Rouges de Chine 14





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                       La lumière s’évade
                  furtive douce
                  vers le ciel
                  sans offense

                  le cerisier balance
                  son ombre
                  feston de silence

                  sur l’onde
                  du mur





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D.R. Photo et texte : G.AdC/angèlepaoli
Édition et mise en pages : Yves Thomas



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Commentaires

  1. Avatar de Deborah Heissler

    On rapporte des fruits sauvages, semble-t-il. Dans le ciel ce sont des fleurs, des lambeaux de feu, tandis que le lointain devient plus rose, à mesure plus doré, plus lumineux,
    maintenant c’est la douceur qui reprend :: Merci à vous, chère Angèle pour vos « Rouges de Chine » que je suis avec tant de plaisir ::

  2. Avatar de Angèle Paoli

    =>Deborah
    « Murmure brisé de plumes
    en degrés d’ombre et de lumière

    comme quelque
    serment de craie
    de sève
    dans l’anneau d’or
    du feuillage »
    Deborah Heissler, Instruments ? Oubliés in Près d’eux, la nuit sous la neige, Cheyne éditeur, Le Chambon-sur-Lignon, 2005, page 34.
    Je me souviens de l’exposition Zao-Wou-Ki au Jeu de Paume, 2003, et de la toque vénitienne que je portais ce jour-là.

    =>Christiane

    J’ai oublié mon propre voyage en Chine (1997). Je comprends que c’est cette rencontre manquée avec elle que je compense ici, dans ces Rouges de Chine. Mais comme toujours chez moi, l’ancien revient sans cesse, là où le présent se refuse à la mémoire.

  3. Avatar de Deborah Heissler

    Exposition au Jeu de Paume, en 2003 … que l’on m’offre une encre de Zao Wou-ki, fusse-t-elle toute petite.

    Je le dis en souriant, tant ce maître de l’abstraction lyrique me fascine, par la finesse et l’élégance de ses compositions, l’harmonie que dégage son travail – et que je recherche parfois, dans votre dialogue avec G.AdC aussi.

    Tal-Coat ou Raymond Humbert, pourquoi pas, une autre source d’inspiration empreinte de lyrisme, qui me touche également chère Angèle.

    Amicalement, Deborah.

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