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  • Alexandre Romanès | [Les Tsiganes sont comme les oiseaux]


    Luth noir collage
    Collage, G.AdC







    [LES TSIGANES SONT COMME LES OISEAUX]



    Les Tsiganes sont comme les oiseaux
    qui volent contre le vent.


    Ma femme est une gitane
    hongroise redoutable.
    À la seconde où je l’ai vue,
    j’ai su que c’était l’ange
    qu’on m’avait envoyé.


    Au royaume de l’espoir
    il n’y a jamais d’hiver.


    « Je me souviens » et « il y a longtemps » :
    ce sont les deux phrases les plus
    poétiques de la langue française.


    Je passe souvent du temps
    avec des hommes et des femmes
    qui ne sont rien dans cette société,
    mais qui sont beaucoup pour moi.


    Les deux plus grands poètes
    de la langue française
    ce sont deux femmes.


    Le timbre de la voix et les mots utilisés
    en disent plus sur un individu
    que ce qu’il prétend être.


    La sonorité délicate et somptueuse
    de mon luth me transporte,
    que je le veuille ou non,
    dans le Royaume neigeux de la mélancolie.



    Alexandre Romanès, Le Luth noir, Éditions Lettres Vives, Collection entre 4 yeux, Collection dirigée par Claire Tiévant, 20213 Castellare-di-Casinca, 2017, pp. 11-12-13.






    Alexandre Romanès






    ALEXANDRE ROMANÈS


    Alexandre-Romanès
    Source



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    → (sur le site des éditions Lettres vives)
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