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Montage photographique, G.AdC Parfois elle, entre dans la mer ― c’est une femme de mer ; et remarque sur ses mains, une certaine solitude venue avec le vent cassant, heurtant la quotidienneté des jours. Elle se rend aux tranchées, aux dunes protégées, cherche un itinéraire qui ne ressemblerait pas au gouffre. À l’abri des murmures du monde, il y a dans les marécages où certaines espèces font leur nid, des routes en lacets qu’il faut connaître, mais aussi le marché couvert, les églises quand rouges, viennent le désir et l’avalanche de mots silencieux. Oui, parfois le désir. Je, fuyant. |
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Danielle Fournier, Iris, in Danielle Fournier | Luce Guilbaud, Iris, Éditions de l’Hexagone, Montréal, 2012, page 27.
Iris partagée cette envolée pollen entre les cuisses à grandes enjambées le siècle fait tomber les hommes venus des mers glacées Iris sur ligne de vie délivre voyage vers l’île aux fougères Iris d’où venue en éphémère renonce à la limite au transit si les peaux se quittent sans nuage cicatrice sur le seuil lichen sur la main le nom dessus tiendrait même dénoué.
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