Chroniques de femmes – EDITO
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Chroniques de femmes – EDITO
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Souvenez-vous de l’étoffe portée par William Shakespeare, celle « dont les rêves sont faits », qui soulève tout ou partie la question de notre existence ? C’est la profondeur de cette matière, dans les replis de l’étoffe enrichie du fil dénudé des souvenirs, que le recueil de Marilyne Bertoncini, Mémoire vive des replis, nous convie à parcourir superbement de l’œil, et dans tous les sens. « J’erre au labyrinthe sans fin
d’un palais des glaces et du souvenir ». L’ouvrage, dans son élégant format à l’italienne, est composé de quatre éléments qui s’accordent avec le mouvement même de l’intériorisation : en premier chef, c’est l’image qui noue toutes les acceptions du motif du « repli », grâce à la présence des photographies réalisées par la poète. Sous la main, nul élément trop personnel qui se donnerait à voir ; il s’agit bien d’une entrée en matière, celle de la révélation des souvenirs, favorisée par les jeux de drapés en principe d’alternance, dans l’affirmation d’une vie où se déterminent pour chacun l’espace et la lumière — réminiscence qui appartient à son auteure aussi bien qu’à nous tous. La vibration des couleurs est intense, la matière imposant elle aussi une véritable présence, forme intégrant tout à la fois le présent et le passé. Ces strates existentielles savamment tissées dans les fibres naturelles ou végétales trouvent écho dans les mots qui « crissent comme le sable dans l’infini du sablier », convertissant à leur tour chaque étape de l’âge et du témoignage. « et ce mot faillirait au moment de le dire
toujours au dernier souffle au dernier
éclat
du cri ». Les trois parties du recueil constituent les lignes de sauvegarde comblant les zones où meurent les motifs : voici « Sous la carte d’amnésie », « les Distilleries idéales », enfin les « Conseils de survie pour le monde à l’envers ». Les « replis » résident dans la moire du sable transportant sous les mots micellaires les traces d’un chemin, du « Sahara de mon enfance » jusqu’à « quelle porte de l’Enfer » : « portes muettes désormais », « derrière les rideaux », s’élève « l’air un peu flou d’un lointain paysage » dont nous n’avons que peu d’indications topographiques, hormis « les plages de Wissant », « le port de Dunkerque » ainsi que la « rue Blanche ». Car la poète tisse fil à fil et mot à mot le lien métaphorique entre le blanc de l’oubli et l’origine, entre souvenir réel et souvenir rêvé. Du « serpent sinuant sur la croix d’émeraude », aux « longues jambes du pont », à la « tiède caverne », encore les « tendres rhododendrons », « boutons de nacre / comme des yeux sans vie », ce sont aussi nos souvenirs qui sont évoqués dans leur délicatesse comme dans leur première frayeur : qui n’a pas eu peur des majuscules du « Loup » ? Qui n’a pas rêvé des « Antipodes » ? Et nous replongeons intacts lecteurs et enfants dans le langage des choses muettes et des fleurs, ce « miraculeux bouquet de myosotis […] à l’abri du temps ». L’étoffe du poème se convertit alors en fragments d’histoire, transcendant l’ordre du quotidien : « Dans le sommeil je reprends
libre
mon cours de fleuve enfant ». L’auteure œuvre ici pour le terme d’un double trajet, celui de l’accès au souvenir, ce dernier étant sublimé par « la porte prohibée » qu’elle franchit à la suite d’un long parcours initiatique, et l’aboutissement, à l’issue duquel le lecteur s’en trouve lui-même transformé, puisqu’il est invité à opérer son propre retour : « En nageant jusqu’au bout de ton rêve
tu parviens
outre la porte des songes
sous les algues flottantes du sommeil dans l’aurore de blancs coquillages ». Privilégiant la relation dynamique au mythe orphique, Marilyne Bertoncini renoue avec l’energeia antique en s’appuyant sur la force créatrice de l’expérience du rêve, qui rend possible le surgissement de la vérité. Savoir irrévélé jusque-là, qui établit avec minutie le rapport de l’homme au « jadis / j’ai vécu d’autres vies », comme à l’émerveillement premier de « l’Aube originelle ». Mais il y a une responsabilité à avoir quant à la nature hypnagogique du souvenir ; en effet il s’agit d’accueillir le mouvement même de son apparition avec la plus extrême vigilance, au risque de tout perdre : « Sois attentif alors à ne jamais fixer
la lumière
sinon l’ombre minuscule d’échardes de soleil
lacèrerait la peau du monde ». |
| MARILYNE BERTONCINI Source ■ Marilyne Bertoncini sur Terres de femmes ▼ → [En nageant jusqu’au bout de ton rêve] (extrait de Mémoire vive des replis) → À l’ombre du mûrier (extrait de L’Anneau de Chillida) → La Dernière Œuvre de Phidias (lecture d’AP) → [Ici… Là] (extrait de La Dernière Œuvre de Phidias) → Labyrinthe des nuits (lecture d’AP) → La Noyée d’Onagawa (lecture d’AP) → [Je l’imagine] (extrait de La Noyée d’Onagawa) → Sable (extrait) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de la mél [Maison des écrivains et de la littérature]) une fiche bio-bibliographique sur Marilyne Bertoncini → (sur Recours au poème) plusieurs pages sur Marilyne Bertoncini → Minotaur/a, le blog de Marilyne Bertoncini → (sur le site de la revue Texture) une lecture de Mémoire vive des replis de Marilyne Bertoncini, par Philippe Leuckx |
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| LILI FRIKH Lili Frikh au festival Voix vives, de Méditerranée en Méditerranée, Sète 2015 ■ Lili Frikh sur Terres de femmes▼ → Corps (extrait de Tôle froissée) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions La rumeur libre) la fiche de l’éditeur sur Carnet sans bord de Lili Frikh |
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AVEC KASPAR HAUSER ? La figure de Kaspar Hauser, ce garçon de seize ans à l’identité énigmatique apparu à Nuremberg en 1828 et mort assassiné cinq ans plus tard, ne cesse de nous interroger. « Enfant adoptif » officiel de la ville de Nuremberg, devenu très vite « orphelin de l’Europe », comme l’appelaient les gazettes, il habite et hante le dernier livre de Laure Gauthier. La voix narrative et la cadence poétique ouvrent kaspar de pierre : « ai couru, nu d’automne vers les maisons basses avec la lourdeur du gravier
et mes semelles de peau Ce chemin vers rien de certain qui se brise en bruissements rances » Celui qui parle ne dit pas « je ». Livré au seul chemin de perdre, il n’est pas accompagné. Sa route et sa fragilité l’exposent dès l’incipit comme sa langue naissante, qui sans cesse raisonne et se crée, peu sûre d’elle, cassant son rythme ou son sens. Elle avance nue et vulnérable sur ses « semelles de peau », qui appellent immanquablement les « semelles de vent » de Rimbaud, inscrivant l’expression dans un nouvel ordre. Dans son roman Kaspar Hauser ou La phrase préférée du vent, Véronique Bergen fait parler son personnage parfois à la première personne, parfois à la troisième. Mais elle écrit aussi : « À Nuremberg, je-il-Kaspar Hauser s’est levé. » 1 Les témoins de sa vie ont raconté la difficulté qu’il eut à comprendre et à accepter l’emploi de « je » et « tu ». Ici, Laure Gauthier emploie « jl », qui combine « je/il » : « Jl courrrr tronqué vers le champ toujours à nouveau de tournesols » L’histoire de Kaspar Hauser a tout de suite fasciné : qui étaient ses parents ? Pourquoi a-t-il été ainsi reclus pendant treize ou quatorze ans ? Qui s’occupait de lui ? Pourquoi a-t-il été libéré ? Qui a tué Kaspar Hauser et pourquoi ?
Les comptes rendus de ses interrogatoires, ses essais d’autobiographie, les témoignages et enquêtes de ceux qui l’ont recueilli ou rencontré nous donnent une image assez précise de son langage et de ses comportements : « Son parler était un effort et un combat. » 2
On découvre un être cramponné à la terre, qui connut deux naissances. D’abord né d’une femme, puis d’un cachot de pierre. Ce « Kaspar de pierre » aspirait parfois à retrouver ce lieu qu’il pouvait encore considérer comme protecteur contre ce que le monde qu’il découvrait avait d’effrayant. «les pierres, même elles, se sont retournées à moi, et n’auront plus jamais la force d’accueillir un enfant » Dans la présentation de son Gaspard, Peter Handke écrit : « La pièce pourrait aussi s’intituler Torture verbale »3. C’est bien ce que l’on fit subir au garçon : aux questions qu’il ne comprenait pas, il répondait par le silence des pierres ou par des phrases insolites, d’une maltraitance à l’autre.
Il n’a pas le choix, il doit apprendre à communiquer avec tous, avancer, marcher, cet enfant qui vécut assis. Il fut d’abord considéré comme un phénomène de foire sur qui faire les expériences les plus imbéciles, ou un objet d’étude pour la science : examen minutieux de sa peau, de ses réactions à divers stimuli, de son langage. « Raconte-t-on sa lapidation ? », demande l’auteure. Kaspar est livré à une société vorace et brutale. « Muré = sans expérience = cœur pur = verbe premier = poésie ! » Françoise Dolto a intitulé son étude : Kaspar Hauser, le séquestré au cœur pur. Elle écrivait en conclusion : « Un homme qui honore l’humanité. / En même temps un mystère pour lui-même et un mystère pour nous autres. Son histoire ne s’explique pas par ce que nous connaissons de la psychologie expérimentale, ni non plus par ce que nous connaissons sur l’inconscient. Elle ne s’explique tout simplement pas… »4
Les poètes ont vite vu en lui un semblable, un frère. Si Verlaine le fait parler à la première personne (« Je suis venu, calme orphelin… »), Georg Trakl l’évoque à la troisième personne, le présentant comme un « rêveur » qui « restait seul avec son étoile »5. Écrivant sur ce Kaspar Hauser né de la pierre, les poètes sont devenus « poètes rupestres », comme l’analyse Laure Gauthier.
Elle décide quant à elle d’écrire avec Kaspar Hauser. Le livre de Laure Gauthier rend compte d’une vie mutilée. Les chapitres ont un titre suivi d’un numéro. Si « Abandon » et « Maison » occupent trois chapitres, « Marche » et « Rue » s’arrêtent au numéro 1.
Les deux chapitres « Diagnostic » reprennent des indications d’un site internet médical sur les effets secondaires de certains médicaments. Les contemporains pensaient qu’on lui administrait de l’opium dans son cachot pour pouvoir prendre soin de lui et nettoyer le local sans qu’il le remarque. Cela peut-il expliquer au moins en partie le comportement et certains troubles de Kaspar Hauser ? L’oubli de tout ce qui s’est passé pendant les treize ou quatorze ans passés dans le cachot est-il un effet secondaire de la prise d’opium (ou autre substance) ? Quel destin pour celui qu’on a dépossédé de lui-même et même de rien pour le jeter chaque fois vers une nouvelle maison, un nouveau tuteur ? « L’Europe bourgeoise des faits divers Touristes venus me voir, l’attraction de la maltraitance Oh le marché de la poésie ! » Enfants du placard, enfants sauvages, rien n’a changé : la curiosité parfois malsaine et irrespectueuse supplante la fraternité. (Où est la poésie ?)
La mise en doute du sujet, cette langue naissante cherchant sans cesse le juste sens, interrogeant inquiète le rapport entre les mots et le monde, voilà qui rencontre la démarche d’une grande partie de la poésie d’aujourd’hui : impossibilité de (puis difficulté à) utiliser le pronom sujet de première personne ; utilisation de verbes à l’infinitif le plus souvent ; métaphores obscures ; manques et ellipses ; parataxes ; ordre des mots inhabituel…
Nous retrouvons cela dans le poème de Laure Gauthier, ainsi que les prononciations défectueuses, proches du bégaiement : « Et plus jl marchch ch ch plus les soleils devenaient lourds et noirs » Kaspar Hauser est un « enfant troué », « un fait divers en marche ». Les mots du livre, les trous dans ou entre les lignes ou pages nous présentent cette vérité humaine inatteignable, celle d’un mythe. Laure Gauthier approche ici la parole trouée de Kaspar, l’être sacrifié6. Elle ne cherche ni à rétablir ni à amplifier. Le morcellement du poème restitue un parcours imaginé autant que repris à la réalité recollée d’un être à la vie confisquée.
Isabelle Lévesque D.R. Isabelle Lévesque pour Terres de femmes ________________________________________ 1. Véronique Bergen, Kaspar Hauser ou La phrase préférée du vent (Denoël, 2006). 2. Kaspar Hauser, Écrits de et sur Kaspar Hauser – traduction de Jean Torrent et Luc Meichler (Christian Bourgois, 2003). 3. Peter Handke, Gaspard – traduction de Thierry Garrel et Vania Vilers (L’Arche, 1971). 4. Françoise Dolto, Kaspar Hauser, le séquestré au cœur pur (Gallimard, 1994 – Le petit Mercure, 2002). 5. Georg Trakl, « Chanson pour Gaspard Hauser » in Crépuscule et déclin suivi de Sébastien en rêve – traduction de Marc Petit et Jean-Claude Schneider (Gallimard, 1972 – Poésie/Gallimard). 6. « Il est un Christ […], sacrifié au vice de possession des humains. » Françoise Dolto, op. cit., p. 44. |
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[DANS LA POINTE EXIGUË D’UN PAYS QUI EST DE LA CAMPAGNE] Dans la pointe exiguë d’un pays qui est de la campagne Cousue de routes vicinales et de petits bourgs, te voilà dedans, Soral ou Cartigny la fraîcheur des arbres sent bon à cause des pollens, Je promène, entre un carré de colza et des vignobles qui penchent, Un bonheur un peu rengaine qui a
Des attaches fragiles
Avec une enfance pas mal oubliée
Tout p’tit pays plié replié, mais comme on respire ! Chaque fois que voilà du beau temps
Je pense à ton sourire, Soral ou Cartigny pourtant tu connais pas. |
| JAMES SACRÉ Ph. © olivier roller Source ■ James Sacré sur Terres de femmes ▼ → Le paysage est sans légende (lecture de Tristan Hordé) → Dans le format de la page (extrait de Le paysage est sans légende) → Figure 42 (poème extrait de Figures qui bougent un peu) → Le désir échappe à mon poème → Je t’aime. On n’entend rien → Parfois → James Sacré, Lorand Gaspar | Dans les yeux d’une femme bédouine qui regarde ■ Voir aussi ▼ → (sur remue.net) James Sacré/Un paradis de poussières (article de Jacques Josse) → (sur Loxias) une bio-bibliographie de James Sacré → (sur le site de Jean-Michel Maulpoix) un article de James Sacré (« Une boulange de lyrisme critique »), texte paru dans la revue Le Nouveau Recueil (éditions Champ Vallon) → (sur Terres de femmes) | rouge | (Angèle Paoli) |
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[TU ES LE VEILLEUR D’UN PAYS ENGLOUTI] Tu es le veilleur d’un pays englouti. Parmi les vestiges, tu cherches une trace, celle d’un paysage, d’un visage que le temps n’a pas retenue.
Tu ne retrouveras rien : les preuves autant que les murs se sont effondrées.
Tu demeures seul, fidèle à une attente qui ne sera jamais comblée.
Tu te maintiens en-deçà de tout espoir : ton souffle ne trouble pas le vent.
De l’autre côté du miroir, tu as fondé ton éternité.
On ne te voit que par transparence, à cet endroit où s’efface le monde.
Tu parles le langage des muets : ne répondent que le vent et les arbres.
Tu as pris tes quartiers : on ne saurait te rejoindre qu’en brisant avec les vivants. Là où le temps est superflu, on se perd dans l’infini, dans les recoins de l’univers.
Il faut s’en remettre à quelques traces, remonter des chemins perdus dans leur géographie pour consentir à cette absence, y croire tout simplement. Une éternité qui commence à la source, avec le vent, avec ton visage, qui se poursuit avec le silence qui te nomme.
Une éternité que tu habites, paraît-il, et qui pourrait s’achever, éclair dispersé dans le ciel.
Max Alhau, « Le temps secret » in En cours de route, éditions L’herbe qui tremble, 2018, pp. 94-95. Peintures de Marie Alloy.
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MAX ALHAU
→ [Tu n’oses plus nommer] (poème extrait des Mots en blanc) → Le Temps au crible (lecture de Cécile Oumhani) ■ Voir aussi ▼ → (dans la poéthèque du site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique sur Max Alhau |
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| MAUD THIRIA Source ■ Maud Thiria sur Terres de femmes ▼ → Blockhaus (lecture d’AP) → [tu te demandes si] (extrait de Blockhaus) → Brindilles (extraits) → Sous les fauteuils, 1 ■ Voir aussi ▼ → (sur le site personnel de Maud Thiria) une notice bio-bibliographique sur Maud Thiria → (sur le site du Nouveau Recueil) une page sur Maud Thiria [PDF] → (sur Terre à ciel) Maud Thiria Vinçon : poésie et traces |
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[PLUIE SUR PLUIE]
pluie sur pluie argile sur argile elle inclina sa nuque au vent et son buste devant le tronc d’un arbre mûr ses genoux elle les plia devant les cailloux et son front elle l’abaissa devant la terre elle offrit ses doigts aux abeilles ses dents à la vérité ses chansons aux roseaux et ses pieds aux racines elle donna son sang pour la noce du pollen et laissa tomber sa chevelure sur le récit Fadwa Souleimane, À la pleine lune, Poésie [éditions Dar Al Ghawoun, Beyrouth, 2013], Éditions Le Soupirail, 2014, page 58. Traduction de l’arabe (Syrie) par Nabil El Azan. Préface de Brigitte Rémer. |
| FADWA SOULEIMANE [SULEIMANE]
■ Voir aussi ▼ → (sur le site du Printemps des poètes) une fiche sur À la pleine lune → (sur le site Les Découvreurs) une lecture d’À la pleine lune par Georges Guillain → (sur le site Les Découvreurs) d’autres extraits d’À la pleine lune [PDF] → (sur le site Les Découvreurs) disparition de Fadwa Souleimane, preuve de lumière et de nuit |
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