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Ph., G.AdC A VOLTE, SULL’ORLO DELLA NOTTE A volte, sull’orlo della notte, si rimane sospesi e non si muore. Si rimane dentro un solo respiro, a lungo, nel giorno mai compiuto, si vede la porta spalancata da un grido. La mano feriva con una precisione vicina alla dolcezza. Così si trascorre dal primo sangue fino a qui, fino agli attimi che tornano a capire e restano imperfetti e interrogati. Milo De Angelis, Quell’andarsene nel buio dei cortili, Poesia, Arnoldo Mondadori Editore, Collezione Lo Specchio, 2010, pagina 9. PARFOIS, À L’ORÉE DE LA NUIT Parfois, à l’orée de la nuit, on demeure suspendus et l’on ne meurt pas. On reste au dedans d’un seul souffle, longtemps, dans le jour jamais accompli, on voit la porte grand ouverte par un cri. La main faisait mal avec une précision qui confine à la douceur. Ainsi l’on passe du premier sang jusqu’ici, jusqu’à ces instants qui reviennent à l’esprit et demeurent imparfaits et sans réponses. Traduction inédite d’Angèle Paoli |
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