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Aquatinte numérique originale, G.AdC
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Retour au répertoire de janvier 2009
Retour à l’index de la catégorie Zibal-donna
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(Zibal-donna). Je lis, je les lie. Ce rythme saccadé ou glissant, ces sonorités, ce tempo très jazz.
« Orée où j’entends bouche… Chaillots/Cuticci… Capraia… Cimetière cratère d’or… A flux tendu… Canne-Opéra d’ébène… »
Grouillements de mots et de sons, langage sensoriel, ces mots se touchent et s’entendent. Ils sont très matériels, rejoignent mon vécu corporel et mes sens font sens avant que le poème ait déroulé sa phrase syncopée. Ils sont là où rien n’était inscrit et cela va chercher loin en nous et cela dit de vous et cela dit de nous. Il faut que je les lise à haute-voix pour entendre ce bruit de ressac que fait la langue qui roule ses galets et chuinte ses lascives caresses. Le son de votre langue charme, ensable, emporte, inscrivant une mémoire précédant une signification, se fait passeur…
Après Dionysiaques, je m’enivre de votre texte où le mélange des genres s’instruit du regard antique.
Etrange photographie.
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