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Étiquette : poèmes
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Joëlle Gardes | [Tota mulier in utero]
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Jean Tortel | [Et de l’eau | Avant la nuit]
JEAN TORTEL
Ph. : Jean Marc de Samie
– tous droits réservés
Source
■ Jean Tortel
sur Terres de femmes ▼
→ Jeter le mot (extrait de Naissances de l’Objet)
■ Voir aussi ▼
→ (sur remue.net) Jean Tortel | Fragment personnel, par Philippe Rahmy
→ (sur universalis.fr) une notice sur Jean Tortel
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» Retour Incipit de Terres de femmes -
Nimrod | L’herbe
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» Retour Incipit de Terres de femmes -
Josette Ségura | [« On a tellement de souvenirs… »]
JOSETTE SÉGURA
Source
■ Josette Ségura
sur Terres de femmes ▼
→ Dans la main du jour (lecture d’Isabelle Raviolo)
→ Entre la parole et nous (extrait d’Au bord du visage)
→ [Le parler de l’hiver] (extrait d’Au plus près de nos pas)
→ [Dans toute combe] (extrait de Jours avec)
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site de Pleine Page) une notice bio-bibliographique sur Josette Ségura
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» Retour Incipit de Terres de femmes -
Claudine Bohi | Olivier Gouéry [Voici donc le matin]
Ph. Olivier Gouéry
Source
[VOICI DONC LE MATIN]
Voici donc le matin et sa brassée de frais qui éponge le ciel on entre dans le blanc comme dans une image elle est enfin collée sur le cahier on peut la regarder en douce elle ne s’efface pas elle ne tombera pas elle n’est pas déchirée on la voit quand on veut c’est sûr on va descendre dans cette permanence dans cette certitude dans cette assise-là tu ouvriras les poings dans ta parole ah oui ! vivre est maintenant posé là sur la route et d’un seul coup on voit les choses en vrai oui c’est là et tu marches à grands pas dans le matin des villes soulevant la blancheur comme un coin de rideau la rue s’invente dans son oubli quelque chose revient qui ne fut pas au monde et que tu portes dans tes bras on a rangé les voitures le long d’une autre rive dans un autre sommeil le corps est plein de blanc le saviez-vous ? il y a en lui cette neige liquide et très heureuse l’air y déplie parfois ses poumons larges et ses flocons cela devient possible de nommer un espace vivant tu te prends par la main tu touches une ouverture la délivrance c’est juste un décalage oui c’est un pas de côté dans les jambes tous les chemins sont inconnus et c’est bien la merveille tu poses ta fatigue à même le sol tu ne crois plus du tout en elle
Claudine Bohi, L’œil est parfois rétif, poèmes, Galerie L’œil écoute | Éditions Le bruit des autres, 2013, page 33. Photographies d’Olivier Gouéry.
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» Retour Incipit de Terres de femmes -
Franco Marcoaldi | Di cosa si tratta
Ph., G.AdC
DI COSA SI TRATTA
Si tratta di tornare da luoghi
dove mai siamo arrivati. Di pensare
pensieri così a lungo sopiti
da essersi ormai inabissati.
Si tratta di cogliere con grata
sorpresa minuscoli fiori di campo,
di estrarre essenze infinite
da specie ordinarie lasciate
stupidamente a languire davanti
alla porta. Di cominciare a vivere,
ecco di cosa si tratta.
Franco Marcoaldi, Il tempo ormai breve, Torino, Giulio Einaudi Editore, 2008, pagina 75. Premio internazionale “LericiPea 2008”, sezione Poesia Edita.
DE QUOI IL S’AGIT
Il s’agit de retourner en ces lieux
où nous ne sommes jamais parvenus. De penser
des pensées si longtemps assoupies
qu’elles sont désormais perdues.
Il s’agit de cueillir avec étonnement
et gratitude les minuscules fleurs des champs,
d’extraire les essences infinies
des espèces communes laissées
sottement languir devant
notre porte. De commencer à vivre,
voilà de quoi il s’agit.
Franco Marcoaldi, Le temps désormais compté, poèmes, Nunc | Éditions de Corlevour, 2013, page 87. Traduit de l’italien par Roland Ladrière.
FRANCO MARCOALDI
Giosetta Fioroni, Franco Marcoaldi, 2005
Source
■ Voir | écouter aussi ▼
→ (sur le site de Luisella Pacco) une recension (en italien) d’Il tempo ormai breve
→ (sur Les Carnets d’Eucharis de Nathalie Riera) une recension du Temps désormais compté, par Philippe Leuckx
→ (sur Recours au poème) une recension du Temps désormais compté, par Antoine de Molesmes
→ (sur le site des éditions Corlevour) une page sur Le Temps désormais compté
→ (sur Italian Poetry) une page sur Franco Marcoaldi
→ (sur rai.it) « Leggere e nuotare » (« lire et nager »), un poème extrait d’Il tempo ormai breve, dit par Franco Marcoaldi
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» Retour Incipit de Terres de femmes -
Agnès Schnell | [Un cri vrille]
Source
[UN CRI VRILLE]
Un cri vrille
d’autres se morcellent
que renvoie un écho surpris.
Entre lointain et réel
une colline dérobée
cernée de cormorans en vol…
L’hiver dévoile
des ossatures chaotiques
plus rageuses
que chemins de ronces.
Profonde pulsation
battements de la nature
chant du végétal
de l’eau grondeuse…
et nous, tout éperdus.
Agnès Schnell, En filigrane, l’Ardenne…, poèmes, Éditions de la Société des Écrivains Ardennais, Collection Le chant Litorne, Charleville-Mézières, 2014, pp. 58-59.
AGNÈS SCHNELL
Source
■ Agnès Schnell
sur Terres de femmes ▼
→ [En apparence rien n’a changé] (un autre extrait d’En filigrane, l’Ardenne…)
→ Il y a des jours comme ça
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) Présences
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» Retour Incipit de Terres de femmes -
Agnès Schnell | [En apparence rien n’a changé]
Ph., G.AdC
[EN APPARENCE RIEN N’A CHANGÉ]
En apparence
rien n’a changé.
Ni stridence ni démesure
seule la parole intime
ivre en son flux est dénouée.
En apparence rien n’a changé.
La sente est raide
la forêt muette
la colline dorée sous l’or froid
se baigne dans le gris liquide.
On dirait que tout est en attente
d’un retour
d’une braise d’une luciole intime
ou peut-être
de cet immense que l’on désire
mais ne nomme pas.
En apparence rien ne change
sinon ce creux élargi
bien plus sombre à chaque détour
sinon cette voix perdue
vestige déjà…
Agnès Schnell, En filigrane, l’Ardenne…, poèmes, Éditions de la Société des Écrivains Ardennais, Collection Le chant Litorne, Charleville-Mézières, 2014, pp. 106-107.
AGNÈS SCHNELL
Source
■ Agnès Schnell
sur Terres de femmes ▼
→ [Un cri vrille] (autre poème extrait d’En filigrane, l’Ardenne…)
→ Il y a des jours comme ça
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) Présences
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» Retour Incipit de Terres de femmes -
Leopoldo Marechal | Madrigal en silva
Ph., G.AdC
MADRIGAL EN SILVA
Si entre las Islas Bienaventuradas
está la tuya, Hermosa,
pondré timón y velas a la rosa.
Mi hermano, el viento de las ocho espadas,
no abatirá la flor, si se lo pido,
ni el mar que aguijonea sus boyadas,boyero encanecido,
para que bogue sin dolor y cantela rosa navegante.
Aventa el humo, allana tus senderos,provincia nemorosa,
si quieres que laudables marineros
no lloren el naufragio de la rosa.
MADRIGAL EN SILVES
Si ton île, ma Belle, se trouve parmi
les Îles Bienheureuses,
à la rose mettrai voile et timon.
Le vent, mon frère, avec ses huit épées,
ne tranchera la fleur, à ma demande,
ni la mer, vieux bouvier,qui harcèle ses bœufs,
pour que vogue heureuse et que chantela rose navigante.
Évente la fumée, aplanit tes sentiers,ô mon pays boisé,
pour que les louables marins
ne pleurent pas la rose naufragée.
Leopoldo Marechal, Poèmes, Centre culturel argentin, Collection Nadir (15), Paris, 1985, pp. 78-79. Introduction, sélection et traduction de Bernard Sesé.
LEOPOLDO MARECHAL
Source
■ Voir | écouter aussi ▼
→ (sur le site de la Fondation Leopoldo Marechal) une bio-chronologie (en français) de Leopoldo Marechal [PDF]
→ (sur A media voz) une notice bio-bibliographique et une sélection de poèmes de Leopoldo Marechal
→ (sur poesi.as) une sélection de poèmes de Leopoldo Marechal
→ (sur Poemas del alma) plusieurs poèmes de Leopoldo Marechal
→ (sur YouTube) Leopoldo Marechal disant « Descubrimiento de la Patria », poème extrait de Heptamerón
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