVAN


    DANIEL MORVAN





    ■ Daniel Morvan
    sur Terres de femmes

    Lucia Antonia, funambule (lecture de Marie-Hélène Prouteau)



    ■ Voir aussi ▼

    → (sur le site des éditions Diabase)
    la fiche de l’éditeur sur L’Orgue du Sonnenberg



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  • Daniel Morvan, Lucia Antonia, funambule

    par Marie-Hélène Prouteau

    Daniel Morvan, Lucia Antonia, funambule,
    éditions Zulma, 2013.



    Lecture de Marie-Hélène Prouteau




    Si je pense à elle, je tombe
    Ph., G.AdC







    [CE ROMAN EST UN POÈME]



    Voici un roman singulier et qui prend toutes les libertés avec les formes d’écriture. Les lisières des genres s’effacent. Roman, poème, conte d’aujourd’hui, il est tout cela, ce livre de deuil. Il était une fois, dans une presqu’île au nom merveilleusement antique, une jeune fille qui tentait de surmonter la douleur causée par la chute mortelle de son amie Arthénice, sa partenaire funambule. Cette Lucia Antonia qui fait entendre sa voix dans des carnets semble sortie de l’Écume des jours ou d’Alice au pays des merveilles. C’est dire si nous sommes loin du chant de déploration et du tombeau. Daniel Morvan se saisit de la fiction et du romanesque, les fait voler en éclats. La cohérence d’ensemble, profondément originale, repose sur la forme poétique et narrative de l’injonction initiale, « Choses à faire ». Ceci n’est pas sans rappeler Notes de chevet, de Sheï Shōnagon, auteure du Japon de l’an mille, qui décline sa poésie sur le mode des listes. Dans ce bloc-notes à l’ancienne, Daniel Morvan invente une écriture syncopée, au gré des vibrations intérieures du personnage et des signes du monde. Il pose son regard sur les salines, sur les gestes des hommes qui y travaillent, sur la beauté des choses changeant avec les marées. L’action, jamais située dans le temps, est une suite de fragments, enlevée comme le sont certaines suites de Chostakovitch, dont le nom revient associé au souvenir de la jeune morte. Entre ces fragments, beaucoup de blancs, à l’image du vide au-dessus duquel marchaient les amies funambules. La langue est tout en retenue, tendue, sensuelle.

    « Tendre un fil » : le jeu de l’infinitif, répété à plusieurs reprises, donne un phrasé surprenant à ces pages. Par ce verbe nu, sans pronom, il s’agit, pour la narratrice, de fixer brièvement des tâches et, par là, de canaliser la douleur. Ce mode de la vitesse correspond parfaitement au personnage que l’on sent comme une boule de pures tensions. Contrairement aux apparences, l’infinitif ne promet pas l’infini. Depuis que Lucia Antonia s’est retirée dans cette presqu’île, elle vit sans argent, rencontre Eugénie et Astrée, deux réfugiées, un garçon voilier, un peintre, elle se promène dans les salines et voit partout l’image de la disparue. « Tracer un plan du marais », tel sera l’infinitif qui pointe sa détermination tenace : « C’est là que je fonderai le nouveau cirque d’Arthénice ».

    Dans ces cent soixante et onze moments vient se lover en creux le portrait de l’amie, limpide et lumineux. Qu’elle nous la présente humant une odeur de salicorne, jouant les belles dames au salon bleu ou s’élançant sur le fil, Lucia Antonia s’approche au plus près de la disparue, jubilante, libre et fantasque. Bonheur et douleur convoqués ensemble.

    Le mot de « traversée » fait retour dans le texte, recherche vacillante sur le fil au-dessus du vide, physique et métaphorique. Ce mot ne désigne-t-il pas aussi la traversée du deuil ? Un an après cette mort, la narratrice est tournée vers un projet, vers un possible. La douleur n’en est pas moins là, elle fait peu de bruit mais résonne en trouées fulgurantes : « Si je pense à elle, je tombe ». Au-delà, dans l’intention de fonder un cirque, Lucia Antonia invente quelque chose de plus durable, sorte de fondation symbolique dédiée à la morte pour qu’elle continue d’habiter ce monde. Elle sera aidée de ces réfugiés africains qui s’appliquent à restaurer les salines abandonnées, ces êtres qu’elle se révolte de voir reléguer dans les marges.

    La métaphore du fil ne cesse de se déployer dans ces pages : il est le fil du spectacle merveilleux qui unissait les deux partenaires ; il est ce fil tissé par les Parques qui figure la vie, brusquement cassé dans cet accident, il est enfin le fil qui permet de nouveaux liens avec son ami, avec Eugénie et Astrée, ce qui fait renouer la narratrice avec l’avant des choses. Il dit, bien sûr, le travail de l’écrivain.

    La grande réussite de ce livre tient à l’ajustement du son au sens. Ce roman est un poème. Personnages et lieux évoquent des éléments du réel et, pourtant, nous avons l’impression d’entrer dans un autre monde. Celui du rêve, de la poésie. Celle-ci affleure dans l’art très maîtrisé de la nomination : beaux prénoms à l’ancienne, noms de la faune des marais, noms des exercices acrobatiques. Les « oeillets » ne sont plus des fleurs mais les bassins des salines, les « guirlandes », les « mâts chinois » désignent des termes du cirque. Ce pouvoir humble et ténu de faire dire aux mots autre chose qu’eux-mêmes, n’est-ce pas la marque de la littérature ? Et c’est à travailler cette pâte que s’emploie Daniel Morvan, en prenant à pleines mains ce sel des mots. Ce sel qui, sans cesse, donne sa saveur à ces pages, le sel de la terre et de la mer que l’on récolte, le pacte de sel entre les amies, la figure aussi de la douleur qui ronge et le goût des larmes : « J’ai voulu ce pays de sel pour y gercer comme des lèvres altérées ».

    Dans le registre des grandes images, comment ne pas évoquer celle de la jeune-fille-oiseau, silhouette tout en fluidités et envols qui hante le texte : « Chaque aspect du jour et de la nuit renferme une parcelle d’Arthénice, ainsi qu’un vol d’aigrettes éclate parfois, s’effarouchant d’un bruit, d’une ombre, projetant les oiseaux dans toutes les directions comme autant de couteaux qui m’atteignent tous  ». Dans ce vol brusquement dispersé des aigrettes, nous voyons et entendons sa chute.

    La poésie est là, à tout instant, dans ce plaidoyer pour la force des rêves et la fantaisie (références à la magie, oracle, images de monstres de foire, cartes de jeu clins d’œil à Lewis Carroll). Le cirque, à lui seul, fait naître un imaginaire merveilleux avec ses roulottes à la Van Gogh, sa danseuse sortie d’un tableau de Chagall ; ce petit cirque familial qui passe dans les bourgs n’est-il pas celui que Goethe promène par les routes des Années d’apprentissage ?

    Il faut lire avec lenteur cette prose poétique qui marie légèreté et profondeur, empreinte, par moments, d’une sorte d’ironie stendhalienne. L’image de la jeune morte s’entrecroise avec une pensée-rêverie sur la mort en général. Portée par des éléments intemporels, le maître du moulin, la chapelle de Clarté, la voilerie qui effacent presque les traces de la modernité, l’interrogation se fait universelle. Le livre a ainsi quelque chose de la consolatio ancienne.

    « Où vont les morts ? » se demande Lucia Antonia en nous livrant d’émouvantes pensées sur la présence-absence de la disparue. Est-elle dans les objets familiers ou dans les images d’elle que la narratrice fuit avec colère car elles lui semblent une trahison ? N’est-ce pas dire que la seule vraie image de nos morts est en nous, à condition de leur assigner la place singulière qui était la leur de leur vivant, nous dit Lucia Antonia ?

    La perte, le sentiment du manque sont intimement liés à l’art dans ce roman : d’un côté, le geste d’écrire ces carnets, « gravés dans le marbre » selon la narratrice, est lié à l’expérience de la disparition ; de l’autre, le peintre, Pierrot blanc des Enfants du paradis, apparaît comme celui qui a été quitté par son modèle préféré. Il était aussi illusoire pour lui de penser posséder son modèle qu’il n’est acceptable pour Lucia Antonia de voir capter l’image d’Arthénice dans un des tableaux du peintre : la vie déborde toujours l’art. Le peintre en a l’éblouissante révélation en voyant Astrée et Lucia Antonia danser le long des étiers.

    Ce peintre qui porte un lourd chagrin est-il un double de l’auteur qui a lui-même perdu sa fille ? On peut le penser. Le tableau final du peintre réunit l’image des deux amies, avec ce don de voyance propre à la peinture qui est de faire voir l’invisible. Cette mise en abyme qui enchâsse, dans un paysage pastoral digne du Lorrain, un petit cirque bohémien est à l’image de tout le livre, audacieuse et baroque. Daniel Morvan a réussi une superbe « Consolatio à Lucia Antonia ».


    Marie-Hélène Prouteau
    D.R. Marie-Hélène Prouteau
    pour Terres de femmes







    Daniel Morvan, Lucia Antonia





    DANIEL MORVAN


    DANIEL MORVAN





    ■ Daniel Morvan
    sur Terres de femmes

    L’Orgue du Sonnenberg (lecture de Marie-Hélène Prouteau)



    ■ Voir aussi ▼

    → (sur le site des éditions Zulma)
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    ■ Autres chroniques et lectures (25) de Marie-Hélène Prouteau
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    La croisière immobile
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    Jean-Louis Coatrieux, Alejo Carpentier, De la Bretagne à Cuba
    Marie-Josée Christien, Affolement du sang
    Yves Elléouët, Dans un pays de lointaine mémoire
    Guénane, Atacama
    Luce Guilbaud ou la traversée de l’intime
    Cécile Guivarch, mots et mémoire en double
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    Jacqueline Saint-Jean ou l’aventure d’être au monde en poésie
    Dominique Sampiero, Chante-perce
    Dominique Sampiero, Où vont les robes la nuit
    Ronny Someck, Le Piano ardent
    Pierre Tanguy, Ma fille au ventre rond
    Pierre Tanguy, Michel Remaud, Ici même






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