Marie-Ange Sebasti | Plage d’encre

« Poésie d’un jour »



M-galithe de Pagliaghju
Mégalithe de Pagliaghju
(près de la plage de Tizzà, Corse-du-Sud)
Ph. angèlepaoli, juin 2011







PLAGE D’ENCRE (extrait)



J’ai vu la hampe des fenouils
pencher vers le cœur des pierres

et le granite ouvrir
un chemin de larmes

j’ai vu se détourner
le mégalithe qui me faisait face

et disparaître lentement
son ombre démesurée



Marie-Ange Sebasti, Plage d’encre in Haute plage, Jacques André éditeur, Collection Poésie XXI, 2011, page 22.





■ Marie-Ange Sebasti
sur Terres de femmes

une fiche bio-bibliographique [BIO-BIBLIO] sur Marie-Ange Sebasti
→ une petite anthologie poétique de
Marie-Ange Sebasti
Rue natale (extrait de La Caravane de l’orage)
Cette parcelle inépuisable (note de lecture d’AP)
Demain (extrait de Marges arides)
→ « 
Notre héritage n’est pas forteresse »
[On voudrait partager sans parole] (extrait de La Connivence du marchand de couleurs)
Parlemente (extrait de La Porte des lagunes)
Quand les îles pouffent de rire (extrait de Presque une île)
[Un chemin de silence a gonflé ton chargement de mots] (extrait de Cette parcelle inépuisable)
Une petite vieille en noir (extrait de Paroles pour une île)
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes)
Ils étaient partis
→ (dans la galerie Visages de femmes)
le Portrait de Marie-Ange Sebasti (+ un extrait de Paroles pour une île et de Corse, dans le chalut des jours)
→ (avec Monique Pietri)
Bastia à fleur d’eau
→ (avec Monique Pietri)
Villes éphémères (note de lecture)
→ (avec Monique Pietri)
Garder infatigablement les yeux ouverts (extrait de Villes éphémères)



■ Voir aussi ▼

→ (sur le blog de Serge Maisonnier)
une recension sur le recueil Haute plage (note parue dans la revue Traversées)





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Commentaires

  1. Avatar de Mth Peyrin

    Poème sculpté à la perfection… Il surgit après une longue gestation, comme ces mégalithes qu’on retrouve après une interminable balade au coeur du maquis, entre deux clôtures de troupeaux en fer barbelé. Une immémoriale chaleur d’ancêtres et d’oubli monte, silencieuse, d’une terre assoiffée de larmes et de douceur toutes
    apprivoisées.

  2. Avatar de Serge

    Ce n’est pas dans mes habitudes (pour le lien) mais là je me permets :
    http://wp.me/pPbSy-gT

    Réponse du webmestre : lien rajouté dans l’encadré ci-dessus. Marie-Ange a-t-elle pris connaissance de cette note de lecture ?
    cù l’amicizia da u Capicorsu (vous avez des liens particuliers avec Centuri ?)

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