Retour au répertoire du numéro de novembre 2017
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Étiquette : Dessins
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4 novembre 2012 | Jacques Ancet [Sous le bruissement du sang, tweet]
» Retour Incipit de Terres de femmes -
Pierre Voélin | Le nom des pluies
PIERRE VOÉLIN
Ph. © ladogana.ch
Source
■ Pierre Voélin
sur Terres de femmes ▼
→ [Être dans le pas des chevaux] [To Follow The Horses’ Hoof Steps] (extrait de La Lumière et d’autres pas)
■ Voir | écouter aussi ▼
→ (sur le site de la Fondation Rilke) une notice bio-bibliographique sur Pierre Voélin
→ (sur le site de la Radio Télévision Suisse francophone) Pierre Voélin : « Des Voix dans l’autre langue » (Entre les lignes, 7 août 2016)
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» Retour Incipit de Terres de femmes -
Cécile A. Holdban | Hiéroglyphes
CÉCILE A. HOLDBAN
Ciel passager (présentation publique de Thierry Gillybœuf)
■ Cécile A. Holdban
sur Terres de femmes ▼
→ À la fenêtre (poème extrait du recueil Ciel passager)
→
→ [Il n’est pas d’autre lieu que celui de l’absent] (poème extrait de La Route de sel)
→ Poèmes d’après suivi de La Route de sel (lecture d’Isabelle Lévesque)
→ Poèmes d’après suivi de La Route de sel (lecture d’Emmanuel Merle)
→ Toucher terre (lecture d’AP)
→ Îles (poème extrait du recueil Toucher terre)
→ [Suspendre ma voix] (poème extrait du recueil Un nid dans les ronces)
→ Xénie
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) [Je ne tuerai point]
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» Retour Incipit de Terres de femmes -
Emmanuel Moses, Ivresse
par Gérard CartierEmmanuel Moses, Ivresse,
éditions Al Manar, Collection Poésie, 2016.
Dessins de Rachel Moses-Klapisch.
Lecture de Gérard CartierEN BOTTES DE SEPT LIEUES
Il y a des livres qui s’emparent d’un thème, la mort d’un être cher, la descente d’un fleuve, la célébration d’un amour, et qui, jouant sur cette corde unique, nous saisissent : la grâce efficace. D’autres qui sont des recueils d’instants disparates, qui embrassent tout ce qui fait l’existence, indistinctement, et dont la cohérence tient à l’organisation d’ensemble ou à la forme d’écriture, nous comblant par leur liberté : la grâce suffisante. Ivresse est de ceux-ci.
Le recueil s’ouvre avec un beau poème sur l’enterrement d’un oncle dans la boue du cimetière hébraïque de Chevilly-Larue, dont le ton rappelle certaines pages élégiaques des Bâtiments de la Compagnie asiatique (Obsidiane, collection Les Solitudes, 1993) ; il se clôt sur la vision de défunts sortant d’un bois pour jouir de la lumière ; en chemin, notre auteur s’est souvenu de son père à la vue d’un hôpital, a regretté sa bien-aimée, s’est indigné que d’anciens nazis meurent dans leur lit, a voyagé en train et déambulé en ville, a écrit un poème d’anniversaire où il est question de Janus et du Psalmiste, s’est désolé de ce qu’il est, a renouvelé le carpe diem et s’est piqué à la « guêpe des adieux », explorant à peu près toutes les émotions humaines, joie, mélancolie, colère, folie, chagrin, méchanceté : rien de ce qui est humain n’est à Moses étranger.
Tout en parcourant la mappemonde des sentiments, il rappelle à lui la poésie du passé, dont on entend ici et là un écho discret, principalement de cette galaxie de poètes que l’on dit (souvent injustement) mineurs : car c’est l’ironie qui domine ces pages, et une désinvolture (témoin cette exergue empruntée à Tchékhov : « vaut mieux être poète que rien du tout ») qui prend racine chez certains poètes du Moyen Âge et de l’âge baroque, Villon, Saint-Amant (« J’écris ce poème du fond de mon lit… »), Mathurin Régnier. Mais Moses est la liberté même, d’un bond de ses bottes de sept lieues le voilà à la fin du XIXe siècle, saluant fraternellement Laforgue, le voilà au XXe, s’abouchant avec Max Jacob (« Dans l’ascenseur de mes rêves il y aurait un garçon en livrée bleue et ganses dorées… »), avec Francis Carco (« Odeur nocturne / Odeur de seringat… »), le voilà chez lui, dans ce siècle, retrouvant une « réalité qui fait grise mine et interdit de rêver ».
S’il s’abandonne parfois à la gravité, pour se souvenir (ainsi, à propos de l’étoile jaune : « …je suis un fils de cette faune / Promise à l’infini chagrin ») ou s’indigner – l’Histoire, comme on le sait, assez souvent bégaye –, si l’âge qui s’insinue donne à certains vers une tonalité mélancolique, très vite sa fantaisie le reprend et, avec elle, le désir du monde. La plupart de ces pages semblent écrites dans la vitesse et la jubilation (l’ivresse ?), sans trop s’embarrasser de perfection formelle, tablant plutôt sur la liberté, l’imagination ou la spontanéité de l’enfance (« Groseilles, l’enfance n’a fui qu’en apparence… »), dans un jeu permanent entre feinte et vérité qui redouble le jeu des rimes.
[…]Mauvais père et mauvais fils au dernier automneCi-devant mauvais mari, que Dieu me pardonnePoète perdu au décours de l’âgeÀ qui ne reste que le privilège de la rageFrère absent, employé peu fiableNeveu sans cœur, débiteur insolvableEnthousiaste et velléitaireFaux polyglotte et vrai suicidaire
Fumeur sans suite dans les idéesErmite reclus entre les murs de tous les cabinetsEnnemi du bruit dont retentissent les lieux publicsRêvant de finir ma vie d’hôtel chic en hôtel chicLa tête à demi-morteTant l’oubli s’y déchaîne d’une main forteLe cœur en capilotadeCollectionneur de rebuffades, dégringolades et débandades.
Ce livre, tout de nerfs et d’humeur, dépourvu de la moindre lourdeur, on s’en veut d’en parler en faisant jouer les ressorts de la machine pensante. Il le faut pourtant, car s’il y a une unité dans ce livre, ce n’est pas la figure de Protée de l’auteur qui la lui donne, mais la forme des poèmes : des vers non mesurés mais rimés ou assonancés. On y retrouve un plaisir qu’on avait presque oublié, celui d’entendre la rime commander au sens (« Je fais un pas puis je m’arrête / Un nuage m’accable, une pétarade m’étête » ; ou bien : « Tu brûlerais ta bibliothèque / Tu pousserais des cris aztèques »), parfois à trois ou quatre vers d’écart. Quant au schéma formel, après une série de poèmes de cinq quintils, il devient plus mobile : quatrains, strophes libres, distiques (« chacun possède son rythme caractéristique / Le mien est peut-être le distique »).
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» Retour Incipit de Terres de femmes -
Rodolfo Alonso | Noche cargada
RODOLFO ALONSO
la fiche de l’éditeur sur Entre les dents de Rodolfo Alonso
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site des editions érès)
→ (sur Recours au Poème) six autres poèmes issus d’Entre les dents de Rodolfo Alonso
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Joëlle Gardes | [Tota mulier in utero]
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Étienne Orsini | [J’ai longtemps cru qu’ailleurs était un nom de lieu]
ÉTIENNE ORSINI
■ Étienne Orsini
sur Terres de femmes ▼
→ [Je voudrais pleuvoir] (extrait de Débusquer des soleils)
→ [J’ai laissé filer des rivages] (extrait de Gravure sur braise)
■ Voir aussi ▼
→ (sur Recours au poème) une notice bio-bibliographique sur Étienne Orsini
→ (sur le site des éditions Pippa) la page de l’éditeur sur Répondre aux oiseaux
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Odile Massé, Sortir du trou (extrait)
ODILE MASSÉ
Source
■ Odile Massé
sur Terres de femmes ▼
→ [Il fait chaud] (extrait de L’Envol du guetteur)
■ Voir aussi ▼
→ (sur lelitteraire.com) une lecture de Sortir du trou d’Odile Massé par Jean-Paul Gavard-Perret
→ (sur le site des éditions L’Atelier contemporain) la page de l’éditeur sur Sortir du trou d’Odile Massé
→ (sur le site des éditions L’Atelier contemporain) d’autres extraits de Sortir du trou d’Odile Massé [PDF]
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» Retour Incipit de Terres de femmes -
Kenneth Rexroth | [Once I shone afar]
Ph., G.AdC
[ONCE I SHONE AFAR]
LII
Once I shone afar like a
Snow-covered mountain.
Now I am lost like
An arrow shot in the dark.
He is gone and I must learn
To live alone and
Sleep alone like a hermit
Buried deep in the jungle.
I shall learn to go
Alone, like the unicorn.
Kenneth Rexroth, The Love Poems of Marichiko, New Directions Publishing Corporation, New York, NY 10011, 2003.
[AUTREFOIS JE SCINTILLAIS AU LOIN]
LII
Autrefois je scintillais au loin comme une
Montagne enneigée ;
Maintenant je suis perdue comme
Une flèche décochée dans le noir.
Il est parti et je dois apprendre
À vivre seule et
À dormir en ermite
Ensevelie au plus profond de la jungle.
J’apprendrai à aller
Seule, comme la licorne.
Kenneth Rexroth, Les Poèmes d’amour de Marichiko, éditions Érès, collection PO&PSY princeps, 2016, s.f. Édition bilingue. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Joël Cornuault, dessins de Katsushika Hokusai.
KENNETH REXROTH
Source
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site New Directions) une page sur Kenneth Rexroth
→ (sur le site des éditions Érès) une page sur Kenneth Rexroth
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» Retour Incipit de Terres de femmes -
Estelle Fenzy, Rouge vive
par Isabelle LévesqueEstelle Fenzy, Rouge vive,
éditions Al Manar | Alain Gorius, 2016.
Dessins de Karine Rougier.
Lecture d’Isabelle LévesqueDepuis des millénaires
mon histoire se raconte
E. F.
Quelques vers d’une chanson de Nick Cave, « Where the Wild Roses Grow », tirée de son album Murder Ballads, en épigraphe. Ballade sombre et inquiétante à la mélodie entêtante qu’il chante en duo avec Kylie Minogue. Lui et elle alternent pour les couplets – refrain à l’unisson des deux voix. Le chanteur australien a puisé son inspiration dans le fonds des chansons traditionnelles irlandaises. « Banks of the Roses », aux nombreux avatars, est parfois chanson d’amour exaucé, parfois récit d’un crime. Rouge vive reprend le même dispositif, en faisant alterner deux voix, et nous retrouvons aussi cet endroit secret, les rives où poussent les roses sauvages. Mais, comme dans les gwerz bretonnes qui racontent des faits-divers à deux voix, ici aucun refrain n’unit les deux voix.
Elles se distinguent typographiquement : caractères romains, verticaux et robustes, pour lui ; italiques, aux caractères plus souples, inclinés, pour elle. Le lieu ressemble à celui de la chanson : paysage gris, sombre, dans la forêt traversée par une rivière : « C’est une vaste terre / de fougères et de pins // une forêt de profondeurs / arasée de ténèbres ». Lui apparemment vit seul avec sa mère, sa « vieille » aux « yeux baissés / sur sa vie de lambeaux ». Il est d’ici, son enfance toujours en lui. Il incarne ce pays, ces arbres, ces pierres et cette eau. Elle est venue seule avec sa mère. Son « promis est mort à la guerre » alors qu’elle était « encore fille ». Leurs vies connaissent les « fêlures », « griffures », « écorchures », les « érosions », « failles » et « lézardes », et puis les rides. Elle est « mendiante à l’amour / prête à la courbure ». Il est « la faim la soif », cet « homme silence » a « un appétit d’ogre » (mais Chut !). Leurs solitudes s’aimantent, il ne peut que lui apprendre ce qu’elle veut apprendre et lui faire découvrir cet endroit merveilleux (périlleux) où poussent les roses sauvages.
Alors tout se colore : « Éclosion d’incarnat », « fleur sanglante », « bouquet grenat », « ombres écarlates », « rosiers carmins », « cicatrice pourpre », et le rouge des lèvres.
Pour ce « Rouge » du titre, quel genre ? Identique au féminin et au masculin, ce terme peut-il porter l’identité, devenir nom propre désignant quelqu’un qui saigne ou vit enfin de sa couleur sang ? Couleur du Petit Chaperon qui traverse la forêt et rencontre le loup ? Ou loup rouge rencontrant cette petite vive comme l’eau 1 ?
Place à l’équivalence ambiguë entre le sang et la vie qui convoque dans le texte le polyptote (vive, vivante, vivre…). Eau « vive » de la rivière, espoir de vie et d’amour.
Lui porte sa « solitude » comme « un manteau » le jour, une « caresse » la nuit. Semblable au jeune Rimbaud qui « sentai[t] des gouttes / De rosée à [s]on front, comme un vin de vigueur », il « taille / des draps de veille et / de vigueur » dans les lianes de la rivière : virile vigueur sur ses rives. L’eau paraît « douce », et les roses « sauvages ». À son propos on pourrait dire qu’il porte son enfance, comme Rimbaud encore : « L’enfant se sent, selon la lenteur des caresses, / Sourdre et mourir sans cesse un désir de pleurer. 2 » Sur cette rive se trouve l’homme du poème, mais il attend l’accomplissement.
Dans ce paysage « de fougères et de pins », cette « forêt de profondeurs », les pierres portent des « rides » comme « sur le front d’une vieille ». Lui est seul, rejeté de tous.
« Je suis né dans ce villageà l’engrais des tempêtes
la forge des orages
Qui était cette femmeau visage froissé dans ma poche
Je ne m’en souviens plus »
Photographie dans la poche, figure trompeuse et frustrante du désir. Il cherche « la paix et la beauté », trouve « les rosiers sauvages ».
La ponctuation ne saurait interrompre le flux de cette remémoration (ou de cette invention). Nous parcourons une terre de légendes. Tout y converge en cette forêt, « une rivière sinue », peuple le sommeil attachant le rêveur à son souffle onirique. Les dessins noir et blanc de Karine Rougier exacerbent l’animation du paysage : une main, un arbre — les deux — jaillissent d’une terre de racines et de larmes. Mi-chemin, interstices, les poèmes courts (cinq ou six vers le plus souvent) déploient les pans d’un rêve et d’une mémoire. Une histoire fragmentée s’inscrit, aux images fondatrices, voilà un monde qui n’est plus que par ses résurgences fantastiques, nouées à la forêt, espace de landes propice aux hésitations de temps et d’images. La métaphore n’y est pas perçue comme une figure de style, on l’entend littéralement car déjà nous sommes éloignés des sentiers de raison ou réalité : « Mon cœur tissu fragile / se déchire », dit-elle, et toujours une trace, perceptible, reste dans le creuset du poème. Le voile va bientôt se déchirer, la « robe de vent si légère », la vie, le cœur, en un seul « tissu ». Un son (cri), un lambeau (coton), les sens communiquent et créent le réel. Comme Perceval songeant devant les trois gouttes de sang de l’oie blanche sur la neige, rouge et blanc, « semblance » d’ailleurs. Le bel oiseau blanc blessé par un faucon, la belle Blanchefleur loin de lui. Ici :
« Le sangsur la neige a gelé
Éclosion d’incarnat »
Sont réveillés les angles des mots. L’adjectif « incarnat » vient de l’italien incarnato, on y lit « incarner », c’est la couleur de la chair, le prix de vivre dont le sang n’est pas perdu. Ici, on tremble, grelotte et vibre comme, sur les cordes d’une lyre, une dernière note ne meurt pas. Nous savons ce qui berce la mémoire : un chant, le souvenir d’une « fleur sanglante » (coquelicot ou rose ?) sur le champ d’une bataille perdue, l’aimée est sans voix. Or la porosité caractérise cette écriture qui d’un poème à l’autre expire la peine.
Songer à Victor Hugo : se pencher sur la tombe éclose. Pèlerinage ancien voué au rouge sacrifice (la vie), le titre retentit toujours, il vibre en chacun des poèmes que la terre couvre.
« Vie enfuie bouche closeventre désert cœur d’attente »
Mais la rencontre a lieu : « Il portait dans ses bras /des gerbes de griffures », le héros du conte. Première apparition à l’orée de la forêt, « [j]’ai vu un homme / j’ai vu la vie ». De celui-là seul, l’amour a décidé laissant échapper les paroles de l’arbre devenues matière de la langue de la promise, langue végétale et secrète tranchée net. « [B]ouquet grenat », le rouge libre, entre deux voix. Il et elle devaient se rencontrer et s’unir. Deux soifs à étancher, deux creux à combler.
Dans le conte de Charles Perrault, Peau d’Âne, qui ne veut rester ni seule ni fille, met sa robe « couleur de Soleil », « celle où le feu du soleil éclatait », pour séduire le prince. Ici, elle met sa « robe de vent », et il la voit de loin avec sa « robe / de feu ».
Mystère, révélation vont suivre. Le sang va couler. Quelle semence ou quel sang a fait pousser les « roses sauvages » sur cette rive ? Pascal Quignard nous a montré que « le sexe est lié à l’effroi »3 dans les Métamorphoses. « Voir en face est interdit. Voir le soleil, c’est brûler ses yeux. Voir le feu, c’est se consumer. 4 »
Rouge rose vive… Ronsard nous a dit ce que vivent les roses.
Isabelle Lévesque
D.R. Texte Isabelle Lévesque
pour Terres de femmes
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1. « Ma petite est comme l’eau, elle est comme l’eau vive », chantait Guy Béart dans ce film sur scénario de Jean Giono : L’Eau vive. La jeune fille qui a perdu son père s’appelle Hortense, elle ressemble à la Durance. Peut-on cueillir des roses sauvages sur les rives de la Durance ?
2. Arthur Rimbaud, « Les chercheuses de poux », Poésies (1870-1871).
3. Pascal Quignard, Le Sexe et l’Effroi, éditions Gallimard, 1994 ; collection Folio, 1996, p. 84.
4. op. cit. supra, p. 115.
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