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Ph., G.AdC [ECCO L’ACROBATA DELLA NOTTE] Ecco l’acrobata della notte, il corpo senza nulla, un’incisione nell’aria, uno puro scoccare di fosfori: gettò il suo smeraldo all’ultima fortuna, si avvicinò ai sepolti, indicò a ciascuno la strada. La terra appartiene a chi l’ha abbandonata. Milo De Angelis, « I. Alfabeto del momento » in Quell’andarsene nel buio dei cortili, Poesia, Arnoldo Mondadori Editore, Collezione Lo Specchio, 2010, pagina 21.
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« Mi attendono nascosti » Ph., G.AdC [MI ATTENDONO NASCOSTI] Mi attendono nascosti. Talvolta li ho portati alla vita, al grande alfabeto del momento. Ma loro tornano lì, muti, si stringono a un palo, non ne vogliono sapere. E il mondo sembra un’eco della frase che non trovano più, caduti nel buio di un gesto qualunque, un sabato, in un centro commerciale. Parlo di eroi, naturalmente, corpi che sul quaderno avevano una spina.* Milo De Angelis, « I. Alfabeto del momento » in Quell’andarsene nel buio dei cortili, Poesia, Arnoldo Mondadori Editore, Collezione Lo Specchio, 2010, pagina 10. _______________________ * VARIANTE sur le site Lyrikline : « corpi che avevano una spina sul quaderno. »
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[INQUADRATURA] Inquadratura. Una donna sola, nella dolcezza delle nebbie. Viviana. Guarda il tramonto, mi chiama, ripete giocosa il filo delle corse, scatta da porta a porta, da stagione a stagione ripete in pochi metri il tragitto dei pianeti e poi ritorna qui, all’ingresso dell’edicola dove l’ho conosciuta per un soffio, l’ho vista scorrere tra le date dei giornali, l’ho perduta, ritrovata, risorta e poi finita e culminante, come una poesia che rinasce precipitando nel suo bianco. Milo De Angelis, Incontri e agguati, Poesia, Mondadori, Collezione Lo Specchio, aprile 2015, pagina 51.
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Ph., G.AdC POESIA È come a un uomo battuto dal vento, br> accecato di neve — intorno pinge un inferno polare la città — l’aprirsi, lungo il muro, di una porta. Entra. Ritrova la bontà non morta, la dolcezza di un caldo angolo. Un nome posa dimenticato, un bacio sopra ilari volti, che piú non vedeva che oscuri in sogni minacciosi. Torna egli alla strada, anche la strada è un’altra. Il tempo al bello si è rimesso, i ghiacci spezzano mani operose, il celeste rispunta in cielo e nel suo cuore. E pensa che ogni estremo di mali un bene annunci. Umberto Saba, Parole [1933-1934], Volume terzo [1933-1947], in Il Canzoniere, Einaudi tascabili, Collana ET Poesia, Torino, 2004, p. 427.
Il entre. La bonté n’est pas morte, il la retrouve, la douceur d’un coin chaud. Il pose un nom oublié, un baiser sur des visages riants qu’il ne voyait plus qu’obscurs en des songes menaçants. Il revient
dans la rue, elle a changé aussi. Le temps s’est remis au beau, la glace est brisée par des mains laborieuses, le bleu à nouveau point au ciel et dans son cœur. Il songe que tout malheur extrême est l’annonce d’un bien. Umberto Saba, Paroles [1933-1934], Troisième volume [1933-1947], in Il Canzoniere, Bibliothèque de L’Âge d’homme, 1988, page 439. Traduction d’Odette Kaan. |
| UMBERTO SABA Source ■ Umberto Saba sur Terres de femmes ▼ → 9 mars 1883 | Naissance d’Umberto Saba → 25 août 1957 | Mort d’Umberto Saba (notice bio-bibliographique + article sur Ernesto) → Ecco, adesso tu sai (poème extrait de Choses dernières) → Donna → Notte d’estate → Oiseau en cage → Parole → Trieste → 22 août 1862 | Umberto Saba, Couleur du temps ■ Voir aussi ▼ → (sur le site d’Angelo Michele Cozza) le texte intégral d’Il Canzoniere (Giulio Einaudi editore) [PDF] |
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Ph.© Greg Robbins
Source
LA CALA DI ZACCU
L’odore dello scirocco si sente più forte davanti
alla cala che noi chiamavamo di Zacco dal nome,
o soprannome ― non ricordo ―, del vecchio che stava
affacciato sul mare per ore e pareva
non avere altri pensieri oltre a quello
di guardare onde e spruzzi.
Non è che lo scirocco faccia di per sé odore. Le alghe
― che altri venti ammucchiano
in piccole dune dentro infossature
qua e là ai bordi della cala: ed è il libeccio a farlo
sopratutto ― le alghe, dico, al soffio caldo
e un po’ fradicio dello scirocco più facilmente,
e anche con più speditezza, si disfano
come se avessero fretta
di diventare, a quel soffio,
acqua o comunque polvere che volentieri l’acqua
accolga e che faccia
mischiare alla sabbia
poi sui fondali in attesa
senza irrequietezza – per quello
che si può vedere.
Il fatto è che il soffio caldo
e un po’ fradicio dello scirocco, quando si posa
su queste alghe,
sa di stanchezza, asseconda
una certa rilassatezza, un desiderio – o pena ―
di lasciarsi andare : qualcosa
di molto vicino al volere finire.
Michele Tortorici, Porto di giorni, 2008-2011, in Viaggio all’osteria della terra, Poesia, Manni editore, Collana Pretesti, 2012, pagina 24. Prefazione di Mario Lunetta.
L’ANSE DE ZACCU
L’odeur du sirocco est plus forte devant
l’anse que nous appelions l’anse de Zaccu, du nom,
ou du surnom ― je ne sais plus ―, du vieux qui se tenait
des heures entières devant la mer et semblait
n’avoir d’autre pensée que celle
de contempler vagues et embruns.
Ce n’est pas que le sirocco ait en lui-même une odeur. Les algues
― que d’autres vents amassent
en petites dunes dans des creux
çà et là au bord de l’anse : et c’est au libeccio qu’on les doit
surtout ― les algues, dis-je, sous le souffle chaud
et un peu putride du sirocco, se défont
plus facilement et aussi plus rapidement,
comme si, sous ce souffle,
elles avaient hâte
de se changer en eau
ou, assurément, en poussière que l’eau
reçoit volontiers et qu’elle pousse
à se mélanger au sable
puis sur les fonds en attente
sans remous ― pour ce
qu’il est possible d’en voir.
Le fait est que le souffle chaud
et un peu putride du sirocco, lorsqu’il se pose
sur ces algues,
sait la fatigue et favorise
un certain relâchement, un désir ― ou chagrin ―
de se laisser aller : quelque chose
de très avoisinant de l’envie d’en finir.
Traduction inédite d’Angèle Paoli
D.R. Texte angèlepaoli
MICHELE TORTORICI Source ■ Michele Tortorici sur Terres de femmes ▼ → Vicino al faro (+ notice bio-bibliographique rédigée par Danièle Robert) → La Pensée prise au piège (un extrait du recueil éponyme) ■ Voir aussi ▼ → le site personnel de Michele Tortorici
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