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Étiquette : Philippe Jaccottet
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Philippe Jaccottet | [Les larmes quelquefois montent aux yeux]
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Pierre-Albert Jourdan | [L’inquiétude devant la mort]
PIERRE-ALBERT JOURDAN
Ph. Gilles Jourdan
Source
« Pierre-Albert Jourdan (1924-1981), après dix ans d’une recherche plus strictement poétique, a essayé à partir de 1970, dans des fragments surtout, d’utiliser l’écriture pour se transformer intérieurement, et se rendre capable de rencontrer pleinement le réel. Il a alors multiplié les procédés pour agir sur soi, sur sa volonté, sa sensibilité, son intellect ou son affectivité. Des sentences, des injonctions à soi-même, lui servaient à se dissocier de comportements, de pensées, grâce à la vivacité ou à la violence de l’expression, et à l’ironie. Dans des passages d’aspect plus poétique, le travail sur la langue creusait un état de dépossession et d’accueil face au monde, et à l’invisible ou permettait de se mettre à l’école de la nature pour intérioriser ses suggestions éthiques. Jourdan usait aussi de l’écriture, à la façon du koan zen, pour se défaire des représentations mentales, faire vaciller l’intellect, et se précipiter dans l’épreuve des choses telles qu’elles sont. Ou, enfin, il s’appuyait sur elle pour se déprendre, par l’humour et le retrait, des émotions liées à l’échec et à la mort, et parvenir à l’accueil amoureux même de sa propre perte. Une tentative qui, même s’il a souvent répété son insuffisance, semble avoir permis la lumière, la sérénité de plus en plus sensibles dans ses derniers écrits, leur beauté, et leur utilité profonde pour le lecteur qui accepte de s’ouvrir à une expérience d’être. » (Élodie Meunier*)
■ Pierre-Albert Jourdan
sur Terres de femmes ▼
→ La source (extrait du Bonjour et l’Adieu)
→ [Ceci est ma forêt]
→ Chute (extrait de L’Espace de la perte)
→ L’Entrée dans le jardin
→ Le Fil du courant
→ Les nuages parfois s’enlisent
→ 3 février 1924 | Naissance de Pierre-Albert Jourdan (+ un extrait du Bonjour et l’Adieu)
■ Voir aussi ▼
→ le site d’Élodie Meunier* consacré à Pierre-Albert Jourdan
→ (sur The Arts Fuse) Fuse Poetry Review: Pierre-Albert Jourdan — Writing that Wagers on Beauty (recension [en anglais] autour de la publication, en juillet 2011, de l’édition bilingue (anglais-français) de The Straw Sandals [Les Sandales de paille]: Selected Prose and Poetry by Pierre-Albert Jourdan. Edited, introduced, and translated by John Taylor. New York, Chelsea Editions)
→ (sur Imperfetta Ellisse) Pierre-Albert Jourdan poeta sconosciuto (+ plusieurs poèmes traduits en collaboration, du français vers l’italien, par Valérie Brantôme et Giacomo Cerrai)
→ (sur le site de Cerise Press) une note (en français) de John Taylor (le traducteur américain de Pierre-Albert Jourdan) sur Pierre-Albert Jourdan
* En 2006, Élodie Lefaure-Meunier a soutenu (sous la direction de Claude Burgelin – Université Lumière Lyon 2) une thèse de doctorat sur Pierre-Albert Jourdan : Pierre-Albert Jourdan : l’écriture comme ascèse spirituelle. Cette étude a été éditée en 2013 aux éditions du Cygne sous le titre Pierre-Albert Jourdan : l’écriture comme voie spirituelle.
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Pierre-Albert Jourdan | La source
PIERRE-ALBERT JOURDAN
Ph. Gilles Jourdan
Source
■ Pierre-Albert Jourdan
sur Terres de femmes ▼
→ [L’inquiétude devant la mort] (extrait de L’Angle mort)
→ [Ceci est ma forêt]
→ Chute (extrait de L’Espace de la perte)
→ Le Fil du courant
→ L’Entrée dans le jardin
→ Les nuages parfois s’enlisent
→ 3 février 1924 | Naissance de Pierre-Albert Jourdan (+ un extrait du Bonjour et l’Adieu)
■ Voir aussi ▼
→ le site d’Élodie Meunier consacré à Pierre-Albert Jourdan
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Philippe Jaccottet | [Toute fleur n’est que de la nuit]
« Ce monde n’est que la crête
d’un invisible incendie »
Aquatinte numérique, G.AdC
[TOUTE FLEUR N’EST QUE DE LA NUIT]
Toute fleur n’est que de la nuit
qui feint de s’être rapprochée
Mais là d’où son parfum s’élève
je ne puis espérer entrer
c’est pourquoi tant il me trouble
et me fait si longtemps veiller
devant cette porte fermée
Toute couleur, toute vie
naît d’où le regard s’arrête
Ce monde n’est que la crête
d’un invisible incendie
Philippe Jaccottet, « Oiseaux, fleurs et fruits », Airs, poèmes 1961-1964, éditions Gallimard, Collection Blanche, 1967, page 24 ; Œuvres, éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2014, page 425.
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-
29 janvier 1987 | Mort de Carlo CassolaÉphéméride culturelle à rebours
CARLO CASSOLA
la fiche de l’éditeur sur La Ragazza de Carlo Cassola
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site des éditions Cambourakis)
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» Retour Incipit de Terres de femmes -
Philippe Jaccottet | (Tombeau du poète)(The poet’s tomb)
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Jean-Pierre Lemaire | [Pendant la tempête]
JEAN-PIERRE LEMAIRE
Source
■ Jean-Pierre Lemaire
sur Terres de femmes ▼
→ Giotto (poème extrait de L’Intérieur du monde + une notice bio-bibliographique)
→ [La terre est invisible] (autre poème extrait de L’Intérieur du monde)
→ [Ne te hâte pas de regagner la surface] (poème extrait de Visitation)
■ Voir aussi ▼
→ (sur Recours au Poème) Jean-Pierre Lemaire en son premier recueil (Les Marges du jour)
→ (sur Recours au Poème) cinq poèmes de Jean-Pierre Lemaire
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Philippe Jaccottet, Ponge, Pâturages, Prairies
par Angèle PaoliPhilippe Jaccottet, Ponge, Pâturages, Prairies,
Editions Le Bruit du temps, 2015.
Lecture d’Angèle Paoli
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Béatrice Douvre | Le vin, le soir
Ph., G.AdC
LE VIN, LE SOIR
Ton sein me maintient dans le jour
Incandescente et claire
Tes grands reflets s’éloignent
Je m’attarde aux prairies fondantes
Dans le lierre noir
Près des maisons
Dans le vin froid
Le vin filé des fêtes idéales
Qui touche à l’écume, aux cordes
De la mer
J’attends le pas qui te portait
Jusqu’à l’étoile des marines
Moi j’ai porté le pas jusqu’aux semences.
Béatrice Douvre (1967-1994), Vert présage [1992] in Œuvre poétique, peintures & dessins, Voix d’encre, 2000, page 140. Préface de Philippe Jaccottet.
BÉATRICE DOUVRE
Source
■ Béatrice Douvre
sur Terres de femmes ▼
→ Nuit brisée
→ l’Outrepassante
→ Poèmes en prose [Journal de Belfort]
■ Voir aussi ▼
→ (sur La Pierre et le Sel) Béatrice Douvre, l’invisible est un miracle, par Pierre Kobel
→ (sur Terres de femmes) Muriel Stuckel | Dans la césure de tes poèmes
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» Retour Incipit de Terres de femmes -
Mario Luzi | [Vita o sogno ?]
MARIO LUZI
Cahier gothique, VII
■ Mario Luzi
sur Terres de femmes ▼
→
→ Diana, risveglio
→ Dove l’ombra
→ En mer
→ Il pensiero fluttuante della felicità
→ Nature
→ Près de la reine de Saba (note de lecture sur Trames de Mario Luzi + extrait)
→ Primitiales (article sur Prémices du désert)
→ Quanta vita
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