RODOLFO ALONSO
→ (sur Recours au Poème) six autres poèmes issus d’Entre les dents de Rodolfo Alonso |
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RODOLFO ALONSO
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Ph., G.AdC
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| KENNETH REXROTH Source ■ Voir aussi ▼ → (sur le site New Directions) une page sur Kenneth Rexroth → (sur le site des éditions Érès) une page sur Kenneth Rexroth |
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FEDERICO GARCÍA LORCA ![]() Source ■ Federico García Lorca sur Terres de femmes ▼ → La nonne gitane ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions érès) la page de l’éditeur sur Polisseur d’étoiles |
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Source ARBRES AMIS * Il y a une analogie entre certains chênes verts et une attitude qui en moi obscurément s’ébauche. J’aime la densité qui vibre dans leur feuillage, dans les rides serrées de leur tronc, dans leur façon brute de se concentrer rondement et sans excès dans la chaleur, face au soleil. Ils renouvellent et relancent un mouvement naturel en moi, ils matérialisent un pressentiment… Ils sont mes maîtres. (Le chêne vert du Bosc)
Au bout de la garrigue, près de l’endroit où j’habite en été, il y a un petit chêne vert que j’aime dessiner. Il a un nom, comme tous les arbres que je dessine. Je l’appelle « Le petit Poussin ».
Pourquoi me rappelle-t-il le grand et en particulier l’arbre de sa dernière peinture, inachevée, « Apollon amoureux de Daphné » ? A-t-il quelque chose de moins bourru, de moins noué que les autres chênes verts ?
Dans cette peinture lente et mélancolique, les arbres, les nymphes et les déesses dansent avec mesure le regard méditatif d’Apollon, de Poséidon et d’un troupeau de vaches. Ils dansent autour d’un lieu mystérieux, à peine visible : le tombeau du peintre ?
Quel ordre, quelle saveur, quelle pudeur ! Ont-ils disparu de cette terre ? Ou se cachent-ils encore tout près de nous dans certains arbres ?
Alexandre Hollan, Je suis ce que je vois, Notes sur la peinture et le dessin, 1975-2015, éditions érès, Collection PO&PSY a parte dirigée par Danièle Faugeras et Pascale Janot, 2015, page 69. ____________________________ * Texte pour l’exposition « Dans la lumière de Poussin », Grand Palais, 1994. |
| ■ Voir aussi ▼ → (sur Terres de femmes) 27 septembre 1994 | Nicolas Poussin au Grand Palais → (sur Terres de femmes) Alexandre Hollan & Danièle Faugeras | [La clématite amère] |
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OLAV H. HAUGE ![]() Ph. Jan Kløvstad, Samlaget Source ■ Olav H. Hauge sur Terres de femmes ▼ → Bashô → Le pays bleu ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions érès) une fiche sur Bateau de papier → (sur Ici et là, le site de la Maison de la Poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines) une lecture de Bateau de papier par Hervé Martin → (sur Recours au poème) une lecture de Bateau de papier par Andreea Lemnaru |
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Ph., G.AdC [À UNE PROFONDEUR DE VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS] à une profondeur de vingt mille lieues sous les mers un hémistiche ondulait parmi les algues quelqu’un de ce côté du mur quelqu’un de l’autre côté ignorance de l’un ignorance de l’autre seul le poète sait huit à dix poissons petits et grands et un hémistiche sur un papier dans le filet des pêcheurs quand je n’ai rien dans la poche j’ai la poésie quand je n’ai rien dans le frigo j’ai la poésie quand je n’ai rien dans le cœur je n’ai rien dans une chambre d’hôtel exiguë j’ai composé un poème sur la steppe au point du jour mon poème a fané au lever du soleil mon poème a passé dans les vieux souliers de mon enfance toujours se sont dissimulés deux trois ébauches de poèmes le cerf-volant que petit j’avais lâché au vent s’est aujourd’hui posé sur mon poème Abbas Kiarostami, Sept heures moins sept [haft daqiqé mândé bé haft] in Des milliers d’arbres solitaires (œuvre poétique complète), éditions érès, Collection Po&psy in extenso dirigée par Danièle Faugeras et Pascale Janot, Toulouse, 2014, pp. 207-214. Poèmes traduits du persan par Tayebeh Hashemi & Jean-Restom Nasser. Collages de Medhi Moutashar. Version bilingue français/persan. |
| ABBAS KIAROSTAMI Source ■ Voir aussi ▼ → (sur Terre à ciel) Focus sur un auteur de Po&Psy : Abbas Kiarostami (+ extraits) |
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