| KIMBERLY BLAESER Source ■ Voir aussi ▼ → le site de Kimberly Blaeser → (sur Terre à ciel) une lecture de Résister en dansant par Jean Palomba |
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| KIMBERLY BLAESER Source ■ Voir aussi ▼ → le site de Kimberly Blaeser → (sur Terre à ciel) une lecture de Résister en dansant par Jean Palomba |
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| REGINA JOSÉ GALINDO Source ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions des Lisières) la page de l’éditrice sur Rage/Rabia → le site de Regina José Galindo |
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| SALPY BAGHDASSARIAN Source Arménienne née à Alep, Salpy Baghdassarian a fui la guerre en Syrie et réside à Toulouse où elle continue à écrire en arabe et à traduire de l’arménien. Elle a remporté le second prix du concours de poésie sur MBC1 en 2010. Ses poèmes sont publiés dans de nombreux magazines littéraires et anthologies. Elle est également artiste peintre et a participé à des expositions collectives ou individuelles en Syrie, au Liban, au Canada et en France. ■ Voir aussi ▼ → (sur le site du Marché de la poésie) une fiche sur Quarante cerfs-volants → le site des éditions des Lisières |
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| FELIP COSTAGLIOLI Source ■ Felip Costaglioli sur Terres de femmes ▼ → Ce que c’est (poème extrait de Ce qu’on vaut de poussière) → Ne pas jouer avec (poème extrait de Loin de chez soi ?) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de St. Cloud State University) une notice bio-bibliographique sur Felip Costaglioli → le site des éditions des Lisières |
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| IBOSHI HOKUTO
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| ALI THAREB Ph. D.R. ■ Voir aussi ▼ → (sur le site Les Découvreurs/éditions LD) Parole et barbarie. Un homme avec une mouche dans la bouche du poète irakien Ali Thareb, par Georges Guillain |
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| AYA MANSOUR
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[تعقّبتُ آثارك] تعقّبتُ آثارك
بعضُ العلامات
على الثلج المتراكم من الليل
الرغبةُ كانت أسرع من ساقيَّ
أنفاسي المحمومة
كانت تذيب
أثر خطواتكِ
[J’AI PISTÉ TES TRACES] J’ai pisté tes traces quelques indices sur la neige d’une nuit le désir courait plus vite que mes jambes mon haleine fiévreuse faisait fondre l’empreinte de tes pas Souad Labbize, Brouillons amoureux, Éditions des Lisières, 2017, pp. 54-55. Traduit en arabe par Mais-Alrim Karfoul et Souad Labbize. |
| SOUAD LABBIZE Source ■ Souad Labbize sur Terres de femmes ▼ → Baluchon d’exil, 23 (extrait de Je franchis les barbelés) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions des Lisières) la fiche de l’éditeur sur Brouillons amoureux |
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COULEURS DE FÉMININ(S) ? « rien ce soir
rien au couchant
rien à l’aube
rien » Marianne Costa,
« Solstice d’hiver » « La femme, ce continent noir », soupirait Freud, et Lacan poursuivait en affirmant : « La femme n’existe pas ». Or, Terres de femmes | Terre di donne nous donne à lire 12 « poètes » au féminin, et non pas 12 « poétesses ». C’est que le féminin n’est pas dans les images stéréotypées de « LA » femme, ou de ce que devrait être une prétendue « poésie féminine ». Ce que j’ai entendu, en lisant ces voix de femmes (et l’objet-livre donne à entendre-voir ces « noms de femmes », appelés l’un après l’autre, avant chaque corps de texte), c’est la couleur du féminin, et, pour tout dire, les multiples couleurs des féminins. Le titre du recueil, déjà, renseigne. Le pluriel est de mise. Même si ces femmes sont toutes corses (ou apparentées corses), leur île est multiple. D’ailleurs chacune est « isolée » chaque fois des autres par une page blanche, comme par une étendue marine. Avec chaque poète, nous touchons un nouveau rivage, une terre nouvelle, autre. « Nul ne sait que je suis étrangère », dit Catherine Getten Medori, mais nul n’ignore que nous le sommes tous, et Danièle Maoudj, dans son poème dédié à Angèle, semble répondre en évoquant les Antilles : « J’atteins la prunelle du volcan » ou encore : « La nuit des mots épice l’insomnie des archipels » […] C’est que « [m]aronne le sens de la vie », et la poésie pourrait bien m’inviter « à traverser l’épreuve de l’étrangère »… Que savons-nous de nos prétendues « identités », de nos genres ? Ne sommes-nous pas obscurs à nous-mêmes ? Comme le dit Anne Marguerite Milleliri : « L’enfance tremble jusqu’aux os | dans le corps d’une femme » et si « [t]remble l’absence », alors, il ne reste plus que « le risque du chemin », « ce risque d’amour qu’est l’amour », et Lucia Santucci semble lui faire écho en faisant chanter « le marin qui s’improvise sage-femme » et qui accueille dans ses bras le nouveau-né de « l’africaine, la migrante ». Mais c’est Hélène Sanguinetti qui apporte à cette question la réponse la plus radicale et la plus forte : « Le mal ? vouloir tout […] Ici, je sais qui je suis : personne. » C’est sur une plage que la révélation peut avoir lieu, au moment où se confondent la mer et la nuit, au moment où « deux surfaces se sont éprises, battent ensemble ». Et l’on peut également penser à ce « Personne » que fut Ulysse. Nous sommes nos contradictions, nous en vivons, elles nous bâtissent. « Une mère pleure », dit Marianghjula Antonetti-Orsoni déplorant la guerre qui « anéantit les couleurs de l’humanité », et Angèle Paoli évoque, elle, « l’ultime conciliabule » entre une mère et sa fille, ce passage terrible de la vie au trépas de « mamma », ce moment où « ELLE EST » tandis qu’elle n’est plus, où « elle » passe d’ici en ailleurs, où elle devient autre, où elle devient tout. Peut-être que l’un des traits les plus caractéristiques du « féminin » serait cette aptitude à la métamorphose, ce « oui » dit au passage, à l’accueil de l’autre, en soi ou avec soi. D’ailleurs, nous lecteurs, glissons sans cesse de la langue corse au français, du français au corse comme pour mieux entendre ce qui se dit entre les mots, ce qui s’élabore à travers eux et leur échappe. La poésie est dans cet écart, dans ce mouvement de l’une à l’autre langue : « mer masculine en notre langue, mer-femme en d’autres langues », dit Lucia Santucci. Et Marie-Ange Sebasti continue en inventant en corse le mot Migrazione, qui n’existe pas encore mais qu’elle fait exister dans son poème. Elle parle de « villes grouillantes » dans la version française de son texte, ce qui est traduit en corse par cità bufunime (mot à mot, « villes bourdonnantes »)… Nous avons besoin des deux, du grouillant et du bourdonnant, pour entendre et voir ces villes. Après vous avoir lues, poètes, j’ose vous dire : « Je me sens femme comme vous, poète et corse, comme vous. » Alain Nouvel D.R. Texte Alain Nouvel pour Terres de femmes ______________________________________ NOTE : Les auteures : Marianghjula Antonetti-Orsoni, Marianne Costa, Patrizia Gattaceca, Annette Luciani, Danièle Maoudj, Catherine Medori, Anne Marguerite Milleliri, Angèle Paoli, Isabelle Pellegrini-Alentour, Hélène Sanguinetti, Lucia Santucci, Marie-Ange Sebasti.
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ALAIN NOUVEL Ph. D.R. ■ Alain Nouvel sur Terres de femmes ▼ → Anton (lecture d’AP) → [Tu bois, aux sources de la foudre] (extrait de Pas de rampe à la nuit ?) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de la revue Possibles) une recension d’Au nom du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest par Pierre Perrin → le site des éditions des Lisières → (sur le site Les Découvreurs) une lecture d’Au nom du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest par Georges Guillain |
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