GILLES PLAZY Source ■ Voir aussi ▼ → le site personnel de Gilles Plazy → le catalogue des éditions isabelle sauvage [PDF] |
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GILLES PLAZY Source ■ Voir aussi ▼ → le site personnel de Gilles Plazy → le catalogue des éditions isabelle sauvage [PDF] |
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| YVES DI MANNO Image, G.AdC ■ Yves di Manno sur Terres de femmes ▼ → après Privas… Nicolas Pesquès (I). « du geste une écriture » → féal (poème extrait de Champs) → Objets d’Amérique (note de lecture d’AP) → Terre ni ciel (note de lecture d’AP) → Yves di Manno | Anne Calas | [par transparence d’une vitre] (extrait d’Une, traversée) ■ Voir aussi ▼ → (sur Œuvres ouvertes, Revue de littérature de Laurent Margantin) Yves di Manno, Objets d’Amérique, par Auxeméry → (sur le site des éditions Corti) la fiche consacrée à Objets d’Amérique |
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Source [LA RATURE, ACCOUPLÉE À LA JOUISSANCE D’ÉCRIRE]
La rature, dans la pratique que nous en avons, apparaît toujours suivant l’écriture, coup après coup, alors qu’elle en est l’énergie de la naissance. C’est de la première rature que pouvait émerger l’écriture. C’est dans son geste qu’a lieu la gestation de l’écriture, dans son geste que l’écriture continue d’advenir au monde de la nuit.
Rature est l’un des petits noms du chaos.
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| JACQUES ROMAN
→ Proférations (lecture d’Isabelle Lévesque) ■ Voir aussi ▼ → (sur le Cultur@ctif Suisse) plusieurs pages sur Jacques Roman dont une notice bio-bibliographique → (sur Terre à ciel) un dossier Jacques Roman → (sur letemps.ch) un entretien avec Jacques Roman |
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Ph., G.AdC [EN HAUT DU TEMPLE] en haut du temple l’aveu de lumière le tôt de l’espérance les pieds agrippés au ciel le soleil indivisible gagne l’amour la lutte est dans le goût de sel les racines dans la permanence la vie ses pétales au sein l’enfant boit trouver la trappe la pesée du secret qui sort de l’ombre pour coucher avec elle ? la bouche s’habitue à la clarté les révolutions dans le monde le silence secoué hurle écouter la vérité du cœur qui ne dit rien d’autre que son pas Laurine Rousselet, Journal de l’attente, Éditions Isabelle Sauvage, Collection « Présent (Im)parfait », 2013, page 72. |
LAURINE ROUSSELET Source ■ Laurine Rousselet sur Terres de femmes ▼ → [le concret s’avance au creux de la main] (extrait de Nuit témoin) → Nuit témoin (note de lecture d’AP) → [la débâcle vient du réel] (autre extrait de Journal de l’attente) → [franchir la porte] (extrait de Ruine balance) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) [illisibilité afflux soulèvement] ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur le site de la mél, Maison des écrivains et de la littérature) une fiche bio-bibliographique sur Laurine Rousselet → (sur le site de France Culture) Laurine Rousselet : l’effractionnaire (L’Atelier de la création | 14-15, 18 juin 2013) → (sur le site de France Culture) Laurine Rousselet dans Ça rime à quoi de Sophie Nauleau pour Journal de l’attente (17 novembre 2013) |
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Ph., G.AdC exil il reste à se souvenir du chemin il reste à retrouver le passage il reste à s’attacher de ces temps d’ici, calmes quitte à perdre sa voix mais je reste, échappée un voile s’est déchiré depuis longtemps, il pend, calme et me laisse en suspens le désir de départ évanoui englué de brouillard reste une vibration sourde et ces temps d’ici, calmes il ne fait pas vraiment nuit c’est-à-dire pas vraiment il fait semblant de jour c’est-à-dire je me perds c’est-à-dire ne pas dire quitte à perdre la voix il reste que je reste avec un visage sans bouche sans pourtant reconnaître le tranquille du temps car il ne se peut pas car il ne se peut plus, sans bouche voix décentrée sans… sang jusqu’au vide Brigitte Mouchel, événements du paysage, éditions Isabelle Sauvage, 2010, pp. 65-66.
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| BRIGITTE MOUCHEL ■ Brigitte Mouchel sur Terres de femmes ▼ → à tenter de voir dans la nuit ‒ un homme ? (extrait d’Et qui hante) |
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Ph., G.AdC LIGNES D’EAU Nul ne revient grandi d’aucun pays découvert Voyons ce qu’il reste de vent dans l’air Écoutons la rame dans l’onde où elle plonge et replonge depuis que nous quittâmes un rivage pour l’autre […] Les rêves invisibles des vents se reconnaissent à nos visages qui les portent ainsi les autan, mistral ou sirocco, noroît, tramontane ― aux paysages qui les conduisent Que deviendrait l’océan s’il engloutissait l’île ? L’île, que serait-elle devenue s’il ne l’avait abordée ? […] Ce qui monte avec la marée c’est plus encore que le niveau de la mer la profondeur des poissons la hauteur des oiseaux le chant des mâts et notre confiance à perdre pied […] L’Ouest et l’Est n’étant qu’à quelques pas la nuit tombe où le jour se lève Stéphane Crémer, Lignes d’eau in Le Banc, éditions isabelle sauvage, collection présent (im)parfait, dirigée par Alain Rebours, 2009, pp. 46, 47, 49, 50, 52, 61. |
| STÉPHANE CRÉMER
→ (sur Poezibao) Les éditions isabelle sauvage, par Olivier Goujat |
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Ph., G.AdC ÉLÉVATION DU FEU, I Tu regardais la mer, tu voyais que la mer, te regardait. On ne sait jamais ce qui va vous atteindre dès lors que l’on lève les yeux sur le monde, quelle averse de lumière, quel champ de blé, quelle balle pure cherchant à se loger. Ni pourquoi ce moment-là fut qui demeure seul vivant entre les morts. Comme un chien orphelin survivant jusqu’à son maître avance distrait dans le jadis abstrait et calme. Combien de vers iront ton chemin, combien d’âmes mortes, combien de reflets. Dans le grain de tes yeux s’additionne tout ce qui se refuse, le nombre creux, la somme basse mordante de toutes les marées. La mer devant s’agite comme un sang benêt s’épuise à se penser loi et reine. Quand de grands végétaux mobiles, poursuivent leur chemin, et qu’une étoile souple, s’appuie contre ton dos. Tu me dictes la rime au henné, et tu dors dans les parts, comme un qui n’est plus rivé à la forme. Ce parfum de rose sous tes aisselles, quand midi mégère par le fond aigre des paniers, et que terre déborde, les urines et les selles, la couronne chauve et le pain des pieds. Une lune est là, et bientôt une autre, puis toutes. Tu mensonges un aveu depuis la chambre : les mots ne laissent pas de traces. Qu’est-ce qui retient la mer de s’en aller, le regard sans âge que tu poses doucement sur elle. *
Carole Darricarrère, « Élévation du feu, I » (extrait) in Demain l’apparence occultera l’apparition, Éditions Isabelle Sauvage, 2009, pp. 102-103. |
| CAROLE DARRICARRÈRE
→ Les doubles jeux du (Je) (note de lecture sur le recueil Le (Je) de Léna) → Face à face avec mes mains → Imagine qu’un matin… (notice bio-bibliographique) → Je coupais souvent à travers champs → Nous vécûmes → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) Ulysse (Joyce remixed) → (dans la galerie Visages de femmes) le Portrait de Carole Darricarrère (+ un extrait du recueil Demain l’apparence occultera l’apparition) |
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