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VIE SAXIFRAGE (extrait)
Le premier devoir était d’accéder aux vestiges d’années fortes, carrures géantes sous le ciel cru. Puis quand déclinerait l’ardeur insinuée entre la roche et le cri trop léger de l’été, de renouer cette gloire dans son propre baluchon, pour le porter à demain et rentrer dans la ville. Toi que je cerne déjà d’espace, ne me dis pas que j’ai touché au vide ! J’aimais notre matière de corps, de roc, de tête et de lumière, et notre matière d’âme faite pour garder les mains pleines. Qui n’est pas nu entre la vie et la mort conjuguée dans cette obsédante pureté que le vent laisse en partant ?
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| GABRIELLE ALTHEN Source ■ Gabrielle Althen sur Terres de femmes ▼ → La Cavalière indemne (note de lecture d’AP) → L’isole (extrait de La Cavalière indemne) → Corps à corps (poème extrait de Soleil patient) → Sans titre → Soleil patient (lecture de Matthieu Gosztola) → Soleil patient (note de lecture d’Isabelle Lévesque) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) Une fois le gris devenu l’autre versant du bleu → (dans la galerie Visages de femmes) un autre poème extrait de Vie saxifrage ■ Voir aussi ▼ → (dans la Poéthèque du site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique sur Gabrielle Althen → (sur le site de la mél, Maison des écrivains et de la littérature) une fiche bio-bibliographique sur Gabrielle Althen → (sur La Pierre et le Sel) Gabrielle Althen, entre splendeur et écharde |
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