à l’Université Paul-Valéry (Montpellier III)
« Le jeu des frontières :
ou comment déjouer les mirages lotophages d’une île »
par Angèle Paoli
Qui pourrait donner le lotus de miel à Angèle Paoli pour l’empêcher de retrouver son foyer ? Personne ! Les Cap-corsins (et les Cap-corsaires…) vont là où les autres marins ne se risquent, errance magnifique dans le langage qui ne verse aucune nourriture de l’oubli mais la conscience d’une appartenance au monde du langage poétique. Ils vont et viennent librement, Ulysse fiers de leurs aventureux voyages. Ce vendredi, à Montpellier, chanceux seront les auditeurs qui l’entendront cherchant ses limites, éveillant la mémoire des origines de l’île dans sa mémoire d’écrivain. De L’Iliade à l’Odyssée, de lotus en soleil, de soleil en écumes, l’humain se construit de poème en poètes. Longue chaîne des mots des uns et des autres qui donne conscience d’une appartenance au voyage pour les amoureux de la langue. Bon Montpellier à tous.
Ce Vendredi Saint, Ulysse de Nazareth comme Socrate l’hellène passera de vie à trépas, dans un beau chorus ultra-méditerranéen signé Angèle Paoli.
Merci et bravo, Anghjula, pour cette belle interprétation.
Dante Alighieri vous le rendra bien !
Amicizia
Guidu___
Si tu veux mon avis, Guidu, tous les petits machos et despotes non éclairés vont se prendre une avoinée… Sur les taires ordinaires comme au ciel…
Elle y va… donc, elle y sera ! Avec solidarité et connivence…
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