Sophia de Mello Breyner Andresen | Mar

« Poésie d’un jour »



Cette plage extasi-e
Ph., G.AdC






MAR



De todos os cantos do mundo
Amo com um amor mais forte e mais profundo
Aquela praia extasiada e nua,
Onde me uni ao mar, ao vento e à lua.




Sophia de Mello Breyner Andresen, Mar, poesia, Caminho, Lisboa, 2001, 3ª edição, p. 10.





SEA



Of all corners of the world
I love with a stronger and deeper love
That beach ecstatic and naked,
Where I bonded with the sea, the wind and the moon.




Sophia de Mello Breyner Andresen, Shores, horizons, voyages, selected poems, Orchid Press, Hong Kong, 2005, pp. 12-13. Traduit par Rui Cascais Parada.





MER



Parmi tous les lieux du monde
J’aime de l’amour le plus fort et le plus profond
Cette plage extasiée et nue,
Où je me fonds à la mer, au vent et à la lune.




Sophia de Mello Breyner Andresen, La Nudité de la vie, anthologie, L’Escampette, Bordeaux, 1996, page 15. Traduction de Michel Chandeigne. Préface de Vasco Graça Moura.






SOPHIA DE MELLO BREYNER ANDRESEN


Sophia de Mello Breyner Andresen
Source


■ Sophia de Mello Breyner Andresen
sur Terres de femmes

Le Minotaure


■ Voir aussi ▼

→ (sur Poetry International Web)
plusieurs pages consacrées à Sophia de Mello Breyner Andresen
→ (sur le site de l’Instituto Camões)
une notice bio-bibliographique (en portugais) sur Sophia de Mello Breyner Andresen




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Commentaires

  1. Avatar de Délivrée des eaux
    Délivrée des eaux

    Ce vers de Sophia de Mello Breyner Andresen est une invitation!
    Je commence…
    Parmi tous les chants du monde
    J’aime de l’amour le plus fort celui des lacs
    La crête aux deux cotés qui s’offre comme un choix
    La crainte des vallées qui m’est comme un vertige

  2. Avatar de E.D.
    E.D.

    Parmi tous les lieux du monde
    J’aime de l’amour le plus fort
    Le chemin que j’ignore
    Il est certes une fanfare
    Tonitruant inconnu
    Je suis ses souffles
    Qui mélodisent le découpage
    Du temps humain
    Mais il assigne aussi
    D’autres virages
    C’est un destin de vents
    Nous y accomplissons
    Notre rigoureuse ardente

  3. Avatar de E.D.
    E.D.

    De Tous les chants du monde
    J’aime de l’amour le plus fort et le plus profond
    Le chant de mort de la sirène
    Elle bourdonne à l’abeille sa beauté ailée et salée
    Elle sucre aux embruns
    Elle pollinise le voyage
    Et ses colonies se révoltent
    Sa queue devint une aile
    Elle le sait en mourant
    Le miel n’était que sel
    La cire, le néant qui brule

  4. Avatar de Em.Del.
    Em.Del.

    De Tous les chants du monde
    J’aime de l’amour le plus fort et le plus profond
    La structure du Baiser
    L’inclinaison vers le tourment
    L’écrasement sur l’organe
    L’intense Avenir

  5. Avatar de Angèle Paoli

    Est-ce là le début d’un recueil, chère Émilie ? Tous ces « chants du monde » sont très beaux. Cependant je m’autorise à remplacer « poloniser » (qui nous conduirait à une toute autre lecture dont le poème ne suggère aucune piste ) par « polliniser » qui étaye le champ lexical de l’abeille.

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