| BORIS RYJI | Борис Борисович Рыжий (1974-2001) Source ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de Cheyne éditeur) la fiche de l’éditeur sur La neige couvrira tout |
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| BORIS RYJI | Борис Борисович Рыжий (1974-2001) Source ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de Cheyne éditeur) la fiche de l’éditeur sur La neige couvrira tout |
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| NIKOLAÏ ZABOLOTSKI Source ■ Nikolaï Zabolotski sur Terres de femmes ▼ → L’adieu aux amis [1952] (poème extrait de La Fille laide et autres poèmes, 1955) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de l’Encyclopædia Universalis) une notice bio-bibliographique sur Nikolaï Zabolotski, par Claude Kastler → (sur En attendant Nadeau) Zabolotski : un oubli réparé, par Christian Mouze → (sur Œuvres ouvertes) Nikolaï Zabolotski | Testament → (sur La Cause Littéraire) Nikolaï Zabolotski (1903-1958), Le Loup toqué (chronique de Matthieu Gosztola) |
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| NIKOLAÏ ZABOLOTSKI Source ■ Nikolaï Zabolotski sur Terres de femmes ▼ → Poète (poème extrait du Loup toqué) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de l’Encyclopædia Universalis) une notice bio-bibliographique sur Nikolaï Zabolotski, par Claude Kastler → (sur En attendant Nadeau) Zabolotski : un oubli réparé, par Christian Mouze → (sur Œuvres ouvertes) Nikolaï Zabolotski | Testament → (sur Les Hommes sans Épaules) une page sur Daniil Harms |
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[LA BEAUTÉ EST LE POLYTHÉISME] La beauté délivre de la violence et de l’angoisse ; elle rénove la vie et le savoir. Elle n’est pas superflue. Elle est le don, la forme, la grâce, la lumière, le plaisir, le mouvement même de la vie en acte. Elle n’est la propriété d’aucune classe sociale. Nul ne pourra jamais la réquisitionner : le vieux docker qui soulève amoureusement avec son treuil le filet de la pêcherie, ou qui regarde amoureusement à contre-jour la rouge splendeur de son verre de bordeaux le sait : il sait encore parler avec le dieu de la mer et avec celui de l’ivresse. La beauté est le polythéisme : des choses qui exhalent, venu de loin, un souffle divin. [LA BELLEZZA E IL POLITEISMO] La bellezza redime dalla violenza e dall’angoscia : rinnova la vita e il sapere. Non è superflua. È il dono, la forma, la grazia, la luce, il piacere, il movimento stesso della vita vivente. Non appartiene a nessuna classe sociale. Nessuno la potrà mai requisire : il vecchio dockers che con l’argano solleva amorosamente la rete della pêcherie, o che amorosamente guarda controluce il rosso splendente del suo bicchiere di bordeaux lo sa : sa ancora parlare con il dio del mare e con quello dell’ebbrezza. |
GIUSEPPE CONTE Source ■ Giuseppe Conte sur Terres de femmes ▼ → Alle origini (poème extrait de Dialogo del poeta e del messaggero) → Mer qui chante comme les cigales (poème extrait de Non finirò di scrivere sul mare) → [Archéologue de mes jours] (poème extrait de L’Océan et l’Enfant) → Je retourne où déjà j’ai été (autre poème extrait de L’Océan et l’Enfant) → [Sur les coquelicots] (autre poème extrait de L’Océan et l’Enfant) → Il poeta [poème extrait des Saisons] (+ notice bio-bibliographique) → Proserpine (autre poème extrait des Saisons) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de la MEET, Maison des Écrivains Étrangers et des Traducteurs) un autre extrait du Manuscrit de Saint-Nazaire → (sur Pangea, rivista avventuriera di cultura & idee) Giuseppe Conte, il Walt Whitman della nostra letteratura (marzo 25, 2020) |
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L’OCEANO LÌ DAVANTI
L’oceano lì davanti lì davanti come un’idea a perpendicolo o uno sbocco di sangue nell’intervallo più piccolo tra le tempie. Il grigio soffre. Il grigio non è un colore ma un voltarsi, scrutare per terra l’assoluta metà di ogni cosa, piegare in quattro i pianeti della fortuna, che dentro la tasca ci danno un confine, come questa fila di case, d’inverno, significa camminarci accanto, essere d’inverno. Milo De Angelis, L’Océan autour de Milan et autres poèmes [L’oceano intorno a Milano], I, édition bilingue, M.E.E.T. [Maison des Écrivains et des Traducteurs de Saint-Nazaire] Arcane 17, 1993, suivi d’un « Entretien avec Milo De Angelis », par Bernard Bretonnière. « Le gris souffre. Le gris n’est pas une couleur mais un retournement » Photocollage, G.AdC L’OCÉAN LÀ-DEVANT L’océan là-devant tout devant comme une idée au carré ou un crachat de sang dans le plus court intervalle entre les tempes. Le gris souffre. Le gris ce n’est pas une couleur mais un revirement, c’est scruter par terre la moitié absolue de tout, c’est plier en quatre les planètes de la fortune qui nous fixent une limite au fond de la poche, de même qu’en hiver cette enfilade de maisons ça signifie marcher l’un à côté de l’autre, être en hiver. Traduction inédite d’Angèle Paoli |
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| ALAIN BOSQUET
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| JEAN-BAPTISTE PARA Source ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de la mél [Maison des écrivains et de la littérature]) une fiche bio-bibliographique sur Jean-Baptiste Para → (sur le site de Traversées, revue littéraire) une chronique de Marc Wetzel sur l’anthologie Sidérer le silence → (sur le site des éditions Henry) la fiche de l’éditeur sur l’anthologie Sidérer le silence → (sur Terres de femmes) Laurent Grison | Ne rien dire (poème extrait de l’anthologie Sidérer le silence) ■ Voir encore ▼ → le site de Laurent Grison → (sur le site du magazine Diacritik) Marielle Macé ou que peut la littérature ? Sidérer, considérer. Migrants en France, par Johan Faerber |
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| FRANCK VENAILLE ■ Franck Venaille sur Terres de femmes ▼ → [J’avais mal à vivre] (extrait de Ça) → [Ce que je suis ?] (extrait de C’est à dire) → Dans le sillage des mots (extrait de C’est à dire) → [On marche dans la fêlure du monde] (extrait de La Descente de l’Escaut) → [Quand la lumière née de l’estuaire] (autre extrait de La Descente de l’Escaut) → Un paysage non mélancolique (extrait de C’est nous les Modernes) → San Giovanni (extrait de Trieste) ■ Voir aussi ▼ → (sur remue.net) Au plus près de Franck Venaille, par Jacques Josse |
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