
LE CHEMIN S’ÉTEND À PERTE DE VUE
Le chemin s’étend à perte de vue dans les nuages blanchâtres
Le printemps longe le cours d’eau bleuâtre
Allégrement des pétales tombent de temps à autre
Le ruisseau charrie très loin leur parfum
Silencieuse, la porte s’ouvre sur un sentier de la montagne
Les saules cachent un pavillon de lecture
Les rayons du soleil pénétrant à travers l’ombre
Dansent joyeusement sur les robes
Liu Shenxu (VIIIe siècle — dynastie des Tang), in Shi Bo, Saisons, Poèmes des dynasties Tang et Song, Éditions Alternatives, 1998, page 22. Traduction du chinois par Shi Bo.
| Voir aussi : – (sur le site de ELT OBSERVER/IATEFLChina.org) une anthologie de poèmes chinois tang et song (notamment de Li Bai, Du Fu, Meng Haoran et Wang Wei). On y retrouvera le poème ci-dessus. |
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