Étiquette : Vincenzo Cardarelli


  • Vincenzo Cardarelli | Autunno

    « Poésie d’un jour

    choisie par Philippe Leuckx




    AUTUNNO



    Autunno. Già lo sentimmo venire
    nel vento d’agosto,
    nelle pioggie di settembre
    torrenziali e piangenti,
    e un brevido percorse la terra
    che ora, nuda e triste,
    accoglie un sole smarrito.
    Ora passa e declina,
    in quest’autunno che incede
    con lentezza indicibile,
    il miglior tempo della nostra vita
    lungamente ci dice addio.



    Vincenzo Cardarelli, Poesie, Arnoldo Mondadori Editore, collana Gli Oscar Mensili, 1966, pagina 23.






    Cardarelli






    AUTOMNE



    Automne. Nous le sentions venir
    dans le vent d’août
    dans les pluies torrentielles
    et plaintives de septembre,
    et un frisson parcourut la terre
    qui, nue et triste à présent,
    accueille un soleil égaré.
    Le temps passe et décline
    en cet automne qui avance
    avec une lenteur indicible,
    le meilleur temps de notre vie
    et longuement on se dit adieu.



    Traduction inédite de Philippe Leuckx







    VINCENZO  CARDARELLI


    Cardarelli
    Source



    ■ Vincenzo Cardarelli
    sur Terres de femmes

    Aprile



    ■ Voir aussi ▼

    → (sur treccani.it)
    une notice bio-bibliographique (en italien) sur Vincenzo Cardarelli





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  • Vincenzo Cardarelli | Aprile

    « Poésie d’un jour

    choisie par Philippe Leuckx




    Pluie
    Ph., G.AdC







    APRILE



    Quante parole stanche
    mi vengono alla mente
    in questo giorno piovoso d’aprile
    che l’aria è come nube che si spapolla
    o fior che si disfiora.
    Dentro un velo di pioggia
    tutto è vestito a nuovo.
    L’umida e cara terra
    mi punge e mi discioglie.
    Se gli occhi tuoi son paludosi e neri
    come l’inferno,
    il mio dolore è fresco
    come un ruscello.



    Vincenzo Cardarelli, Poesie, Arnoldo Mondadori Editore, Gli Oscar Mensili, 1966, pagina 89.







    AVRIL



    Combien de paroles lasses
    me viennent à l’esprit
    en ce jour pluvieux d’avril
    quand l’air est comme un nuage qui s’émiette
    ou une fleur qui fane.
    Au cœur d’un voile de pluie
    tout est vêtu de neuf.
    L’humide et chère terre
    me pique et me délie.
    Si tes yeux sont noirs et marécageux
    comme l’enfer,
    ma douleur est fraîche
    comme un ruisseau.



    Traduction inédite de Philippe Leuckx







    VINCENZO  CARDARELLI


    Cardarelli
    Source



    ■ Vincenzo Cardarelli
    sur Terres de femmes

    Autunno



    ■ Voir aussi ▼

    → (sur treccani.it)
    une notice bio-bibliographique (en italien) sur Vincenzo Cardarelli





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