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Aquatinte numérique, G.AdC CAPARÌCA à Mattia Forse la febbre, o un effetto della luce. Caparìca è qui, comunque, case in fila, sfarinate. Una mercedes verde alza la polvere, posteggia, e chi ne scende è un gobbo che s’avvia. Barache, condomini. Qualche cane. Lungo il mare va un uomo senza bocca, cicatrice di sabbia, per chilometri e chilometri. E non posso risponderti che questo : vertigini, una calma simulata. O anche : l’assenzio. Sopra la spiaggia dei poveri cade una roccia gialla.
a Mattia Peut-être la fièvre, ou un effet de la lumière. Caparìca est ceci, tout de même, rangées de maisons, décrépies. Une Mercedes verte fait voler la poussière, se gare, un bossu en descend et se met en chemin. Baraques, copropriétés. Quelques chiens. Longeant la mer, un homme marche sans bouche, cicatrice de sable, sur des kilomètres et des kilomètres. Et je ne peux te répondre que ceci : vertiges, une tranquillité simulée. Et aussi : l’absinthe. Une roche pauvre surplombe la plage des pauvres.
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| FABIO PUSTERLA Source ■ Fabio Pusterla sur Terres de femmes ▼ → Arte della fuga → Au-delà des vagues → Corps d’étoiles → Due rive → Entre-deux → Esquisse en poudre de gypse, 6 → La fugitive → Une vieille (+ bio-bibliographie) ■ Voir aussi ▼ → (sur Fine Stagione) plusieurs poèmes de Fabio Pusterla (en italien et en français) |
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