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[IL N’Y A CETTE PERTE DE MOI]
Édith Azam à Bazoches-du-Morvan Samedi poésies, dimanche aussi, 3 juillet 2011. D.R. Ph. Claude Vercey Il n’y a cette perte de moi, il n’y a je sais plus les limites : dehors-dedans, il n’y a : la disparition. Ce sont des paroles qui arrivent et ma bouche ne peut les saisir, je dis des mots, et c’est de la buée. Je dis des mots qui demandent ton souffle et désirent vos lèvres. Toujours le premier mot qui revient : « Toi » et cette fois le toi, il fait des nœuds partout dans mon architecture osseuse, et je suis moins débraillée du squelette : quelque chose est noué… Dans les grands voiles qui s’étirent me sourient à présent : nos Merveilleux Fantômes.
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