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Ph., G.AdC INITIATION AU CRÉPUSCULE on est toujours sans nouvelle du soir et c’est si peu à l’orée des visages cette crainte à peine lue qui ondule le front comme naître et puis s’éteindre en sursis de l’écho pourrai-je jamais tailler la matière ténèbres assise dans tes pupilles ? on est toujours sans nouvelle et pourtant sous tes mains d’argile bleuie se modèlent des sentiers brûlés d’orages l’or s’élève des boues douces à l’approche de tes pas je fraie avec les loups somnolents en boules tièdes au seuil des maisons on est toujours, dit-on, sans nouvelle alors pourquoi frissonnent-elles pour un rien ces campanules assoupies contre la poitrine bourdonnante des forêts ? le vent pose sur la toile juste à l’endroit de ce vide habité par ton ombre Florence Noël, DiptYque, revue littéraire et artistique, « Versant I : La part de l’ombre », juin 2010, page 76. |
| FLORENCE NOËL
→ Sarabande (extrait de Branche d’acacia brassée par le vent) → [parler de soi] (poème extrait de L’Étrangère) → L’Étrangère (lecture d’AP) → Solombre (lecture d’AP) → [tu dis c’est l’heure jaune] (extrait de Solombre) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) autant revivre en mon jardin → [Donnez-nous des pierres] (Vases communicants) |
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