Cécile A. Holdban | [Je ne tuerai point]

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[JE NE TUERAI POINT]

L'espor si haut qu'un sein de jouvencelle

D.R. Ph. Denis Chaussende
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Je ne tuerai point.

Encore ce pain amer !
Ô les fleurs du tilleul, le souvenir du miel !

Un pas fendille le bois
du vaisseau rêvé
l’or et l’opale du jour
s’épuisent derrière les rideaux

Cet âge viendra dans un saut de puce
la peau des yeux fragile, un doux chiffon
sur les lèvres encore le O
d’un désir long

le corps achevé, suri, blet
mais l’espoir si haut qu’un sein de jouvencelle
elle courra derrière moi la sagesse
tel un troupeau de chèvres

Cécile A. Holdban
Texte inédit
pour Terres de femmes (D.R.)

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Commentaires

juillet 21, 2011

Hélène KW

Belle sensibilité, délicate et sensuelle.
Sentiment délicat accompagné de parfums sucrés et amers.

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juillet 21, 2011

angela siciliano

Un commento che non riguarda la Cécile A Holdban:…Cerco tra le pagine del tuo blog qualcosa relativo a Marguerite Yourcenar. Non trovo niente. Forse non ho saputo cercare.
Possibile che la Yourcenar non ti interessi?
Angela

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juillet 22, 2011

le dantec denise

Bravo, Cécile ! Toi, la » boucle d’enfance » …

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juillet 23, 2011

Mth

Avec Jean-Pierre Siméon dans Lettera amorosa : « Une lente ascension travaille le poème où les amants se baisent au front ». Le commandement est ici décentré par une décision intime au bout d’une épreuve que la poète a pu dépasser. Où le corps et l’esprit font peau commune.

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octobre 11, 2011

Corto Corvus

C’est beau et mélodieux… une sensibilité à fleur de peau !
Ce qu’il faut, c’est lire à haute voix, juste pour ouïr la résonance des mots….

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