| ■ Sabine Dewulf sur Terres de femmes ▼ → Et je suis sur la terre (lecture d’Isabelle Lévesque) FLORENCE SAINT-ROCH
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| ■ Sabine Dewulf sur Terres de femmes ▼ → Et je suis sur la terre (lecture d’Isabelle Lévesque) FLORENCE SAINT-ROCH
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[SÛREMENT UN CIEL S’ÉVEILLE DANS MES YEUX] Sûrement un ciel s’éveille dans mes yeux quand mes yeux s’ouvrent. Et ce ciel élève au-dessus du jardin les cartes de territoires tous inconnus. Di certo un cielo si sveglia nei miei occhi quando si aprono. E questo cielo, sopra il giardino, alza mappe di territori totalmente sconosciuti. *** L’heure la plus haute improvise un refrain et nous métamorphose en pulsations. Nous voilà traversés, rendus à notre densité. Ainsi, les deux notes chantées par un oiseau remuent dans l’air la matière. L’ora più alta improvisa un ritornello e ci trasforma in pulsazioni. Eccoci attraversati, tornati alla nostra densità. Così, le due note cantate da un uccello muovono nell’aria la materia. *** Une pie tourne sur le toit. Elle jacasse en haut du cerisier. Cris et bonds Portent les nouvelles du monde. Je crie aussi
et
je
m’envole. Una gazza gira sul tetto. strida in cima al ciliegio. Gridi e salti portano le notizie del mondo. |
| ANNE-MARIE ZUCCHELLI ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de l’Agence régionale du Livre Provence-Alpes-Côte d’Azur) une fiche sur Espace d’un instant |
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[EN NAGEANT JUSQU’AU BOUT DE TON RÊVE] En nageant jusqu’au bout de ton rêve tu parviens outre la porte des songes sous les algues flottantes du sommeil dans l’aurore de blancs coquillages Là comme aux tout premiers temps les choses espèrent être dites et dans l’attente d’un destin balbutient d’éphémères formes En ce lieu inversé sous l’eau de ton sommeil les étoiles en mourant filent vers leur désastre et les ramiers picorent leurs miettes de lumière dans les prairies du ciel Sois attentif alors à ne jamais fixer la lumière sinon l’ombre minuscule d’échardes de soleil lacèrerait la peau du monde |
| MARILYNE BERTONCINI Source ■ Marilyne Bertoncini sur Terres de femmes ▼ → Mémoire vive des replis (lecture de Sophie Brassart) → À l’ombre du mûrier (extrait de L’Anneau de Chillida) → La Dernière Œuvre de Phidias (lecture d’AP) → [Ici… Là] (extrait de La Dernière Œuvre de Phidias) → Labyrinthe des nuits (lecture d’AP) → La Noyée d’Onagawa (lecture d’AP) → [Je l’imagine] (extrait de La Noyée d’Onagawa) → Sable (extrait) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de la mél [Maison des écrivains et de la littérature]) une fiche bio-bibliographique sur Marilyne Bertoncini → (sur Recours au poème) plusieurs pages sur Marilyne Bertoncini → Minotaur/a, le blog de Marilyne Bertoncini → (sur le site de la revue Texture) une lecture de Mémoire vive des replis de Marilyne Bertoncini, par Philippe Leuckx |
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