L’Atelier du Grand Tétras, Collection Glyphes,
25210 Mont-de-Laval, 2021.
Avec six illustrations de Colin Cyvoct.
Lecture de Marie-Hélène Prouteau.
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| MARTINE – GABRIELLE KONORSKI Ph. D.R. Pascal Therme Source ■ Martine – Gabrielle Konorski sur Terres de femmes ▼ → Instant de Terres (lecture de Marie-Hélène Prouteau) → un autre poème extrait d’« Un point ouvert » (Instant de Terres) → Bethani (lecture d’AP) → [Les mots cognent] (extrait de Bethani) → [Au versant de la pierre-écritoire] (extrait de Je te vois pâle… au loin) → Verticale (extrait d’Une lumière s’accorde) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) [Vissée à la plante des pieds] ■ Voir aussi ▼ → (dans la poéthèque du site du Printemps des poètes) une notice bio-bibliographique sur Martine Konorski → le site de Martine Konorski → (sur le site de l’Atelier du Grand Tétras) la page de l’éditeur sur Instant de terres de Martine Konorski |
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| ROLAND CHOPARD
■ Voir aussi ▼ → (sur le site de L’Atelier du Grand Tétras) la fiche de l’éditeur sur Parmi les méandres → (sur le site du cipM) une notice bio-bibliographique sur Roland Chopard → (sur Libr-critique) une lecture de Parmi les méandres par Carole Darricarrère → (sur Recours au Poème) une lecture de Parmi les méandres par Alain Nouvel |
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Ph., G.AdC FENÊTRE Il y a du vert sur ton rebord L’oiselet pense que le printemps s’est attardé là encore – Il y vient souvent J’essaie de le voir quand il s’y pose et s’envole déçu dans l’instant Puis oublie vite la chose – et reprend son chant Il dit que le vert est suffisant quand on n’a ni graines ni abri d’aller au plus beau de l’an – le vert lui suffit Son chant berce nos rêves nos veilles Il ne sert à rien mais nous sourit tel un reflet de soleil dans des yeux amis Ou comme un poème de merveille disant la fenêtre qui s’éclaire – Pour l’oiselet sans pareille s’il revoit ce vert Longtemps je le suis et tends l’oreille Ma journée s’écoule sous le charme de cette espérance belle – que mon cœur désarme J’allume la lampe sur ma table comme un phare aux volants de la nuit – Ces mots racontent la fable de notre déduit Sur la cour endormie qui écoute un merle essaie à nouveau sa flûte L’aube lèche les fenêtres – c’est ton châle vert Pourquoi faut-il en sensiblerie rester à l’écoute de l’angoisse sous chaque mot qu’articule chacun que l’on croise Jean-Charles Vegliante, Trois cahiers avec une chanson suivi de Source de la Loue, L’Atelier du Grand Tétras, Collection Glyphes, 2020, pp. 35-36. Illustrations de l’auteur. |
| JEAN-CHARLES VEGLIANTE Source ■ Jean-Charles Vegliante sur Terres de femmes ▼ → [Un petit garçon passe] (extrait de Fragments de la chasse au trésor) → Celle qui dort… (extrait des Oublies) → [La lente] [L’étourdie] [L’Africaine] → [Au fond de moi est un animal sauvage] (extrait d’Où nul ne veut se tenir) → Où nul ne veut se tenir (lecture de Joëlle Gardes) ■ Voir aussi ▼ → (sur Recours au Poème) une notice bio-bibliographique sur Jean-Charles Vegliante (+ 6 poèmes choisis) → (sur le site de L’Atelier du Grand Tétras) la fiche de l’éditeur sur Trois cahiers avec une chanson |
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| GERMAIN ROESZ Source ■ Germain Roesz sur Terres de femmes ▼ → La lumière se tamise (extrait de La Part de la lumière) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de L’Atelier du Grand Tétras) la page de l’éditeur sur La Part de la lumière |
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Ph. (3), G.AdC LA LUMIÈRE SE TAMISE Un ballet d’ombres sur ton visage le nez se plisse le bruit des ferrailles du sud et des vaisselles dépareillées s’accumulent En imaginant l’avenir le temps se maussade l’inquiet croît le rêve protège de l’homme encombrant. De soir en soir l’attente des messages la strophe courte le mot haletant ne dit rien ne bouge pas regarde l’éblouissement sur les terres noires. L’affreuse solitude du soir où il n’y a rien à faire ni à défaire l’accroche où cela tombe il y a les moments il y a les instants où nulle décision ne s’impose. Je regarde le fil du film j’écris dans le brouillard de l’image dans la gaine du ventre je suis la route qui défile. J’embrasse tes yeux. me regardent-ils alors ? La proximité aveugle Dans chaque onde le monde se transforme puis s’éclipse Dans l’auréole de l’or il dit cette chose simple : je regarderai le clair de lune et j’attendrai. Dans la parole (dans l’infra) se condense l’infini du monde et l’infini du détail l’infini de l’infime. Elle dit : je te porte je te sens en moi je dors en toi j’assemble mes doigts dans la crinière. La nuque rouge quelques pics sur les bras un tressaillement dans le creux des seins m’écriras-tu ? Absence de peu de jours l’oubli agit à la vitesse d’un éclair une pensée sombre et le cerveau s’embrase une pensée grave et le cerveau s’affale. Il prend une feuille il écrit il croit qu’il écrit il regarde la feuille noire il lit et ne comprend pas les voix dans le crâne bouillonnent grincent Est-ce que tu m’aimes ? Germain Roesz, La Part de la lumière, textes, poèmes, peintures de Germain Roez, L’Atelier du Grand Tétras, 2019, pp. 115-116. Préface de Claude Louis-Combet. Entretien entre Michel Guérin et Germain Roesz. |
| GERMAIN ROESZ Source ■ Germain Roesz sur Terres de femmes ▼ → La Part de la lumière (lecture d’AP) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de L’Atelier du Grand Tétras) la page de l’éditeur sur La Part de la lumière |
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| MARTINE KONORSKI Ph. D.R. Pascal Therme Source ■ Martine Konorski sur Terres de femmes ▼ → Instant de Terres (lecture de Marie-Hélène Prouteau) → un autre poème extrait d’« Un point ouvert » (Instant de Terres) → Bethani (lecture d’AP) → [Les mots cognent] (extrait de Bethani) → [Au versant de la pierre-écritoire] (extrait de Je te vois pâle… au loin) → Verticale (extrait d’Une lumière s’accorde) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) [Vissée à la plante des pieds] ■ Voir aussi ▼ → (dans la poéthèque du site du Printemps des poètes) une notice bio-bibliographique sur Martine Konorski → le site de Martine Konorski |
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À L’OMBRE DU MURIER Translucide et mouvante grotte de jade, le mûrier-platane aux feuilles ciselées t’offre l’abri amphibole de ses ombres tremblantes d’où jaillit l’éclat sourd des mûres
couleur d’encre
de Chine Assise dans son ombre tu les guettes Elles brillent puis disparaissent selon le rayon qui les frappe sous le frisson des feuilles et leur soie sombre au fiévreux vent d’été Noires et longues comme des scarabées — naguère, l’un s’envola,
ombre sur ombre, entre les doigts
surpris — et poisseuses et sucrées, elles tachent les doigts et les coins de la bouche d’une encre parfumée Encore une, puis une — sur la pointe des pieds tu moissonnes des doigts un infini stellaire sous la voûte nocturne du mûrier-platane bruissant de guêpes blondes tournant autour du tronc comme un mât de navire, l’axe d’un monde qui t’englobe
t’emporte
dans un voyage à rebours
un voyage en soie
un retour au fond
de soi Le mûrier est ancre de Chine et le poète-cueilleur d’ombre cueillant les mûres
couleur d’escarbot — plonge aux antipodes de ce monde où les mots sont univoques saisit l’escarboucle flottant dans les grands fonds où le rêve le porte Là dans la Chine du mûrier aux infinies ramures les mots — comme des granules du fruit entre tes doigts s’agglomèrent |
| MARILYNE BERTONCINI Source ■ Marilyne Bertoncini sur Terres de femmes ▼ → La Dernière Œuvre de Phidias (lecture d’AP) → [Ici… Là] (extrait de La Dernière Œuvre de Phidias) → Labyrinthe des nuits (lecture d’AP) → Mémoire vive des replis (lecture de Sophie Brassart) → [En nageant jusqu’au bout de ton rêve] (extrait de Mémoire vive des replis) → [Je l’imagine] (extrait de La Noyée d’Onagawa) → Sable (extrait) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de la mél [Maison des écrivains et de la littérature]) une fiche bio-bibliographique sur Marilyne Bertoncini → (sur Recours au poème) plusieurs pages sur Marilyne Bertoncini → Minotaur/a, le blog de Marilyne Bertoncini → (sur le site de la revue Traversées) une chronique de Xavier Bordes sur L’Anneau de Chillida |
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PLUS NEUVE QUE LA MORT Tu résides dans le noyau dur du temps puisant des étincelles dans l’entrechoquement des cailloux lunaires. Tu élis domicile au centre du miroir et ton espace se resserre projetant un sable d’ombre dans les interstices de ta peau. Femme épouvantée proche de toute rupture menacée à la fois par la cendre et la flamme méfie-toi des passagers sans paroles qu’attisent tes angoisses toi qui demeures à jamais plus neuve que la mort. Nohad Salameh, Le Livre de Lilith, L’Atelier du Grand Tétras, 2016, page 49. Avec deux lavis de Colette Deblé. |
| NOHAD SALAMEH
→ L’envol immobile → L’intervalle (+ notice bio-bibliographique) → Marcheuses au bord du gouffre (lecture d’AP) → Les nudités premières ■ Voir aussi ▼ → (dans la Poéthèque du site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique sur Nohad Salameh |
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| AULI SÄRKIÖ Source ■ Voir aussi ▼ → (sur le site du Centre régional du livre de Franche-Comté) une fiche sur Sarmatie d’Auli Särkiö → (sur Poezibao) d’autres poèmes d’Auli Särkiö extraits de Sarmatie |
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