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Ph., G.AdC [ECCO L’ACROBATA DELLA NOTTE] Ecco l’acrobata della notte, il corpo senza nulla, un’incisione nell’aria, uno puro scoccare di fosfori: gettò il suo smeraldo all’ultima fortuna, si avvicinò ai sepolti, indicò a ciascuno la strada. La terra appartiene a chi l’ha abbandonata. Milo De Angelis, « I. Alfabeto del momento » in Quell’andarsene nel buio dei cortili, Poesia, Arnoldo Mondadori Editore, Collezione Lo Specchio, 2010, pagina 21.
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« Mi attendono nascosti » Ph., G.AdC [MI ATTENDONO NASCOSTI] Mi attendono nascosti. Talvolta li ho portati alla vita, al grande alfabeto del momento. Ma loro tornano lì, muti, si stringono a un palo, non ne vogliono sapere. E il mondo sembra un’eco della frase che non trovano più, caduti nel buio di un gesto qualunque, un sabato, in un centro commerciale. Parlo di eroi, naturalmente, corpi che sul quaderno avevano una spina.* Milo De Angelis, « I. Alfabeto del momento » in Quell’andarsene nel buio dei cortili, Poesia, Arnoldo Mondadori Editore, Collezione Lo Specchio, 2010, pagina 10. _______________________ * VARIANTE sur le site Lyrikline : « corpi che avevano una spina sul quaderno. »
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[ERA BUIO]
Ph., G.AdC Era buio. Il centro di agosto era buio come il corpo nudo. Non potevo trovare riposo né movimento: solo il battere del sangue sulle labbra. Il buio giungeva dal respiro aperto, dalla freccia alata che entra nel mondo. Il buio era lì. Era lì, nel vertice della prima caduta, era me stesso, questo freddo che, oltre i secoli, mi parla. Milo De Angelis, I. Alfabeto del momento, in Quell’andarsene nel buio dei cortili, Poesia, Arnoldo Mondadori Editore, Collezione Lo Specchio, 2010, pagina 11. [IL FAISAIT NOIR] Il faisait noir. Août en son centre était noir comme le corps nu. Je ne pouvais trouver ni repos ni mouvement : juste le battement du sang sur mes lèvres. Le noir arrivait du souffle ouvert, de la flèche ailée qui entre dans le monde. Le noir était là. Il était là, dans le vertige de la première chute, il était moi-même, ce froid qui, par-delà les siècles, me parle. Traduction inédite de Sylvie Fabre G., en dialogue avec l’auteur. |
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Ph., G.AdC A VOLTE, SULL’ORLO DELLA NOTTE A volte, sull’orlo della notte, si rimane sospesi e non si muore. Si rimane dentro un solo respiro, a lungo, nel giorno mai compiuto, si vede la porta spalancata da un grido. La mano feriva con una precisione vicina alla dolcezza. Così si trascorre dal primo sangue fino a qui, fino agli attimi che tornano a capire e restano imperfetti e interrogati. Milo De Angelis, Quell’andarsene nel buio dei cortili, Poesia, Arnoldo Mondadori Editore, Collezione Lo Specchio, 2010, pagina 9. PARFOIS, À L’ORÉE DE LA NUIT Parfois, à l’orée de la nuit, on demeure suspendus et l’on ne meurt pas. On reste au dedans d’un seul souffle, longtemps, dans le jour jamais accompli, on voit la porte grand ouverte par un cri. La main faisait mal avec une précision qui confine à la douceur. Ainsi l’on passe du premier sang jusqu’ici, jusqu’à ces instants qui reviennent à l’esprit et demeurent imparfaits et sans réponses. Traduction inédite d’Angèle Paoli |
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