Fabio Scotto, Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid, VIII






Peter Paul Rubens, Vénus y Cupído, v. 1606-1611
Pierre-Paul RUBENS
Vénus et Cupidon, v. 1606-1611
Huile sur toile, 137 x 111 cm
Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid
Tous droits réservés
Source






PETER PAUL RUBENS, VENUS Y CUPÍDO, 1611


La mano sul petto
copre metà del seno
La dea si è seduta
Cupido le mostra lo specchio
la guarda
non lo guarda
Si guarda
rapita
stringe la bocca a cuore
La luce
(ma non è il sole)
Le frecce nella faretra
Dardi d’amore


Fabio Scotto, « Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid », Bocca segreta, Poesie 2004-2007, Bagno a Ripoli (Firenze), Passigli Poesia, 2008, p. 50.





PIERRE-PAUL RUBENS, VÉNUS ET CUPIDON, 1611



La main sur la poitrine
couvre la moitié du sein
La déesse s’est assise
Cupidon lui montre le miroir
il la regarde
elle ne le regarde pas
Elle se regarde
ravie
elle serre les lèvres en cœur
La lumière
(non ce n’est pas le soleil)
Les flèches dans le carquois
Traits d’amour


Traduction inédite d’Angèle Paoli




>>>>>>>>SUITE
<<<<<<<<<RETOUR VERS LA PREMIÈRE DE COUVERTURE





» Retour Incipit de Terres de femmes

Commentaires

  1. Avatar de Christiane
    Christiane

    Ce geste de pudeur devient geste de séduction révélant cette poitrine opulente. Le tissu montre ce qu’il cache et l’ensemble de l’oeuvre se pare d’érotisme. Le petit amour n’y est pas pour rien qui lui tend son miroir. Les yeux aimés sont toujours miroir nous renvoyant à notre corps inconnu.
    Rubens est un enchanteur des intimités secrètes et troublantes ! J’aime que l’on devine le nombril délicatement voilé, centre parfait de l’harmonie. Ce tableau porte un regard amoureux sur la femme. Le poème est à l’amble de ce ressenti.

Répondre à Christiane Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *