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Ph., G.AdC LA MÈRE la mère : reviens sur terre disait-elle, où suis-je si je voyage ailleurs qu’ici je me fichais de la terre je n’expliquais pas la lumière et je donnais ma langue au chat pour qu’il me parle avec sa voix j’écoutais tout de travers je buvais le clair et l’obscur je creusais de l’ongle la tombe où retrouver les Dioscures et les feux Saint-Elme de l’ombre Jean-Claude Pirotte, Revermont, Le temps qu’il fait, 2008, page 95. _______________ Note : Jean-Claude Pirotte a reçu en 2009 le prix Maurice Carême de poésie pour son recueil Revermont. |
| JEAN-CLAUDE PIROTTE Ph. © Belga/AFP/Archives/ Source ■ Jean-Claude Pirotte sur Terres de femmes ▼ → [je me suis dégagé d’une ombre] (extrait de Je me transporte partout) → À Saint-Léger | suis réfugié (lecture de Bernadette Engel-Roux) → [le ciel au crépuscule] (extrait d’Une île ici) ■ Voir aussi ▼ → (sur marincazaou – le jardin marin) une page consacrée à Jean-Claude Pirotte → (sur Esprits Nomades) une page consacrée à Jean-Claude Pirotte |
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