Nimrod | L’herbe

« Poésie d’un jour




L’HERBE



Sur l’erre des vents, j’ai plaidé pour la verdure :
Seules les vaches savent la reconnaître,
Ou les porcs dont le groin, toujours
Au plus près du sol, ausculte.
Là-bas court un amas de lumière jaune,
Doux apôtres, nos guides. J’aime les éléments,
Je leur voue un culte. Je sais compter avec le labeur
Qui s’attache au pas du paysan. J’en suis le berger.
Quand les dieux, au matin, ruissellent de rosées,
Pour recueillir leurs faveurs, invente-toi
Un langage d’herbier, un vocabulaire
Farci de paille, de verveine.



Nimrod, « L’Herbe, II », in « Deuxième partie de ‘La traversée des jardins’, ‘Scolies’ », En Saison in En Saison, suivi de Pierre, poussière (version nouvelle), poèmes, Éditions Obsidiane, Collection Les Solitudes, 2004, page 22.





Nimrod, En saison





NIMROD


Nimrod 2






■ Nimrod
sur Terres de femmes


Des « paroles plus précieuses que l’or » (chronique d’AP)
L’enfant n’est pas mort (lecture d’AP)
Gens de brume (lecture d’AP)
[J’ai aimé ma mère] (poème extrait de Sur les berges du Chari, district nord de la beauté)
[je suis la dernière figure de l’homme] (extrait de Babel, Babylone)
Sous les étoiles
Sur les berges du Chari (lecture d’AP)
[Tu poseras ton faix] (poème extrait de J’aurais un royaume en bois flottés)
Le roman s’achève (poème extrait de Petit Éloge de la lumière Nature)
Le Temps liquide (lecture d’AP)
En remontant le Lac Tchad (extrait du Temps liquide)
La Traversée de Montparnasse (lecture d’AP)




■ Voir aussi ▼


→ (sur L’Ardent Pays)
dix poèmes extraits d’En Saison
→ (sur La Pierre et le Sel)
Nimrod, un retour au pays natal
→ (sur e-littérature.net)
une fiche bio-bibliographique et de nombreux articles d’Alice Granger sur les ouvrages de Nimrod
→ (sur Recours au poème)
une page sur Nimrod (+ plusieurs poèmes)
→ (sur le site de la Mél, Maison des écrivains et de la littérature)
une notice bio-bibliographique sur Nimrod
→ (sur le site de la revue Project-îles)
une rencontre avec Nimrod (24 novembre 2020)



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Commentaires

  1. Avatar de Nimrod
    Nimrod

    On l’aime avec un surcroît d’amour un poème partagé, parce que sa force se trouve démultipliée, que l’on sentait, devinait, goûtait sans pouvoir l’objectiver — d’autant plus qu’on en est l’auteur.

    Merci Angèle de me combler comme tu le fais. — Nimrod

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