|
LE ROMAN S’ACHÈVE Pour Gath À la ville de Malamdjiga que je n’ai pas revue depuis trente-neuf ans.
Au vide qui cernait ses abords, semblable à celui de nos routes.
Au secret qu’ils partageaient – infus, diffus.
Aux cavernes du souvenir.
À la nostalgie du vrai lieu.
À la case de pisé qui nous abrita dans le village de Bouyo, à l’est de Syé.
À la case de Tougoura. Elle liait la terre et les épineux à une même couleur, une même parole.
À la fille rencontrée au puits et sa calebasse d’eau précieuse.
À l’ardeur de son regard – son offrande chue si haut dans l’estime.
Au vieux dont elle était la fille et envers lequel des paroles remuaient en nous tant de préjugés.
|
| NIMROD
→ Nimrod | Des « paroles plus précieuses que l’or » (chronique d’AP) → L’enfant n’est pas mort (lecture d’AP) → Gens de brume (lecture d’AP) → [je suis la dernière figure de l’homme] (poème extrait de Babel, Babylone) → L’herbe (poème extrait d’En Saison) → Sous les étoiles → Sur les berges du Chari (lecture d’AP) → [Tu poseras ton faix] (poème extrait de J’aurais un royaume en bois flottés) → Le Temps liquide (lecture d’AP) → En remontant le Lac Tchad (extrait du Temps liquide) → La Traversée de Montparnasse (lecture d’AP) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de la Mél, Maison des écrivains et de la littérature) une notice bio-bibliographique sur Nimrod → (sur le site du Point) un entretien de Nimrod avec Valérie Marin La Meslée → (sur le site de la revue Project-îles) une rencontre avec Nimrod (24 novembre 2020) |
Retour au répertoire du numéro de mars 2020
Retour à l’ index des auteurs
» Retour Incipit de Terres de femmes