Étiquette : Napoli


  • Rita R. Florit | [Strazio il mio verso]

    « Poésie d’un jour

    choisie par Silvia Guzzi



    Ecorche mon vers en mille ruisseaux  je me dissous
    Ph., G.AdC








    [STRAZIO IL MIO VERSO]




    Strazio il mio verso
    in mille rivoli mi squaglio
    non so che gemere e tacere
    immergermi e affiorare
    e soffocare l’ombra che m’assale
    stringere e catturare
    e in te cadere
    ricado amore senza cuore
    all’esatto centro del mio cuore.



    Rita R. Florit, Passo nel fuoco, Edizioni d’If, Napoli, 2010, pagina 20.







    [J’ÉCORCHE MON VERS]




    J’écorche mon vers
    en mille ruisseaux je me dissous
    je ne sais plus que gémir en silence
    plonger et affleurer
    et étouffer l’ombre qui m’assaille
    enserrer et capturer
    et en toi tomber
    je retombe ô amour sans cœur
    à l’exact centre de mon cœur.




    Traduit de l’italien par Silvia Guzzi







    PASSO NEL FUOCO(2)





    RITA R. FLORIT


    Rita Regina Florit




    ■ Rita R. Florit
    sur Terres de femmes

    Passo nel fuoco (note de lecture d’AP)
    D’effimero oblio
    I giorni accatoni
    Imus (extrait de Nyctalopia)
    → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes)
    Varchi del rosso
    → (dans la galerie Visages de femmes de Terres de femmes)
    le Portrait de Rita R. Florit (+ un extrait de Lezioni inevitabili)



    ■ Voir aussi ▼

    → (sur Imperfetta Ellisse)
    d’autres poèmes de Rita R. Florit





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  • Andrea Inglese | [In questa poesia sono senza sguardo]



    DANS CE POÈME JE SUIS SANS REGARD]
    Ph., G.AdC







    [IN QUESTA POESIA SONO SENZA SGUARDO]




    In questa poesia
    sono senza sguardo
    eppure completo il foglio e lo firmo
    riesco a rispondere al telefono
    sono senza cervello ma corro all’uscita
    sono perfettamente in orario
    anche dentro il garage faccio spazio
    uso tutto il mio corpo
    i passanti mi guardano con approvazione
    completamente privo dello sguardo
    prendo l’ascensore e seguo una donna
    mi lascio presentare al responsabile
    gli stringo la mano senza cervello
    lui mi guarda contento




    Andrea Inglese, La grande anitra, Edizioni Oedipus, Collana Megamicri, Napoli, 2013.








    [DANS CE POÈME JE SUIS SANS REGARD]




    Dans ce poème
    je suis sans regard
    pourtant je complète la feuille et signe
    réussis à répondre au téléphone
    je suis sans cerveau mais je cours vers la sortie
    parfaitement ponctuel
    même dans le garage je fais de l’espace
    utilisant tout mon corps
    les passants me regardent avec approbation
    complètement privé de regard
    je prends l’ascenseur et poursuis une femme
    me laisse présenter au responsable
    je lui serre la main sans cerveau
    il me regarde content




    Andrea Inglese, Mes cahiers de poèmes in Lettres à la Réinsertion Culturelle du Chômeur, Éditions Nous, Collection disparate, 2013, page 76. Traduit de l’italien par Stéphane Bouquet.






    Andrea Inglese, Lettres à la Réinsertion Culturelle du Chômeur
    ANDREA INGLESE


    Andrea Inglese

    Source



    ■ Voir aussi ▼

    → (sur le site des éditions Nous) la fiche de l’éditeur sur Andrea Inglese
    → (sur remue.net)
    Andrea Inglese | Colonne d’aveugles





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