Étiquette : William Turner


  • Françoise Clédat, Une baie au loin (Turnermonpère)

    par Angèle Paoli

    Françoise Clédat, Une baie au loin (Turnermonpère),
    Tarabuste Éditeur, 2009.




    UNE BAIE AU LOIN . W. TURNER
    Image, G.AdC
    Source







    UNE ÉCRITURE DE LA RÉSISTANCE ET DU REFUS ?



         Dernier ouvrage de Françoise Clédat, Une baie au loin (Turnermonpère) est une œuvre qui déroute. La bipolarité du titre déconcerte, qui offre une double entrée, du côté d’un paysage marin, du côté d’un personnage hybride. Mis entre parenthèses, le sous-titre ou titre second (Turnermonpère) distrait momentanément le regard, le faisant basculer de la « baie au loin » à une focalisation sur une entité trinitaire dont les composantes sont soudées l’une à l’autre. Turner, le père, je. Entre Turner et le père, le possessif « mon » sert de jonction, de lien d’appartenance à une voix qui dit « je », et soude ensemble le père au peintre, l’enfant à son père, l’enfant au peintre. Pour ne former qu’un. Étonnant équipage dont l’esprit cartésien cherche d’emblée à comprendre comment il fonctionne et ce qu’il recèle de mystère dans sa forme consubstantielle.

         Le nom de Turner, inclus dans le titre second, oriente d’emblée la lecture de l’ouvrage de Françoise Clédat vers la peinture, ramenant, de l’arrière-pays de la mémoire, la « Baie au loin » à un tableau de paysage du peintre anglais. Peut-être s’agit-il d’un récit biographique ? Interrogation aussitôt contrebalancée par la relation parentale incluse dans l’amalgame « Turnermonpère » : s’agit-il d’une autofiction, mélange de rêve et de réel ?

         La table des matières, révélatrice de la construction polyphonique très agencée du recueil, révèle aussi, par deux fois, la présence du titre premier. « Une baie au loin ». Mais ce qui donne son titre à l’ouvrage et que l’on prenait donc pour l’essentiel, appartient ici à la catégorie de l’ « intermède ». Le premier intermède venant s’insérer dans la section centrale « Apprentissage biographique ». Le second intermède venant conclure l’ensemble des cinq chapitres de cette section. En revanche, le nom de Turner ou de (Turnermonpère) est absent de cette page. Énigme de la table des matières dans le lien étroit qu’elle entretient avec le titre et avec la matière même de l’œuvre. Énigme de l’œuvre de Françoise Clédat qui suggère l’anamorphisme, le trompe-l’œil, la variation des points de vue et des angles d’approche, de près de loin, les glissements sujet/objet en même temps que le glissement d’un genre à l’autre.

         Les termes de « Prologue », « Fiction », « Apprentissage », « Biographique » qui jalonnent la table des matières et la structurent, font davantage écho au roman qu’à la poésie. Si l’« Envoi » ramène la poésie au premier plan, le terme d’« Intermède » évoque le divertissement dramatique ou musical. Le terme d’« Intention » ouvre à lui seul sur une double connotation : religieuse et musicale. Quant au terme de « Désapprentissage », section quasi conclusive en trois chapitres, il induit l’idée d’une déconstruction, d’un détachement de la fiction romanesque. Son envers immédiat. Françoise Clédat brouille les pistes et démultiplie à l’envi les possibilités de lecture. Les lectures contradictoires. À ce point de mon investigation, un détail (mais en est-ce vraiment un ?) retient le regard. Détail typographique. Le premier intermède (l’intermède existe-t-il en peinture ?) ouvre sur le titre, « une baie au loin », en bas de casse, même police de caractères, mais dans un corps inférieur. Le second intermède ouvre sur UNE BAIE AU LOIN, écrit en grandes capitales. Ce choix typographique induit-il une lecture topo-graphique (dans l’espace de l’œuvre ou dans un espace autre) ou est-ce là pur choix d’ornement ?

         « Petite suite paysagère » en onze tableaux, le premier intermède décline ― disposé en colonne, comme des marginalia, en marge gauche de la page, mais aussi du texte courant ― le portrait de Turnermonpère en adolescent, ses traits de caractère récurrents, son talent de dessinateur et d’aquarelliste, sa carrière de dandy et de peintre. Partie droite de la page, texte courant ― des correspondances, des échos de mots en rapport avec la peinture, des équivalences :

    « Peindre
    comme écrire
                          ― son propre passage dans le temps ―
    Écrire
    comme peindre »

    mais s’en éloignant pour rejoindre le « Je » dans sa vision fragmentée du monde, une vision évidée qui laisse émerger la fascination pour la peinture de Turner, l’eau et les arbres, ciels et couchants, séparation et délimitation, mues de la réalité, absorption des matières les unes par les autres.

         (Roman de l’eau), le second intermède d’UNE BAIE AU LOIN procède du même principe : en marge se déroule la vieillesse de Turnermonpère, son travail de malaxage de l’eau et des couleurs, les bleus et les jaunes, les palettes et les planches, la petite maison au bord du fleuve.

         En vis-à-vis, le « roman de l’eau » roule ses eaux originelles, amniotiques, qui mêlent aux images d’une vie d’avant la vie les images de naissance de mort. Car « eau plus que ne sépare rejoint ― axe d’aquatique symétrie ― » qui rend poreuses les membranes du corps, père et enfant, femme fille plongeuse, pris dans un même mouvement de houle éminemment sexuée.

         C’est bien en amont de ces deux intermèdes en contrepoint que se forge la figure trinitaire de Turnermonpère. En amont, « Intention » pose, visuellement, l’équivalence de Turner et du père de la narratrice.

    (Turner ‹—› mon père)
    (mon père ‹—› Turner)

         Équivalence abolie dans les deux poèmes qui s’insèrent à l’intérieur de ces deux formules équationnelles. Car le père est l’envers de Turner, son miroir inversé ; image en négatif qui donne à lire l’absence de volontés du père et son absence d’œuvre. Et pour le « je » désirant et se niant tout à la fois, la volonté d’atteindre ― par la fluidité visuelle des flèches ―, le père à travers le peintre et de réaliser ainsi « l’amoureux apparentement ». Désir qui aboutit sur une page blanche à l’affirmation : « en l’un est l’autre l’un et l’autre ».

         Typographiquement confirmée dans l’« Envoi », cette inclusion de l’un dans l’autre appelle le « Moi » à se glisser et à s’interposer entre Turner et son père. Éternelle recherche d’appropriation du père par l’enfant, immixtion quasi incestueuse de la fille à son père.

         La lecture d’Une baie au loin permettra-t-elle de répondre à la question : Françoise Clédat cherche-t-elle un subterfuge pour contourner l’inévitable tentation de l’autobiographie en elle ? S’agit-il au contraire d’une réelle résistance à l’autobiographique ? Les deux possibilités s’entremêlent sans doute, confirmées par cette note dans les « Remerciements » :

    « Dire enfin, quant à la tentative biographique, la stimulation apportée par la lecture de
    Mes bien-aimé(e)s de Liliane Giraudon ».

         Ainsi dans/sous/en la figure de Turner le peintre se lit la présence obsédante du père (le « sempiternel paternel ») à laquelle se fond le « Je » gisant de la fille. Laquelle, derrière le miroir oblique (myope ?) de son regard, compose en surimpression ― dans un incessant jeu de loupe qui facilite distanciation et rapprochement ― un récit sans cesse démultiplié.

         Prise entre deux formes d’écriture ― le biographique/l’autobiographique ― qui se refusent à s’affronter et à se définir comme telles, Une baie au loin est une œuvre composite difficile qui tente de tresser ensemble éléments de biographie personnelle et éléments appartenant à l’époque de Turner – 1783, « l’histoire du Zong ». À l’histoire mouvementée de sa vie amours, paternité

    (filles) t
       evelin/A

            georgi/Ana


         À son œuvre, à ses carnets érotiques. D’autres « fictions intermédiaires » ― celle étonnante détonante de l’américaine Kathy Acker, sketchs de vie et d’œuvre de la punk féministe bisexuelle ― viennent se greffer aux figures centrales de l’œuvre.

         De ces tentatives d’écriture et de non-écriture, ― genres qui se cherchent et s’abhorrent ― naît le caillebotis complexe d’Une baie au loin : écriture paraliptique et anamorphique qui donne à lire le père tout en le dissimulant sous les traits du peintre. Jusqu’à la disparition finale ― celle du paysage de Turnermonpère, celle du peintre et, partant, celle du père lui-même. Disparition derrière laquelle peut-être se fond celle de l’homme aimé, l’amant : « en l’un est l’autre l’un et l’autre » ; celui-là même avec lequel le « Je » qui dit gésir a vécu l’apprentissage de la mort :

    « Je dit
    j’entre  dans  la  lumière  pour  m’éteindre  j’entre  dans
    l’aveuglement
    peut-être une terreur déjà passée au-delà de la terreur
    une
                       glaciation
    de la terreur                La topographie contre se heurte. »



    Angèle Paoli
    D.R. Texte angèlepaoli






    FRANÇOISE CLÉDAT


    Fran-oise Cl-dat



    ■ Françoise Clédat
    sur Terres de femmes

    L’Adresse de Françoise Clédat | Portrait d’Iseut en survivante [lecture de Marie Fabre]
    Quoi de toi mort quand mort ? (extrait de L’Adresse)
    A ore, Oradour (lecture d’Isabelle Lévesque)
    La nuit de l’ange (lecture d’AP sur L’Ange Hypnovel)
    L’Ange Hypnovel (extrait)
    EtnaXios, autour de l’oiseau-fauve-vautour de Françoise Clédat (lecture d’AP)
    (où le chant sans l’organe) (extrait de EtnaXios + notice bio-bibliographique)
    Gemelle [extrait d’Ils s’avancèrent vers les villes]
    Ils s’avancèrent vers les villes (lecture d’AP)
    [Se calmer. Reprendre souffle] (extrait de Mi(ni)stère des suffocations)
    Rivière et Alaskas (lecture d’AP)
    (maintenant je git) [extrait d’Une baie au loin]
    [Disparition] (extrait de Petits déportements du moi)
    Du jour à personne
    → (dans l’anthologie Terres de femmes)
    Je vis une histoire d’amour
    → (dans la galerie Visages de femmes)
    le Portrait de Françoise Clédat (+ un extrait d’EtnaXios)





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  • 19 décembre 1851 | Mort de William Turner

    Éphéméride culturelle à rebours

    Invitée du jour : Fabian Gastellier



         Le 19 décembre 1851 meurt à Chelsea le peintre et graveur britannique Joseph Mallord William Turner. Il s’éteint en murmurant : « Le soleil est Dieu. »






    Turner
    Joseph Mallord William Turner,
    Autoportrait, vers 1799
    Huile sur toile, 58 × 72,5 cm
    Londres, Tate Britain






    « Turner naquit académicien et mourut impressionniste » (Émile Verhaeren)


         Fils d’un modeste barbier, Joseph Mallord William Turner, né à Covent Garden le 23 avril 1775, n’a pas dix ans lorsqu’il exécute ses premiers dessins dans le Kent, aux alentours de Margate où la mer habite l’espace.

         Le 11 décembre 1789, Turner, âgé de quatorze ans, intègre l’école de la Royal Academy of Arts qu’il fréquente jusqu’en 1793. Il perfectionne son trait, étudie la perspective, s’initie à la gravure et s’ouvre à la couleur. Sa première palette distille des tons froids, dans la tradition des paysagistes anglais, Paul Sandby ou Richard Wilson. Elle va se réchauffer au contact des maîtres hollandais ou à travers l’étude des œuvres de Watteau ou du Titien. Mais c’est auprès de Nicolas Poussin ― dont il analysera l’arithmétique des couleurs ― et de Claude Gellée ― dit Le Lorrain ―, que Turner puisera l’essentiel de son travail de réflexion. Si Turner sait apprendre des Anciens, son ambition et son cheminement vont le pousser à chercher bien au-delà, en dépassant cadres, codes et conventions.

         Parallèlement aux grandes toiles, Turner multiplie les aquarelles, ce travail du papier où le pinceau semble toujours effleurer une surface fragile qu’il portera jusqu’à l’excellence. Dès 1796, Turner expose à la Royal Academy Pêcheurs en mer, peinture à l’huile qui enthousiasme la critique. Turner va vivre son art dans une relative aisance: reconnu et à l’abri de tout problème financier, même si l’homme est bien plus complexe qu’il n’y paraît.

         Insatiable spectateur de la nature, Turner parcourt son île du sud au nord, livre des croquis de Bristol, Barth, Hammersmith… Devenu Académicien en 1802, il voyage alors en Écosse, dans le pays de Galles, le Devonshire, en Suisse, en Belgique et en France où il admire « les grands horizons baignés d’une douce lumière » qui ont séduit Claude Lorrain. Si, dans ses œuvres de jeunesse, les formes sont précisément et solidement tracées, l’artiste s’enhardit très vite et se libère des servitudes étroites du dessin. Sous l’assaut d’un bleu, d’un vert, d’un rouge ou d’un jaune, la description picturale s’effrite. Par un jeu savant d’ombres légères, de tons purs ordonnés en minces couches, de subtils contrastes, il parvient à restituer l’éclat d’un soleil ou d’un ciel comme la pâleur d’un rayon de lune ou encore les sensations de pluie communes aux orages et aux tempêtes… Fin lettré, Turner puise souvent chez les poètes le commentaire accompagnant ses toiles. Ainsi, pour Matin sur la montagne de Coniston, Cumberland, de 1798, choisit-il quelques vers de Milton qui semblent écrits pour son univers pictural :


              « Vous, brouillards et exhalaisons qui maintenant vous élevez,
             Gris ou sombres, de la colline ou du lac ondulant,
             Jusqu’à ce que le soleil peigne d’or vos franges laineuses,
             Levez-vous en l’honneur du grand Créateur du monde.»

             (John Milton, Le Paradis perdu)



    « Le peintre avait su habituer les yeux à ne pas reconnaître de frontière fixe » (Marcel Proust)


         En 1818, sa rencontre avec Venise marque un tournant radical. L’aspect narratif est évacué. La réalité figurative se dissout en vapeurs irréelles, en danses, en buées, en impressions. Tout échappe pour renaître en flux ininterrompu d’ondes diaprées. Les couleurs fondent aussi pour n’être plus qu’une célébration de la couleur d’où surgit la lumière : ainsi naît une vision subjective, entre mémoire d’un site, imagination et rêve.

         Au fil des ans, l’artiste offre une clarté de plus en plus éblouissante. L’œil est happé par un halo où les ors, les crème et les blancs se brisent en mille nuances. Turner est arrivé à un stade où il peint une vision lumineuse d’un lieu, ne s’attachant pas seulement à la représentation de la lumière naturelle qui baignerait un paysage, mais faisant de la couleur et de la lumière les structures mêmes du tableau ou de l’aquarelle. Il n’est, hélas, guère compris et le critique William Hazlitt dira de ces toiles qu’elles sont « des portraits de rien, mais très ressemblants. »

         « Seul un nouveau Turner peut comprendre Turner », soupirait John Ruskin, son plus ardent défenseur et collectionneur. Pourtant, avec cet univers du trouble, du vague et du flou nimbés d’éclats, Turner est parvenu à sublimer le Romantisme et à inventer un nouveau langage pictural qui allait trouver son écho un quart de siècle plus tard.



    « Ces tableaux paraissent peints, non avec de vulgaires pâtes, mais avec des couleurs immatérielles » (Paul Signac)


         En 1846, Turner rompt avec le monde pour s’isoler dans sa demeure de Chelsea sous le nom d’Admiral Booth (patronyme de sa dernière compagne) pour y mourir le 19 décembre 1851. N’ayant pas d’héritier, tous ses tableaux reviennent à la Couronne, soit un legs de plus de trois cents huiles et vingt-mille ébauches : l’intégralité du fonds de son atelier.

         Vingt-huit ans après l’exposition d’une de ses toiles majeures Pluie, vapeur et vitesse : le Great Western Railway, 1844, Claude Monet accroche dans l’atelier du photographe Nadar son Impression soleil levant. L’Impressionnisme est né. Si Turner, par son invention de la couleur et de la lumière comme mode de récit pictural, en est sans doute aucun le véritable précurseur, on peut s’autoriser à penser que, par ses confrontations de couleurs d’où tout support descriptif est absent, il est aussi l’annonciateur de l’abstraction.

    « Turner, devait dire Debussy, est le plus grand créateur de mystère en tout art. »


    Fabian Gastellier
    D.R. Texte Fabian Gastellier
    pour Terres de femmes.






    Turner 1
    William Turner
    Confluent de la Severn et de la Wye
    ou Paysage avec une rivière et une baie au loin, 1845
    Huile sur toile, 93,4 x 123,5 cm
    Paris, Musée du Louvre.





    « Paysage avec une rivière et une baie au loin »


         « On se trouve en face d’un brouillis de rose et de terre de sienne brûlée, de bleu et de blanc, frottés avec un chiffon, tantôt en tournant en rond, tantôt en filant en droite ligne ou en bifurquant en de longs zigzags. On dirait d’une estampe balayée avec de la mie de pain ou d’un amas de couleurs tendres étendues à l’eau dans une feuille de papier qu’on referme, puis qu’on rabote à tour de bras, avec une brosse ; cela sème des jeux de nuances étonnantes surtout si l’on éparpille, avant de refermer la feuille, quelques points de blanc de gouache.
         C’est cela, vu de très près, et, à distance, … tout s’équilibre. Devant les yeux dissuadés, surgit un merveilleux paysage, un site féerique, un fleuve irradié coulant sous un soleil dont les rayons s’irisent. Un pâle firmament fuit à perte de vue, se noie dans un horizon de nacre, se réverbère et marche dans une eau qui chatoie, comme savonneuse, avec la couleur du spectre coloré des bulles. Où, dans quel pays, dans quel Eldorado, dans quel Eden flamboient ces folies de clarté, ces torrents de jour réfractés par des nuages laiteux, tachés de rouge feu et sillés de violet, tels que des fonds précieux d’opale ? Et ces sites sont réels pourtant ; ce sont des paysages d’automne, des bois rouillés, des eaux courantes, des futaies qui se déchevèlent, mais ce sont aussi des paysages volatilisés, des aubes de plein ciel ; ce sont des fêtes, célestes et fluviales, d’une nature sublimée, décortiquée, rendue complètement fluide, par un grand poète. »


    Joris-Karl Huysmans, Certains [1889] in Écrits sur l’art : L’Art moderne ; Certains ; Trois Primitifs, Éditions Flammarion, Collection GF, 2008, pp. 201 sqq.

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